Le parapente fait partie des activités à sensations fortes. Cette caractéristique s’avère parfaite pour les amateurs en quête d’aventures. Ceux-ci recherchent sans relâche une nouvelle pépite à raconter à leurs amis restés en France et ces derniers n’auraient probablement pas considéré la Corée du Sud comme un pays aux nombreuses expéditions.
Après l’exploration des eaux coréennes, oserez-vous visiter le pays par le ciel ?
Qu’est-ce que le parapente ?
Le parapente appartient à la famille des aéronefs. Ce moyen de transport permet aux humains de s’élever dans les airs et de s’y déplacer.
Cet appareil est composé d’une aile, également nommée voile, à laquelle est suspendue la sellette par des suspentes. Cette dernière occupe une place importante dans l’équipement. En effet, son but consiste à protéger le conducteur et à lui transmettre les informations concernant la masse de l’air, notamment.
Aussi, le pilote dispose de deux commandes pour lui permettre de manœuvrer : l’une se trouve à ses pieds où il peut accélérer, et l’autre à sa main. Un parachute de secours est intégré à la sellette ou en poche ventrale.
Contrairement aux idées reçues, ce sport ne représente pas un risque pour l’utilisateur. L’apprentissage du vol en parapente engage la personne à connaître les enjeux et maîtriser les techniques. De plus, l’expérience ne cesse de s’accentuer grâce aux phénomènes physiques inhabituels vécus et avec les échanges entre les nouveaux élèves et les professionnels du parapente.
Pour pratiquer ce sport, il faut veiller à ne pas franchir les limites, porter un casque lors de l’expédition et être en bonne condition physique.
Le baptême de l’air en parapente
Après avoir les informations sur ce sport, le voyageur souhaite réaliser seul ou accompagné de sa famille ou de ses amis un baptême de l’air en parapente. Néanmoins, il ignore où le faire et les tarifs appliqués. Voici donc quelques informations.
L’expérience dure une quinzaine de minutes et se fait avec un moniteur expérimenté. Bien sûr, le port du casque est obligatoire. Il est nécessaire d’être en bonne condition physique, de posséder des chaussures qui tiennent bien et d’avoir bien mangé le matin même.
Le baptême de l’air en parapente à Jeju
L’île de Jeju, sans entrer dans de plus amples détails, est un petit coin de paradis où se trouvent le Musée Play Kpop, des endroits tenus par des célébrités, des sirènes et le célèbre Mont Hallasan. Le voyageur admirera mers et montagnes au cours du vol.
Le baptême de l’air en parapente à Danyang
À Danyang, il existe de nombreuses activités à tester telles que la randonnée, la baignade, la descente en luge, et bien sûr le parapente, l’expédition qui nous intéresse plus particulièrement. Là-bas, le voyageur apercevra au cours de son vol les arbres entourés par la rivière Nam. De plus, le vent se présente fréquemment au sein de la région, permettant de visiter le pays plus de 300 jours par an.
Informations utiles :
- Lien du site
- Il est préférable de réserver à l’avance
- Tarif pratiqué : 105 000 wons la journée (environ 90 euros)
- De Séoul à Danyang : il faut prendre le terminal des bus Dong en direction de Mapo. Le trajet dure environ 2 heures 30 et coûte 12 200 wons (environ 10 euros)
Le baptême de l’air en parapente à Busan
Busan, grande ville portuaire de Corée du Sud, ambitionne plusieurs sports nautiques et aériens, comme le parapente. Entre terre et mer, le touriste verra les surfeurs et amateurs de planche à voile voguer sur l’eau tandis que lui les survolera dans les airs.
Informations utiles :
- Lien du site
- Il est préférable de réserver à l’avance
- Tarif pratiqué : 100 000 wons la journée (environ 80 euros)
- De Séoul à Busan : deux options sont proposées pour ce trajet. La première est d’emprunter le KTX, l’équivalent de notre TGV ; le trajet coûte 44 800 wons (environ 35 euros). La seconde est de partir de Yongsan et de s’arrêter une fois en sortant du KTX à Cheonan pour prendre le SRT, le nouveau service des trains à grande vitesse
Le baptême de l’air en parapente au mont Jangamsan à Pyeongchang
L’hiver dernier, le district a accueilli les Jeux olympiques 2018 ; il s’y trouve aussi une ferme d’élevage de moutons à Daegwallyeong. Là-bas, grâce à l’altitude et la direction du vent, les amateurs de parapente peuvent pratiquer leur sport favori tout au long de l’année. Les visiteurs auront alors la chance de visiter le centre-ville et la rivière de Pyeongchang de haut.
Informations utiles :
- Adresse : Pyeongchang-gun Pyeongchang-eup Yeoman-ri San 46
- De Seoul à Pyeongchang : il faut prendre le bus interurbain en direction de Pyeongchang. De là, il est préférable de monter dans un taxi afin d’aller au mont Jangamsan.
Comment se passe un stage d’initiation de parapente ?
Depuis son baptême de l’air en parapente lors de son voyage en Corée du Sud, une idée trotte dans la tête du voyageur en quête d’aventures : il souhaite expérimenter à nouveau cette sensation forte vécue auparavant.
Pourquoi ne pas s’inscrire à un stage d’initiation en France ?
La formation s’étend en général sur cinq jours et se divise deux parties : une théorie suivie d’une pratique. Elle se déroule dans une école de la Fédération Française de Vol Libre. L’adhésion doit être réalisée au sein d’une des administrations fédérées. Cette dernière garantit au nouvel élève un cadre sécurisé, et notamment une charte éthique. Le tarif varie de 500 à 600 euros selon la saison.
Le but est que l’étudiant réalise ses premiers vols en solo à la fin de la formation, encadrés par des moniteurs professionnels et avec du matériel prêté par l’école.
Le début de l’apprentissage
Dans un premier temps, le groupe composé d’une dizaine d’élèves se trouve sur une petite pente. Ils apprennent les bases du parapente, comme le gonflage de l’aile durant lequel ils doivent courir tout en gardant la voile levée au-dessus de leur tête vers la direction choisie. Cette répétition permet de ressentir les sensations afin de diriger et de piloter au mieux l’aile.
Quant à la partie théorique, elle consiste à connaître les nombreuses consignes, le fonctionnement de l’appareil et la météo. Cette dernière est un élément important à prendre en compte avant tout vol. En effet, une vitesse de vent trop élevée peut annuler l’exploration de la terre par le ciel.
Un, deux, trois sauts dans le vide
Les journées s’enchaîneront et l’expérience acquise au cours de la formation grandira. L’élève commencera petit à petit à s’élever au-dessus de la terre ferme durant une courte durée qui s’allongera au fur et à mesure des entraînements.
La personne en quête de sensations fortes connaîtra alors son ascension lorsque viendra le grand jour, le moment où il décollera et atterrira dans des zones aussi larges que dégagées.
Le grand vol
Néanmoins, la peur s’immisce dans le corps de l’élève quand le moniteur lui annonce qu’il est prêt pour son premier grand vol. Après un passage par la piste d’atterrissage afin d’y repérer les lieux, il monte dans le camion en route vers celle du décollage. Là, les participants se repassent les jours précédents où ils gonflaient leur voile.
À ce moment-là, la plupart prennent conscience de ce qu’ils vont vivre prochainement. Heureusement, les moniteurs ne les laissent pas totalement seuls face à eux-mêmes : ils les guident à l’aide d’une radio. Tous deux se trouvent à une piste chacune.
Cette assistance diminue au fur et à mesure des vols, alors que les étudiants continuent d’apprendre d’autres techniques telles que le virage à 90°.
Le baptême en parapente : l’avis d’un hibou breton en quête de sensations fortes
Le 26 juin 2016 matin à Paimpol, mon frère, ma mère et moi nous sommes lancés dans le ciel chacun notre tour accompagné d’un professionnel.
Nous avions réservé ce vol quelques semaines à l’avance. Néanmoins, nous n’étions pas certains la veille de pouvoir voler en parapente. Tout dépendait de la vitesse du vent et d’autres indicateurs.
Le début d’un rêve
Comme cité plus haut, nous étions tous les trois en bonne condition physique, nous portions de bonnes chaussures et surtout, nous avions bien mangé au petit matin. Peut-être est-il aussi conseillé d’amener une paire de lunettes de soleil afin de ne pas être gêné par celui-ci.
Cependant, je ne peux vous mentir : je stressais en arrivant. J’avais peur de ne pas réussir le démarrage ou de ne pas courir assez vite. Pensées sûrement stupides, mais incontournables. Cela dit, le professionnel m’a rassurée sur ce que nous allions vivre. Je devais juste profiter du spectacle pendant qu’il conduirait le parapente.
L’envol tant attendu
C’est d’ailleurs ce qu’il s’est passé après avoir été mise dans la sellette, avoir enfilé le casque et essayé de courir pour nous envoler. Contrairement à mon frère, je n’ai pas eu la chance de tester les virages à 90 degrés car j’étais moins à l’aise que lui, là-haut, dans les airs et les pieds dans le vide.
Je n’ai pas vu le temps passer, j’admirais simplement le paysage. Puis est venu le temps de l’atterrissage, le retour sur la terre ferme et la clôture d’un rêve. À ce moment-là, je devais juste rester tranquille et poser mes pieds. Je me suis ensuite extirpée de la sellette et ai attendu le retour de ma famille.
Merci
Ces quinze minutes m’ont procuré un tel plaisir que je m’en souviendrai encore longtemps. Je ne peux donner de mots à cette expérience tant je l’ai adorée. Le sentiment ressenti est tout simplement indescriptible. De plus, je ne remercierai jamais assez ma mère de nous y avoir amenés (si jamais l’un de vous deux passe par là, merci ; cet article vous est en partie destiné).
Sources : Thang-ka | Green Tape on the walls | Bera et ses amis | mathilderella | Visit Korea : Jéju | Visit Korea : Corée Carte
Article de Morgane Perro.