SOMMAIRE
Page 2 : Qui est BlackDoe ?
Page 3 : BlackDoe et la musique coréenne
Page 4 : BlackDoe nous parle de son album Pastel
Avant de débuter cette interview, on te remercie d’avoir accepté de répondre à nos questions. Je suis ravie de pouvoir parler avec toi de ton parcours et de ton album, Pastel. Tout d’abord, peux-tu te présenter à nos lecteurs, les Owlers ?
Je suis BlackDoe, un producteur parisien qui vient de sortir un projet avec 100 % de featuring avec des artistes coréens.
Depuis quand fais-tu de la musique ? Qu’est-ce qui t’a poussé à choisir la voie de producteur plutôt que celle d’interprète ?
Cette année, je fête mes 10 ans dans la musique ! Je pense que j’ai toujours été plus attiré par l’instrumentalisation et les arrangements dans la musique ; ça me passionne vraiment. J’aimerais un jour me mettre à la chanson, mais je ne me sens pas encore prêt vocalement. J’attends le bon moment.
Quand on commence dans la musique, il y a toujours un artiste ou un album qui nous donne envie de nous lancer. Quel a été cet artiste ou cet album pour toi ?
À l’époque, je pense que Timbaland m’a vraiment donné envie de me mettre à composer des morceaux. Pour la musique en général, je dirais sans trop de surprise Michael Jackson. Son aptitude à réunir tout type de public et à perdurer dans le temps me fascine.
Tu as collaboré avec des artistes comme Tayc, Dadju ou Yseult, des grands noms de la nouvelle génération de la chanson française (on peut d’ailleurs trouver toutes tes productions sur une playlist Spotify). Comment se sont passées ces collaborations ?
Cela a été différent pour chacun de ces artistes. Pour Yseult, c’est via un ami à moi, qui m’a invité à l’une de leurs sessions studio, le feeling est directement passé. Pour Tayc et Dadju, ce sont mes éditeurs qui me les ont présentés. Par la suite, j’ai pu accompagner Tayc sur pas mal de ses morceaux jusqu’à maintenant ; c’est un honneur et une satisfaction d’avoir pu avancer à ses côtés et de le voir aujourd’hui reconnu partout en France.
À la différence des États-Unis (Dr. Dre, DJ Khaled) ou de la Corée du Sud (Code Kunst, Gray) où les producteurs sont autant au devant de la scène que les chanteurs, la France compte encore sur les doigts de la main des producteurs connus par le grand public. Comment expliques-tu cela et comment t’inscris-tu dans ce schéma ?
Je pense que c’est culturel. On a souvent été dans l’ombre ici en France ; beaucoup le vivent très bien. Je pense que ce corps de métier mériterait d’être davantage mis en avant, parce qu’il est primordial au succès d’un titre. Je pense néanmoins que les mentalités commencent à évoluer.