« Neon naui Paradise, Nun ape pyeolchyeojin Ocean view, Geogie eoullineun Fashion look… » : vous aussi vous avez envie de vous époumoner, de chantonner, de fredonner, de crier les paroles de Paradise du groupe GOT7 tous seuls ou en groupe ? Eh bien c’est possible, il suffit simplement de se rendre dans un noraebang !
Page 1 : le fonctionnement d’un noraebang
Page 2 : quelques adresses à retenir et l’avis des hiboux
Poussons la chansonnette avec les noraebang
En Corée, le karaoké est une véritable institution. En effet, le pays génère une production musicale plutôt prolifique. Il n’est donc pas étonnant que les Coréens soient de grands amateurs de musique et plus particulièrement de chant. Tout bon Coréen qui se respecte a mis les pieds au moins une fois dans sa vie dans un noraebang.
Cette activité est apparue dans les années 70 (1976 si on veut être précis) avec un commerçant chinois ayant fabriqué une machine en se basant sur celle du karaoké japonais. Le concept de noraebang est ainsi devenu, dans les années 80 et 90, un véritable phénomène de société. C’est encore le cas aujourd’hui.
Dans le mot « noraebang », on retrouve « norae » qui signifie le chant ou la chanson et « bang » qui veut dire une pièce ou une chambre. Simplement, un noraebang désigne un endroit où il est possible de chanter. Il s’agit d’un salon privé, aménagé de façon confortable (canapé, table…) pouvant accueillir jusqu’à une dizaine de personnes. Les Coréens s’y rendent en grande majorité en groupe, que ce soit avec la famille, les amis ou bien les collègues de travail.
Les tarifs
Quand vous arrivez à l’accueil du noraebang, il faut payer une heure à l’avance. Quand celle-ci est écoulée, les machines se coupent automatiquement de façon à ce que plus personne ne puisse continuer à chanter. À vous de décider de prolonger l’expérience et de repayer une heure (ou plus) ou bien, au contraire, de partir. Vous pouvez bien évidemment dès le début payer le nombre d’heures qui vous intéresse.
En moyenne, il faut compter 20 000 wons par heure, soit 8 euros. Il s’agit d’un prix variable en fonction des établissements.
Le fonctionnement d’un noraebang
Une fois entrés dans le salon, arrive le moment de se défouler en chantant : quelle est la marche à suivre ?
L’élément crucial : le choix de la musique
Dans chaque salon, vous trouverez un ou plusieurs répertoires proposant un choix vaste et éclectique de chansons pour plaire au plus grand nombre. Bien évidemment, les noraebang proposent des musiques récentes, les « hits » du moment pour toujours fidéliser et conserver sa clientèle.
Toutes les tranches d’âge seront contentées puisque toutes les générations musicales sont représentées ; de la musique des années 70 aux petits jeunots fraîchement arrivés dans le monde de la K-pop par exemple. Outre la musique coréenne, celles japonaise, occidentale et bien d’autres sont également de mise.
Une fois la chanson trouvée dans l’annuaire, il suffit de taper le code de celle-ci (qui se trouve en face du titre) dans un boîtier pour lancer la machine. À vous par la suite de saisir le micro et de réveiller l’artiste qui sommeille en vous !
Le déroulement d’une prestation sur une musique
Après avoir sélectionné son morceau, la machine lance la musique et les paroles. Ces dernières peuvent défiler sur un écran télévisé, un mur ou bien une toile si la pièce est équipée d’un vidéoprojecteur.
Dans un même temps, la personne qui chante est enregistrée par l’ordinateur qui affiche à la fin de la performance une note, pouvant aller de 0 à 100.
Et les autres dans tout ça ?
Pas d’inquiétude pour les autres personnes venues dans le noraebang, elles ne resteront pas inactives ! En effet, des instruments de musique (essentiellement des tambourins), des perruques et autres déguisements sont proposés gratuitement afin de dynamiser l’ambiance et d’en profiter un maximum. Vous pourrez également chanter avec la personne qui a choisi la musique puisque généralement plusieurs micros sont présents dans la pièce.
Petit +
Souvent, les karaokés ont un service de restauration, vous pouvez donc commander des choses à grignoter (snacks), des boissons alcoolisées (bière et soju) ou non. Eh bien oui, chanter ça donne soif…