Aujourd’hui on va parler d’un manhwa. Et pas n’importe lequel ! Il s’agit de mon premier manhwa, découvert grâce à une amie, qui m’a littéralement retournée. On passe par toutes sortes d’émotions à travers ces 368 pages. Je ne vais pas m’attarder d’avantage, je vous encourage à lire mon avis à la fin de l’article ! C’est parti pour « Le goût du kimchi » !
Résumé
« Le goût du kimchi » est un manhwa sorti le 4 janvier 2017. Il est disponible en français aux éditions Sarbacane. En voici le résumé :
Madang et sa femme viennent d’avoir un bébé. Comme de nombreux jeunes parents, ils cherchent et trouvent la maison de leurs rêves, à la campagne, loin du brouhaha (et des loyers prohibitifs) de la capitale. Mais en tant que « premier fils », il est du devoir de Madang de veiller sur ses vieux parents qui survivent dans un sous-sol miteux de Séoul.
Deux mondes s’affrontent, celui, lumineux, des jeunes parents modernes et joyeux, pleins d’espoir en l’avenir, et celui, traditionnel et sombre, de parents vieillissants. Son enfance remonte doucement à la surface, Madang se souvient de sa mère jeune et pleine de vie, si âgée et diminuée aujourd’hui ; il se rappelle aussi de son père, dur et distant lorsque son fils était petit, et qui a sombré dans l’alcoolisme depuis.
Il essaie de protéger et préserver ses « deux familles » au mieux, sans en délaisser aucune. Pas facile d’être tout à la fois bon père, bon mari et bon fils… Et si la cuisine était le liant qui pouvait adoucir tout cela ?
Mon avis
Comme je l’ai dit en introduction il s’agit de mon premier manhwa. Et quel manhwa ! Une première fois que je n’oublierai pas. Je ne m’attendais pas à de tels effets à la lecture de ce livre. On passe du rire aux larmes à mesure que l’histoire avance.
Malgré ses dessins qui peuvent paraître enfantins « Le goût du kimchi » traite de sujets assez sérieux (et parfois douloureux). En effet le héros, Madang, assiste impuissant au vieillissement de ses parents. Malgré tout il s’efforce d’instaurer une certaine distance entre eux et son foyer afin de le préserver. On le voit donc confronté à un cruel dilemme : assister ses parents malades vivant dans la misère ou préserver l’équilibre de son foyer qu’il a cherché toute sa vie? A première vue, Madang peut sembler égoïste mais les nombreux flashbacks permettent de comprendre davantage le héros.
Pour apprécier « Le goût du kimchi » il ne faut pas s’arrêter aux dessins qui peuvent sembler simplistes comparés à d’autres œuvres. Il faut vraiment se plonger dans l’histoire de cette petite famille. L’univers peut être déroutant également. En effet, les héros semblent vivre en orbite alors que Séoul est restée sur terre, dans la pénombre. Je conseille ce manhwa à tous les amateurs de tranches de vie et de cuisine ! Car la cuisine tient une place importante dans l’histoire. Elle lie les héros. Et si c’était la cuisine qui adoucissait les mœurs, non pas la musique? Préparez les mouchoirs, le kimchi ça pique les yeux !