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Sommaire :
- page 1 : L’exposition Révélations
- page 2 : Chung Hae Cho, le maître de la laque
- page 3 : Les hanji de Lee Young Soon
- page 4 : Les Cailloux nacrés de Hwang Sam Yong
- page 5 : Lee Gee Jo, l’amoureux de la porcelaine blanche
- page 6 : Bae Se Jin, quand la porcelaine rencontre Beckett
- page 7 : Le céladon contemporain de Lee Ka Jin
- page 8 : Les jarres de fer de Cheon Woo Seon
- page 9 : La vaisselle en métal de Kim Seo Yoon
- page 10 : Kim Bo Yeon et son mobilier trompe-l’œil
- page 11 : Les bijoux de soie de Won Jae Sun
- page 12 : Park Ji Eun, lorsque le métal est organique
- page 13 : Kim Yong Joo, la reine du velcro
- page 14 : Les délicats bijoux de Chung Jeemin Jamie
- page 15 : Kang Mi Na, l’art du Hansan Moshi revisité
- page 16 : Les insectes en métal de Lim Jong Seok
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Les délicats bijoux de Chung Jeemin Jamie
Exemple des travaux antérieurs de Chung Jeemin Jamie
Aussi diplômée du pôle de métallurgie de l’université de Kookmin, Chung Jeemin Jamie (정지민) est une joaillière Sud-Coréenne. À l’origine, l’artiste fabriquait des bijoux aux formes organiques. Durant l’exposition Révélations, elle a décidé d’exposer son tout nouveau sujet d’exploration : les pétales. En utilisant un matériaux rigide et lourd pour représenter un objet léger et souple, Chung Jeemin Jamie cherche à montrer les sensations opposées qu’elle provoque par son œuvre. Sur la scène internationale, elle a participé aux expositions Maison & Objet à Paris, Collect à Londres, Korea Now à Paris et JOYA en Espagne.
« Dans mes travaux antérieurs, je cherchais à exprimer la nature au travers de la forme et des changements structurels. Une plante grandit et devient un bijoux d’art mobile. Par la suite, j’ai voulu aborder une autre approche des travaux que je créais. Je me suis davantage concentrée sur l’improvisation des idées dans mes bijoux artistiques. Les œuvres que je voulais présenter sont un reflet de moi révélant, en partie, les moments de ma vie. J’aime créer et montrer mes croyances et mes valeurs tout au long de mon travail. Un jour, une idée m’avait rendue curieuse de l’existence de l’inexistant. J’ai alors commencé à travailler sur la forme inexistante qui peut être traduite en donnant des limites aux changements irréguliers. Ce thème m’a mis au défi d’exprimer ma propre façon de penser. J’étais fascinée par l’existence de l’invisible. Il ne montre clairement pas l’existence en elle-même, mais elle se révèle par d’autres formes. »
Photographie extraite du livre de l’exposition – tous droits réservés à KCDF
Sources : Korea Craft & Design Foundation – 2017 Révélations |Klimt02 – Chung Jeemin Jamie