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Sommaire :
- page 1 : L’exposition Révélations
- page 2 : Chung Hae Cho, le maître de la laque
- page 3 : Les hanji de Lee Young Soon
- page 4 : Les Cailloux nacrés de Hwang Sam Yong
- page 5 : Lee Gee Jo, l’amoureux de la porcelaine blanche
- page 6 : Bae Se Jin, quand la porcelaine rencontre Beckett
- page 7 : Le céladon contemporain de Lee Ka Jin
- page 8 : Les jarres de fer de Cheon Woo Seon
- page 9 : La vaisselle en métal de Kim Seo Yoon
- page 10 : Kim Bo Yeon et son mobilier trompe-l’œil
- page 11 : Les bijoux de soie de Won Jae Sun
- page 12 : Park Ji Eun, lorsque le métal est organique
- page 13 : Kim Yong Joo, la reine du velcro
- page 14 : Les délicats bijoux de Chung Jeemin Jamie
- page 15 : Kang Mi Na, l’art du Hansan Moshi revisité
- page 16 : Les insectes en métal de Lim Jong Seok
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Lee Gee Jo, l’amoureux de la porcelaine blanche
Exemple d’œuvre réalisée par Lee Gee Jo
Artiste et professeur, Lee Gee Jo (이기조) s’est spécialisé dans la maîtrise de la porcelaine blanche qu’il enseigne à l’université de Chung-Ang. Durant ses études, il a fait de nombreuses recherches documentaires et expérimentales sur la porcelaine à l’époque de Joseon. Depuis 2003, il a développé une nouvelle technique pour façonner ses objets. Il fabrique des plaquettes qu’il découpe puis assemble pour créer des œuvres en volume à la structure architecturale.
Qu’est-ce que la céramique blanche ?
Il y a des arts qui symbolisent des époques. Parmi les artisanats coréens, la céramique blanche est emblématique de la période de Joseon (1392-1910). Sa blancheur épurée et ses lignes austères étaient appréciées pour représenter la frugalité et le pragmatisme, deux valeurs du confucianisme de l’époque. À travers les cinq cents ans de règne de la dynastie Yi, la céramique blanche a beaucoup évolué, en fonction des goûts et des interprétations des valeurs confucianistes, propres à chaque génération. Un article plus complet et approprié vous sera proposé pour découvrir cet immense pan de l’artisanat coréen.
« Le procédé entier devient un processus structurel.
À la fin, il devient une image architecturale »
Lee Gee Jo présente son travail comme découlant d’un processus « sans idée ni esquisse ». Il associe des plaquettes d’argile les unes aux autres de manière spontanée. Petit à petit, l’objet prend forme. Son procédé est davantage centré sur la structure intuitive ce qui lui permet d’inventer des céramiques très novatrices tout en étant dans la tradition de la céramique blanche de Joseon.
Vidéo de promotion de l’artisanat coréen – Lee Gee Jo apparait à 5:37
Source : Korea Craft & Design Foundation – 2017 Révélations