Ma mission aujourd’hui est de vous faire saliver, de provoquer en vous une irrépressible envie d’aller dans un restaurant coréen pour déguster un bibimbap ou de vous donner l’envie de réaliser et tester vous-mêmes la recette. Laissez-vous donc tenter par ce plat traditionnel ! C’est parti !
Le mot « bibimbap » signifie « riz mélangé ». Il combine le mot « bibim » qui veut dire « mélanger » et le fameux « bap » (que l’on retrouve dans nombreux noms de plats) qui désigne le « riz » De manière générale, le bibimbap est servi dans un bol (en pierre de préférence). Il se compose de plein de bonnes choses, du riz cuit à la vapeur assorti de divers légumes, de viande, d’un œuf et le tout mélangé avec du gochujang (pâte de piment coréen). Il peut être consommé chaud ou froid, accompagné de kimchi ou encore d’une soupe.
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Une naissance plutôt confuse
L’origine du bibimbap repose sur trois hypothèses :
- Une origine agricole : les paysans travaillant dans les champs, leurs repas devaient s’adapter à leur mode de travail. Du riz mélangé avec des légumes correspondait à ce critère car il était facile à faire et pouvait se partager dans un grand récipient.
- Une origine religieuse : lors des cérémonies des ancêtres, des offrandes étaient faites (fruits, riz, gâteaux…). Les restes étaient arrangés avec du riz et servis. Il s’agirait du bibimbap.
- Une origine militaire : pendant les batailles, les combattants n’avaient pas le temps de préparer à manger. Ainsi, ils mélangeaient le riz avec d’autres ingrédients pour faire un repas.
C’est néanmoins pour l’hypothèse des offrandes que les spécialistes culinaires penchent.
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Un plat équilibré et adaptable selon ses goûts
On ne le dira peut-être jamais assez mais le bibimbap, au même titre que le kimbap ou le kimchi, est un plat traditionnel et populaire qui ne peut être évité dans la gastronomie coréenne (comme notre bœuf bourguignon, mais c’est quand même moins sexy). On retrouve, ici, une nouvelle fois la finesse de la cuisine coréenne où se croisent le plaisir de manger et la volonté d’avoir une alimentation saine.
En effet, comme beaucoup de plats coréens, les légumes sont omniprésents ainsi que l’œuf et la viande pour les protéines et bien évidemment celui que l’on ne nomme plus, le riz. Il existe plusieurs types de bibimbap, en fonction des régions et des goûts de chacun, le plus populaire étant celui de Jeonju. Ce dernier se compose de carottes, courgettes, champignons shiitake, germes de haricots, bœuf, œuf, gochujang (qui est souvent servi à côté pour que chacun puisse mettre la quantité qui lui convient)…
Mais une nouvelle fois, il s’agit là d’une recette que l’on peut adapter à ses goûts et préférences ! Tout comme le kimbap, le bibimbap peut faire office de plat « fourre-tout ». Vous avez une aversion pour les champignons ? Pas de problème, ces derniers peuvent être remplacés par d’autres aliments convenant à vos papilles. Ainsi, il n’existe pas UNE recette de bibimbap mais PLUSIEURS. La cuisine coréenne est plutôt flexible et modulable.
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La recette
Pour ceux qui souhaiteraient se lancer dans la préparation d’un bibimbap, voici une vidéo dans laquelle vous pourrez suivre la recette, et ce à votre rythme !
Le bibimbap a donc tout pour plaire. Il fait le bonheur des yeux avec ses couleurs vives et provoque une explosion de goût dans la bouche. Alors, ça vous tente de faire votre bibimbap ?
Sources : Youtube | Easy Korean Cooking (Office du Tourisme Coréen) | Wikipédia | Ideemiam