Écrit par Kang Min Jeong et Edouard Lekston, Le mystère de Jeju est un conte bilingue coréen-français publié aux Éditions L’Harmattan en 2014.
Résumé
« Un jour, Song-Hee se perd dans la forêt de l’île de Jeju avec son cochon Khoul-Khoul… Qui vont-ils rencontrer ? »
Mon avis
D’abord, je voudrais vous parler des illustrations. Il y a une carte de la Corée au début du livre qui est joliment réalisée. Je la trouve très utile pour les personnes ne connaissant pas ou peu la Corée, surtout pour les enfants. Cela leur permet de situer le conte et de mieux le comprendre. Toutes les illustrations sont jolies et apportent des informations sur les conditions de vie des Coréens. Le mystère de Jeju est une passerelle vers la culture de l’île et de la Corée, et une atmosphère un peu magique y règne. Le lexique illustré à la fin est aussi une bonne idée pour en savoir plus sur les mythes et comprendre certains termes coréens.
De plus, ce petit livre est bilingue : le texte y est écrit en coréen et en français. Je trouve ce choix judicieux car un conte pour enfants n’est pas difficile à lire et à comprendre. C’est donc un bon support pour les débutants dans l’apprentissage du coréen ou du français.
Cette histoire m’a beaucoup plu, je pense lire plusieurs contes pour enfants désormais. Pour compléter mon avis, j’ai décidé de faire lire ce livre à un enfant. Je lui ai ensuite demandé ce qu’il en pensait :
« L’histoire est bien même si j’ai eu un peu peur mais heureusement, tout se finit bien. Tu vois, c’est facile et court à lire. J’aime bien voir les textes en coréen. Les dessins sont jolis, surtout le petit cochon qui est trop mignon ! »
« C’est alors que surgit du fond des bois une énorme silhouette. » p9
Les Dolharubang, le symbole de l’île de Jeju
Les Dolharubang -돌하르방 en coréen- (aussi surnommés « grands-pères »), visibles sur la couverture du livre, sont le symbole de Jeju. Ce sont de grands personnages sculptés dans la pierre. Il y en a une cinquantaine sur l’île. Très peu d’archives mentionnent l’origine de ces pierres donc les chercheurs ne connaissent pas exactement leur signification.