Cet article sur la 11ème édition du Festival du Film Coréen à Paris est la deuxième partie. Pour lire la première partie, cliquez ici.
Le Festival du Film Coréen à Paris s’est déroulé du 25 octobre au 1er novembre 2016. C’était l’occasion, pour de nombreux français, de découvrir des chefs-d’œuvre du cinéma coréen, mais aussi d’assister à des avant-premières et rencontrer certains réalisateurs.
Cette année, pour la onzième édition du Festival du Film Coréen à Paris, les hiboux ont réussi à se glisser parmi le public. Voici la suite de leurs aventures.
Cet article a été écrit par deux hiboux différents : Laulilau et Littleangele.
Dimanche 30 Octobre
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Old Days de HAN Sun Hee [DOCUMENTAIRE]
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Madame White Snake de YUN Jero [DOCUMENTAIRE]
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The Tiger de PARK Hoon Jung [ACTION / AVENTURE]
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Short Cuts 2
Laulilau
Les projections Shortcuts regroupent la sélection des courts-métrages du comité de sélection du Festival du Film Coréen à Paris. Cette sélection présente une vingtaine de courts-métrages dont trois seront récompensés par le Prix FlyAsiana, le Prix Kumho Tire du meilleur scénario et le Prix Kia Motors du meilleur court-métrage d’animation.
Le comité de cette sélection explique en début de séance que cette année, le thème qui s’est imposé est celui des femmes.
- All Star de YANG Joon Tae
Quatres étudiantes répètent une pièce de théâtre écrite par leur camarade metteur en scène. Cette dernière doit choisir celle qui obtiendra le rôle principal. L’arrivée de leur beau professeur change la donne et les fait dériver de leur texte d’origine.
Bien que ce soit un court-métrage, le temps m’a paru assez long lors du visionnage. Le thème principal des femmes qui changent leur comportement face à un homme est très intéressant. Il reste cependant des longueurs dans le films qui nuisent quelques peu à l’ensemble du film. Malgré tout, les actrices se prennent au jeu et réalisent une belle performance.
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- Piano and Kid de Lee Hyumi
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Un petit garçon ne veut plus jouer de piano. Il ne veut plus apprendre et abandonne son instrument. Mais le piano n’a pas dit son dernier mot et ne compte pas le laisser partir aussi facilement…
Ce film d’animation est très beau et poétique. Il exprime les changements qu’un enfant peut traverser lors de sa croissance. Même si il est très court, ce film permet de passer un bon moment.
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- The Cockroach de Lee Jinho
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Une jeune fille invite pour quelques jours son petit-ami à passer du temps chez elle, profitant de l’absence de ses parents. Mais tout ne se passe pas comme elle l’aurait espéré : son père rentre plus tôt que prévu…
Bien que le scénario de départ soit vu et revu dans le cinéma, ce court-métrage se démarque par son humour. La jeune fille fait preuve de beaucoup d’imagination pour essayer de cacher la présence de son petit-ami. Les acteurs jouent très bien et donnent au film un côté ludique et rafraîchissant.
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- Zinnia Elegans de JEONG Chaewon & CHOE Saebomna
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Durant l’invasion japonaise en Corée, deux amants se retrouvent séparés par la guerre.
Ce court-métrage se démarque par son sérieux. Le sujet de l’invasion japonaise est omniprésent mais les réalisateurs ont fait le jeu de ne le traiter que par l’image. En effet, l’image colle parfaitement au sujet de l’occupation japonaise alors que le texte est celui d’un conte pour enfant. Ce court-métrage est donc très critique, mais le visuel splendide et le ton un peu ludique du conte pour enfant en fait un court-métrage très marquant.
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- Secret On Everyone’s Lips de TAK Sewoong
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Une lycéenne surprend le viol d’une camarade. Impuissante, elle ne réagit pas et se mure dans le silence. Progressivement rongée par la culpabilité, elle se confie à une amie. Une rumeur commence alors à se propager dans le lycée…
Ce court-métrage est très déroutant, et met le spectateur très mal à l’aise. Il dénonce la puissance des mots, la rapidité avec laquelle une rumeur peut se propager et les dommages qu’elle peut causer. C’est un film très puissant et très fort. Il pose également la question : que ferions-nous dans cette situation ?
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- Home Sweet Home de YANG Ji Hye, PARK Sung Ik, PARK Seung Ji, JOE Soo Min & LEE Seo Yeon
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Une étrange créature décide de partir à la recherche de la maison idéale. Mais son emménagement dans la nouvelle demeure de ses rêves se retrouve rapidement interrompu par un robot plutôt embêtant…
Ce court-métrage d’animation est très drôle ! J’ai totalement été plongé et emporté dans l’univers présenté. Les aventures de ce petit personnage sont très intéressantes et drôles à suivre ; le dénouement est aussi inattendu que rigolo.
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- Wake Up de YOO Jae Hyun
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Une plage, un coucher de soleil, la femme de vos rêves, la soirée parfaite… Peut-être un peu trop parfaite même… Et si tout cela n’était qu’un rêve ? Ou pire : un souvenir ? Comment faire alors pour revenir à la réalité ?
Ce court-métrage est une vraie perle. Il est très original et très bien réalisé. J’ai eu un énorme coup de coeur pour cette histoire. Celle d’un couple bloqué dans un rêve. La réalité influence d’ailleurs ce qu’il se passe dans ce rêve, et il est très drôle de voir les proportions que certains détails prennent dans le rêve. Au fur et à mesure du film, le lien qui unit les deux personnages est révélé et cela ne fait que renforcer l’histoire. Une très belle découverte.
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The World of Us de YOON Ga Eun [DRAME] (présence du réalisateur)
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Press de CHOI Jeong Min [DRAME]
Yong Il, récemment libéré après 20 ans d’emprisonnement, vit seul et travaille comme ouvrier dans une usine de pressage. Son quotidien est répétitif et anodin. Un jour, Bora, une jeune femme d’un programme d’entraide lié à l’Église, vient sonner à sa porte. Bientôt, les deux vont régulièrement passer du temps ensemble. Mais chacun comprend-il vraiment les motivations de l’autre?
Laulilau
Ce film a reçu de nombreux éloges, notamment lors du Festival du cinéma de Jeonju où il a été présenté. Néanmoins, c’est un film qui laisse une impression étrange.
Le réalisateur porte un regarde très juste sur la vitesse de l’évolution technologique. Emprisonné pendant 20 ans, Yong Il doit en effet s’adapter à la Corée du Sud actuelle qui est totalement connectée et qui vit au rythme des technologies. Il doit également réapprendre à avoir des relations humaines, et notamment avec les femmes. Même si la réalisation n’est pas exceptionnelle, le jeu de l’acteur principal est très touchant et son évolution laisse le spectateur espérer une fin heureuse. Mais celle-ci est tellement abrupte et surprenante qu’il m’a fallu attendre la fin du générique pour admettre que le film se finissait de cette façon. Cette fin inattendue est d’ailleurs la principale raison de l’impression étrange laissée par le film. Alors que le film touche à certains sujets sensibles et encore peu explorés dans le cinéma coréen, il est « gâché » par cette fin incompréhensible.
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Collective Invention de KWON Oh Kwang [COMÉDIE DRAMATIQUE]
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Dongju : The Portrait of a Poet de LEE Joon Ik [DRAME HISTORIQUE]
Littleangele
Ce film en noir et blanc est réalisé à merveille. Le résultat est magnifique. Et même si les aspects historiques et poétiques du film peuvent faire hésiter, l’ignorance du contexte ne nuit pas à la compréhension du film. Il permet même de découvrir l’occupation japonaise de la Corée et de la tension de l’époque.
Par ailleurs, les relations entre les personnages et leurs différents comportements face à une même situation sont intrigants et intéressants à découvrir. Qu’il s’agisse des rapports familiaux inter ou intra-génération, des rapports amoureux ou encore des rapports de force, tout est écrit avec subtilité et touche la sensibilité du public.
Somme toute, ce film rend compte, de façon plus ou moins réaliste, d’un pan de l’histoire coréenne peu connue du grand public, et ce, à travers les yeux d’une figure populaire.
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The Age of Shadows de KIM Jee Woon [HISTORIQUE / ESPIONNAGE]
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Reach For the Sky de CHOI Woo Young & Steven DHOEDT [DOCUMENTAIRE]
SKY est l’acronyme désignant les trois plus prestigieuses universités coréennes. Pour les lycéens, c’est le graal qu’un faible pourcentage d’entre eux seulement parviendra à atteindre. Pour cela, il leur faut obtenir la meilleure note possible au Suneung, l’examen d’entrée à l’université. Une année entière consacrée aux révisions, une année pendant laquelle les réalisateurs vont suivre des lycéens, parents et professeurs pour observer les mécanismes de l’éducation coréenne.
Laulilau
Ce documentaire fait partie de ceux qui laissent une trace profonde dans votre esprit. Pour nous, Français, le Suneung peut être comparé au baccalauréat sur la forme. Sur le fond, tout est différent. Le baccalauréat est loin d’avoir la même importance et le même impact en France. D’ailleurs, une série de questions-réponses avec une Coréenne, à la fin de la projection, a permis de comprendre que beaucoup de Français dans le public se sentaient quelque peu désolés pour les Coréens. Car cette société très compétitive les oblige à l’excellence pour réussir. Reach For the Sky est édifiant, il nous fait prendre conscience de la chance que nous avons d’étudier en France. Même si les Français savent qu’il faut travailler pour réussir, la pression sociale n’est pas aussi importante que celle qui est montrée dans ce documentaire. Il est criant de réalisme et assez effarant alors même qu’il enjolive un peu la réalité. En effet, les étudiants suivis dans ce documentaire ne représentent qu’une infime partie des étudiants coréens, puisque sur trois des cas présentés, deux réussissent à s’en sortir. Le documentaire ne s’intéresse pas aux étudiants qui échouent à l’examen et qui n’ont pas les moyens de redoubler pour retenter leur chance. Malgré ce point de vue un peu trop idéaliste, je recommande à tout le monde de visionner ce documentaire.
Littleangele
Voici là un documentaire qui rend compte d’une réalité que les téléspectateurs pensent connaître. Mais au fur et à mesure des témoignages, le public s’aperçoit qu’il a sévèrement sous-estimé la situation réelle. Alors qu’à 18 ans, environ, les jeunes Français se préparent « juste » pour les épreuves du baccalauréat, la jeunesse coréenne est engagée dans une course effrénée pour intégrer la meilleure université possible, dans un contexte qui semble mentalement bien plus éprouvant. En effet, au regard de la mentalité coréenne, la réussite scolaire est une obligation et une condition sine qua non d’un « beau futur », de quoi ajouter une pression supplémentaire à ces jeunes déjà éprouvés par le fait même de passer un examen.
Par ailleurs, ces examens d’entrée à l’université en Corée du Sud, c’est carrément une affaire d’état : la police et les pompiers font office de taxi lorsque la situation le requiert, et même les avions sont priés de ne pas décoller durant une période de temps précise lors d’une épreuve ! Cependant, cette année stressante est enjolivée dans le documentaire qui n’expose que des élèves n’ayant pas vraiment échoué à leur examen, ce qui est loin d’être le cas pour tout le monde. On regrette donc une vision un peu plus critique de tous les aspects de la situation.
Lundi 31 Octobre
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Weekends de LEE Dong Ha [DOCUMENTAIRE]
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Courts portraits de YOON Ga Eun [DRAME]
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Madame B, histoire d’une nord-coréenne de YUN Jero [DOCUMENTAIRE]
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The World of Us de YOON Ga Eun [DRAME] (présence du réalisateur)
Littleangele
Un film d’une grande sensibilité qui traite d’un sujet de plus en plus dénoncé : l’ostracisme chez les jeunes enfants. Ici, il est encore une fois montré que les enfants peuvent être innocents tout comme ils peuvent être cruels. Et avec un peu de recul, on réalise l’impact de la société sur chacun d’entre nous. Beaucoup peuvent s’y identifier, et d’autant plus lorsque la solitude est familière. La fin m’a vraiment marquée, de par son réalisme et sa simplicité. Au final, on ressort de la séance un peu nostalgique et mélancolique, pas vraiment triste mais pas heureux non plus. Par ailleurs, la réalisation est cinématographiquement très touchante, avec un fond musical doux, parfois absent, ce qui rend le film encore plus réel et tangible. Magnifique.
Session Q&A :
> Transcription des questions et réponses avec la réalisatrice dans un article à venir.
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Inside Men de WOO Min Ho [THRILLER]
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Seoul Station de YEON Sang Ho [ANIMATION / FANTASTIQUE]
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Shorts Cuts 3
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Dernier Train pour Busan de YEON Sang Ho [ACTION, HORREUR]
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The Truth Beneath de LEE Kyoung Mi [THRILLER] (présence du réalisateur)
Littleangele
Cette réalisation est très intense grâce à une histoire dont la progression ne fait qu’accélérer, à un fond sonore omniprésent ainsi qu’à un visuel souvent chargé et vertigineux. Ce drame traite de plusieurs sujets tabous, et celui qui est le plus problématique n’est pas celui auquel le public pense (plus de détails dans la session Q&A avec la réalisatrice). Outre un casting exceptionnel et une Son Ye Jin remarquable, les techniques cinématographiques utilisées ici sont plutôt particulières : de nombreux jeux entre l’avance rapide et le ralenti, un flashback progressif, etc. Tout cela tient le public en haleine tout au long du film, personne n’a le temps de se reposer jusqu’à la fin, apogée de l’histoire. Un film à la limite du noir, à l’histoire qui peut paraître cliché mais qu’il fait bon de visionner.
Session Q&A :
> Transcription des questions et réponses avec la réalisatrice dans un article à venir.
Mardi 1er novembre
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Project Get-Up and Go de LEE Keun Woo [COMÉDIE]
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Old Boy de PARK Chan Wook [THRILLER]
À la fin des années 80, Oh Dae Soo, marié et père de famille, est kidnappé puis séquestré dans une pièce qu’il ne quittera pas pendant quinze années. Pendant sa séquestration, il apprend l’assassinat de sa femme, un meurtre dont il est le suspect n°1. Un beau jour, ceux qui le retenait captifs le relâchent. Dae Soo va s’employer à découvrir pourquoi il avait été kidnappé, et pourquoi il est, aujourd’hui, de nouveau libre.
Laulilau
Ai-je encore besoin de vous présenter ce classique du cinéma coréen, primé à Cannes en 2004 ?
Old Boy est un film assez étrange mais bouleversant. Il est puissant et conte l’histoire d’une vengeance. En effet, alors que le spectateur pense assister à la vengeance de Oh Dae Soo alors qu’il recherche pourquoi il a été enfermé, rapidement, une deuxième histoire de vengeance fait son apparition. Or, en plus d’être assez dérangeante, elle pose la question du poids des mots et des actes dans la vie d’autrui ; de simples mots, une simple confession peut peser sur la vie d’autres personnes, surtout lorsque la rumeur s’en mêle. Mais si ce film est aussi étrange, c’est qu’il aborde le sujet de l’insceste qui reste tabou et assez peu abordé en France. Park Chan Wook n’a en tout cas pas eu peur de choquer et a réussi un pari risqué avec ce film, d’autant plus que la fin sème le doute sur le film entier. Oh Dae Soo a-t-il réellement vécu tout cela ou est-ce ce qu’il imagine sous hypnose ?
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Asura : The City of Madness de KIM Sung Soo [SUSPENSE]
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Old Days de HAN Sun Hee [DOCUMENTAIRE]
Laulilau
Old Days est en fait un reportage sur le film Old Boy. Prévu au départ comme un bonus intégré au DVD, il s’est révélé tellement intéressant, qu’il a commencé à être projeté dans les festivals pour montrer les dessous du tournage au public.
Ce film a rapidement été considéré comme une masterclass sur le cinéma coréen. En effet, de nombreux acteurs, techniciens et évidemment le réalisateur Park Chan Wook se prêtent au jeu de l’interview. Certaines scènes du film sont décortiquées, étudiées et expliquées. Les interviews ont, pour la plupart, lieu dix ans après la sortie officielle dans les salles coréennes. C’est donc l’occasion pour les différents intervenants de se remémorer de bons souvenirs, mais également d’essayer de comprendre la magie qui s’est opérée, permettant l’obtention du Grand Prix de Cannes. Cette récompense revêt, en effet, une grande importance car c’est la première fois qu’un film coréen obtenait une récompense internationale de ce genre.
Old Days est donc rapidement devenu prisé par ceux qui cherchaient et cherchent encore à décortiquer le phénomène.
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Cérémonie de clôture : Worst Woman de KIM Jong Kwan [COMÉDIE]
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La journée d’Eun Hee aurait dû être simple, aujourd’hui. Mais trois hommes vont croiser son chemin et bouleverser ses plans : un auteur japonais de passage à Séoul pour fêter la sortie de son roman rencontré par hasard ; son petit-ami, star de la télévision, avec qui elle a rendez-vous et un ancien amant inattendu, qui risque bien de gâcher sa journée.
Laulilau
De tout le Festival du Film Coréen à Paris, c’est le film qui m’a le moins plu. Était-ce parce que la sélection du festival était très sombre ? Ou encore parce qu’après avoir vu tant de films, je n’étais pas dans les meilleures conditions pour apprécier ce film ?
Toujours est-il que même s’il est frais, agréable et assez drôle, les longueurs se font cruellement sentir. Ma voisine s’est même endormie, ses ronflements venant troubler la tranquillité des personnes alentours.
Les plans de Worst Woman sont cependant magnifiques. Le réalisateur, présent lors de la séance, a expliqué en début de projection qu’il avait souhaité mettre en avant un autre aspect de Séoul. La capitale sud-coréenne fourmille, en effet, de petites ruelles qui permettent d’échapper au capharnaüm urbain. Et ce sont ces ruelles, ainsi que les parcs, qui sont mis en avant dans le film. Cela donne un cadre de vue très bucolique.
Bilan de la 11ème édition Festival du Film Coréen à Paris
Littleangele
Le FFCP m’aura fait découvrir des films qui, au premier abord, ne sont pas les premiers qui m’auraient intéressés. En effet, ce fut l’occasion de découvrir plusieurs genres et histoires venus d’autres horizons, et même d’entendre la réalité retranscrite dans ces films à travers les réponses directes des réalisateurs. Ce fut donc une chance inouïe que de pouvoir assouvir ma curiosité et d’en apprendre davantage sur certaines productions. Et quand bien même ce n’était « que » de simples séances, je n’en ressors point déçue. C’est une expérience à réitérer l’année prochaine si la possibilité se présente. D’autant plus que les organisateurs ont fait au mieux, et, malgré quelques frustrations ici et là, le staff était très à l’écoute. Tout était ordonné nous donnant, au final, un événement que je recommande absolument ! (Ma plus grande surprise restera toutefois la popularité de l’événement. Je ne m’attendais absolument pas à un tel monde ni à de si longues files d’attente. Quel plaisir que de voir le cinéma coréen attirer une telle foule !)
Laulilau
Ce festival aura été une expérience très riche. Même si je dois reconnaître que c’est un marathon cinéma plutôt compliqué à gérer d’un point de vue physique (d’où ma pause pendant toute la journée du lundi 31 octobre) ce festival a été un pur bonheur. Le Festival du Film Coréen à Paris m’a en effet permis de découvrir moults films plutôt compliqués à trouver de façon légale en France. En effet, cette sélection très diversifiée m’a permis de découvrir des acteurs et des réalisateurs très talentueux. J’ai également exploré un peu plus la culture coréenne grâce à la pluralité des points de vue.
La sélection, réalisée par le comité du festival, a tout à fait tenue ses promesses et j’ai pu visionner de très beaux films sur grand écran. De nombreuses avant-premières ont également eu lieu. Cela a renforcé ce sentiment d’être privilégiés, sentiment que le staff et les bénévoles ont su entretenir. Mais surtout, il y a eu des invités prestigieux, venus avec une même passion, une même envie de partager le cinéma coréen et un même plaisir de découvrir des salles combles pour leur venue. Car cette 11ème édition du Festival du Film Coréen à Paris a été marquée par des files interminables qui ont mis en avant l’essor que connaît le cinéma coréen en France. L’organisation a d’ailleurs eu beaucoup de peine à faire face à cette affluence inattendue dans le petit cinéma Publicis. Néanmoins, leur efficacité et leur réactivité ont permis à ce festival de rencontrer un succès considérable.
Source : Site du FFCP
Article rédigé par Laulilau.