Il y a quelque temps, nous vous avions présenté quelques titres de guides touristiques sur Séoul et la Corée du Sud. Et plus récemment un ouvrage, alliant culture et tourisme, vous invitant à découvrir la Corée sous un nouveau jour : Quelque chose de Corée du Sud d’Élise Ducamp, sorti en 2018. Cette année encore, l’offre éditoriale, notamment les éditions Cosmopole, nous propose un nouvel ouvrage dédié au pays du Matin frais, le Dictionnaire insolite de la Corée du Sud écrit par Cédric du Boisbaudry. Ce dernier a enseigné le français à l’Alliance française puis à l’université et désormais dans un lycée international en Corée. Il est donc témoin des transformations que le pays vit au quotidien.
✺ Présentation du livre et de son contenu
« La Corée du Sud déconcerte assurément. Dans ce pays à la croissance exponentielle, tout va vite, dans un tourbillon de lumière et de bruits. On en connaît la K-pop, qui déferle sur la jeune génération. Mais sait-on que, lors des épreuves orales du baccalauréat, les avions ont interdiction de voler, que l’on peut traverser une ville de long en large sans perdre de vue une église et qu’au Pays du Matin clair les ventilateurs sont associés à un danger de mort ? Ici, la division du pays semble n’être qu’un lointain souvenir, que seules les bases américaines et la DMZ rappellent. Conjuguant de manière étonnante modernité et tradition, la Corée du Sud ne peut être… qu’insolite. » (4e de couverture.)
Le livre se présente sous la forme d’un dictionnaire, suivant l’ordre alphabétique, de A à Z. Oscillant entre culture et tourisme, ce dictionnaire insolite de la Corée du Sud aborde de nombreux sujets et termes en lien avec la vie quotidienne coréenne, certains connus au bataillon et d’autres plus méconnus. Je vous propose de découvrir les « définitions » de deux mots pour vous donner un aperçu du contenu du livre.
Aéroport : Le principal aéroport est construit sur une plateforme artificielle entre deux petites îles, à l’ouest de la ville d’Incheon et à moins de 50 kilomètres de Séoul. L’aéroport d’Incheon, c’est son nom, est régulièrement classé dans le top 3 des meilleurs du monde. Salles de prières, d’allaitement, aires de jeux, parcours de golf, cinéma, piste de patinage sur glace, casino et même jimjil bang font partie du décor. Les files d’attente sont réduites au maximum et, des toilettes aux salles d’embarquement, la propreté est exemplaire. Accessible par le métro, il existe également de nombreux bus « limousine », particulièrement confortables, qui desservent tous les quartiers de Séoul en moins d’une heure pour les plus proches. Il est également considéré comme l’un des plus propres du monde.
Dokdo : Dokdo, Takeshima, Rochers Liancourt : trois noms et une polémique pour quelques rochers arides et escarpées, situés dans la mer de l’Est (ou mer du Japon selon les atlas, autre polémique…), à 87 kilomètres au sud-est de l’île d’Ulleung. Ces îlots sont revendiqués par le Japon sous le nom de Takeshima et par la Corée du Sud sous celui de Dokdo. Internationalement, ils sont connus sous celui de Rochers Liancourt (du nom du baleinier français qui les approcha en 1849). Le sujet est très sensible, car il fait partie des nombreux points de discorde avec le Japon. Ce fut le premier territoire annexé par l’empire colonial japonais en 1905. Et en 1945, rien n’a été tranché. La revendication soulève des enjeux économiques (liés à la zone de pêche et à la possible présence de gaz naturel) et stratégiques, mais elle est surtout un symbole politique. Les nommer autrement que Dokdo est très mal perçu en Corée et la lutte pour cette reconnaissance est très active. Dokdo n’est occupé que par une poignée de garde-côtes coréens et par un couple qui habite le phare. Si Tokyo demande depuis 1954 un règlement de la question auprès de la Cour internationale de justice, Séoul refuse.
Concernant sa forme, le dictionnaire est d’un format « poche » puisqu’il ne fait que 17 cm, donc facile à glisser dans son sac ou sa valise.
✺ N/Vos avis sur ce dictionnaire
Yerim : « Un joli petit dictionnaire atypique qui peut être utilisé comme guide de voyage (les PC Bang, les DVD Bang, la DMZ…) et qui nous en apprend beaucoup sur la vie en Corée et ses us et ses coutumes (les ajumma, le makgeolli, le konglish…). Une lecture agréable qui peut être interrompue à tout moment sans qu’on perde le fil, puisqu’il s’agit de définitions. Personnellement, j’aurais aimé avoir quelques photographies ou autres illustrations à certains moments pour avoir un visuel des choses comme pour le dancheong par exemple ! » ★ ★ ★ ★ ★
N’hésitez pas à partager avec nous ce que vous avez pensé du Dictionnaire insolite de la Corée du Sud de Cédric du Boisbaudry si vous l’avez eu entre les mains. Ce qui vous a séduit, ce qui vous a moins plu, s’il vous a aidé lors d’un de vos voyages, etc.
✺ Informations complémentaires
- Titre de l’ouvrage : Dictionnaire insolite de la Corée du Sud de Cédric du Boisbaudry
- Date de publication : mars 2018
- Éditeur : Cosmopole
- Prix : 11 €
- ISBN : 978-2-84630-131-2