Pour les néophytes et les cinéphiles aguerris, le FFCP c’est un peu Noël avant l’heure. Et cette 17e édition nous a encore régalés par sa riche programmation.
Cette année, deux hiboux ont pu se rendre au FFCP et profiter de cet événement annuel exceptionnel ! Pour cette édition, la rédaction vous offre donc deux retours d’expérience et des avis sur près de vingt films visionnés au cours de la semaine.
Pour ma part, accréditée grâce au FFCP, j’avais prévu de couvrir le plus grand nombre possible de films. Objectif (presque) atteint avec seize films + un court-métrage au compteur, de belles rencontres et un festival toujours au top, chaque année, plus incontournable. Amateur de cinéma coréen et armé d’un carnet 5 places et de sa carte UGC, le hibou Jinri a pu assister à un certain nombre de séances et s’est également lancé pour vous partager son expérience de cette 17e édition du FFCP.
Festival du Film Coréen à Paris (FFCP) : sommaire
Jour 1 – Mercredi 26 octobre
Section paysage – About Kim Sohee de Jung July
L’avis de Charlieoeg : Lorsqu’elle obtient un stage dans un centre d’appels téléphoniques pour valider son diplôme, Sohee met sa passion, la danse, de côté. Pour son premier long-métrage, l’actrice Kim Si Eun, devant la caméra de Jung July, incarne avec une rare justesse la descente aux enfers de cette lycéenne au caractère pourtant bien trempé, mais que le système broie petit à petit. Tandis que les injustices s’accumulent, l’espoir s’amenuise. Un film construit en deux parties qui ne perd jamais son souffle. Vraiment poignant.

Projection d’About Kim Sohee de Jung July / © Photo : Charlieoeg
Sortie dans les salles françaises prévue le 5 avril 2023
Section paysage – Seire de Park Kang
L’avis de Charlieoeg : Sur le papier, Seire a tout du film dérangeant parfait à visionner dans la période d’Halloween. Mais dès les premières minutes, les attentes retombent bien à plat. L’« inquiétante étrangeté » annoncée se transforme en malaise et en frustration devant cet homme sud-coréen tiraillé entre l’enterrement de son ex, sa nouvelle femme et leur nouveau-né. Seire ne parvient pas à convaincre, parce qu’il tâtonne et ne parvient jamais à trancher sur ce qu’il veut montrer. Au début, on essaie de faire l’effort pour comprendre de quoi il en retourne, puis de moins en moins à mesure que le film avance. Entre flashbacks, rêves et scènes réelles, tout se mêle, et finalement on n’y accorde plus d’importance.
Véritable déception de cette édition 2022, Seire laisse un goût amer d’un film qui tourne autour de son sujet pendant 1 h 40, sans jamais l’assumer totalement.

Projection de Seire de Park Kang / © Photo : Charlieoeg
L’avis de Jinri : Seire raconte l’histoire d’un jeune père qui ramène une malédiction dans son foyer. N’ayant pas respecté le rituel traditionnel, voilà son enfant menacé. Cependant, Seire laisse un goût amer une fois que les lumières de la salle se rallument. Peinant vraiment à se lancer avec ses nombreuses longueurs, c’est lorsque le film assume enfin sa carte fantastique à fond, qu’il se termine. Le jeu de Seo Hyun Woo (interprétant Woojin, le père) est heureusement là pour qu’on s’intéresse à l’histoire. Qui soit dit en passant, abandonne totalement l’intrigue autour du rituel, pour devenir une quête de rédemption de Woojin envers sa défunte ex-copine. On attend, on se perd et on aboutit sur une conclusion qui tente de surprendre, mais finalement, était prévisible.
Section paysage – I Am More de Lee Il Ha
L’avis de Charlieoeg : Véritable coup de cœur pour ce documentaire qui restitue ces deux années que Lee Il Ha a passées à filmer Mo Jimin alias More. De sa campagne natale aux planches de New York, en passant par Itaewon, l’artiste lui a laissé voir sa vie de personne transgenre en Corée du Sud et son œuvre en tant que drag-queen et danseuse de talent. Le documentariste livre ainsi tous ces moments dans un portrait pudique et intime, d’une rare justesse, mais surtout d’une beauté exceptionnelle.

Mo Jimin (au milieu) et Lee Il Ha (à droite) présentent I Am More / © Photo : Jinri
L’avis de Jinri : L’artiste More nous raconte, à travers la caméra de Lee Il Ha, son parcours en tant que drag-queen et surtout sa vie en tant que Mo Jimin. Une histoire sur l’accomplissement de ses rêves, sur l’amour et sur l’acceptation de soi. Touchant, drôle, excentrique et passionnant, Jimin nous offre son parcours face à une société qui lui impose des barrières, mais sa force de caractère et de conviction les ont brisées et il montre à quel point son histoire est inspirante.
Jour 2 – Jeudi 27 octobre
Section paysage – Usu d’Oh Sehyeon
L’avis de Jinri : Film intimiste en semi-léthargie, Usu semble être un descendant des films d’Hong Sangsoo. Le réalisateur Oh Sehyeon filme de longs plans séquences desquels les spectateurs sont invités à écouter les conversations. Ici, l’histoire d’un photographe paumé qui apprend le décès d’un ami de fac. Invité aux funérailles, il va chercher de la compagnie pour son road trip, dont son ex-compagne. C’est lors de cette deuxième partie que le film s’ouvre et devient moins pesant. Le ton est tourné vers l’humour et on apprécie les piques entre les deux anciens conjoints. L’histoire devient plaisante et, petit à petit, la sensation de voyager avec le groupe se ressent.

Section paysage – Hommage de Shin Su Won
L’avis de Charlieoeg : Par jeux de miroirs et de parallèles, la réalisatrice Shin Su Won laisse transparaître tout son respect, son admiration et sa reconnaissance à celles qui l’ont précédée. Elle salue la carrière et le travail de Hong Eun Won, la première Coréenne femme et cinéaste, en choisissant A Woman Judge de 1962, comme le sujet central de son long-métrage. Ainsi Hommage est construit comme une quête, où le personnage qu’incarne l’admirable et touchante Lee Jung Eun se lance dans la restauration de ce chef-d’œuvre du cinéma coréen pour lui restituer toute son entièreté, sa force et sa beauté.

Un petit coup de cœur pour ce film qui, malgré quelques longueurs, nous offre un beau regard sur la place des femmes dans la société coréenne, et en particulier dans le cinéma.
Jour 3 – Vendredi 28 octobre
Section paysage – The Apartment with Two Women de Kim Se In
Section paysage – Special Delivery de Park Dae Min
L’avis de Jinri : La petite bombe de Park Dae Min est lâchée ! Polar sous adrénaline, mélange de Taxi, Le Transporteur et Drive, Special Delivery reste jouissif pour son rythme effréné et sa grosse dose d’action. Le scénario quant à lui est vu et revu. Eun Ha (Park So Dam) transporte des « colis » pour gagner sa vie. Jusqu’au jour où elle se retrouve avec un enfant sur le dos à protéger. Poursuivie par la police et des truands, la voilà seule contre tous ! Park So Dam n’a certes pas l’opportunité d’interpréter un rôle de composition, mais la justesse de son jeu est présente. Quant à l’écriture de l’antagoniste principal (interprété par Seong Sae Byeok), on repassera. Un peu trop clownesque par moments, il fait perdre le sérieux du film qui n’a pas vocation à être humoristique pour autant. Dommage pour ce déséquilibre de ton…
Avant-première : Retour à Séoul de Davy Chou
L’avis de Charlieoeg : Frédérique Benoît, dite Freddie, débarque à Séoul sur un coup de tête. Au-delà du choc, alors qu’elle ne connaît ni la langue ni quelques rudiments de la culture, elle se jette corps et âme à la recherche de ses parents biologiques dans ce pays qui l’a vue naître. Park Ji Min, brillamment filmée par Davy Chou, incarne cette jeune femme adoptée dans une quête solitaire de soi et de sens à laquelle le spectateur assiste impuissant, en apnée, le cœur gros, à mesure que Freddie perd pied.
Section focus – Une femme coréenne (2003) d’Im Sang Soo
L’avis de Charlieoeg : Le film de l’incontournable et excentrique Im Sang Soo prend davantage de sens lorsqu’on se penche sur son titre coréen : 바람난 가족 littéralement « une famille infidèle ». Bien contente d’avoir ajouté ce classique du cinéma sud-coréen à ma filmographie, c’est le seul bénéfice qu’il me laissera tant je n’ai pas accroché une seule seconde ni au propos, ni au sujet, ni aux acteurs. Je suis restée perplexe de bout en bout. Une femme coréenne mérite certainement d’être vu, mais la prochaine fois, je passerai mon chemin.
Jour 4 – Samedi 29 octobre
Section paysage – The Hill of Secrets de Lee Ji Eun
L’avis de Charlieoeg : Dans la droite lignée de The World of Us (2016) et The House of Hummingbird (2018), la réalisatrice Lee Ji Eun livre un premier film maîtrisé sur l’enfance. Pris à hauteur d’enfant, les thèmes de la honte, du jugement et du rapport aux autres sont dédramatisés, mais non pas moins bien traités. On accompagne ainsi Myung Eun sur la voie de la raison, avec bienveillance, dans une atmosphère nostalgique des années 1990. Une ode singulière à la famille et à l’honnêteté.

Projection de The Hill of Secrets de Lee Ji Eun au FFCP / © Photo : CharlieOeg
L’avis de Jinri : Lee Ji Eun nous offre un long-métrage plein de douceur qui fait l’effet d’une bouffée d’air frais. Nous suivons Myung Eun, 12 ans, à l’esprit créatif inaltérable, cherchant à faire de sa classe un monde meilleur. Mais la jeune fille va se renfermer dans le mensonge, voulant fuir une famille qui lui fait honte. Filmé à hauteur d’enfant, le film évite pourtant le ton infantilisant et s’adresse à toutes les tranches d’âge. Très touchant, il est parfois difficile de retenir la larme qui s’accroche à notre joue, notamment grâce à la superbe performance de la jeune Moon Seung Ah. Bien que la morale finale inculquée porte à débat, le film n’en reste pas moins un petit bonheur dont on ne se prive pas !
Avant-première : Hunt de Lee Jung Jae
L’avis de Charlieoeg : Non inspiré de faits réels, ce film d’action haletant, réalisé par le désormais mondialement connu Lee Jung Jae, prend place pourtant dans les années 1980. Les nerfs de deux chefs de service de la sécurité intérieure et extérieure, à la fois rivaux et collègues, sont mis à rude épreuve lorsqu’une taupe est détectée dans les services secrets. Lee Jung Jae et Jung Woo Sung forment un duo formidable et portent la tension jusqu’aux dernières minutes, pour un final que l’on n’est pas prêt d’oublier.
L’avis de Jinri : Lee Jung Jae réalise l’un des films d’action les plus dynamiques qu’on a pu voir ces dernières années. Un rythme rapide qui, certes, tient le spectateur en éveil, mais qui manque cruellement de dosage. Le montage nerveux, la musique puissante et l’action dans tous les sens finissent par déboussoler à la sortie de la salle. Néanmoins, l’écriture rend l’intrigue saisissante et accrocheuse. Le duo Lee Jung Jae et Jung Woo Sung est terriblement efficace, surtout dans ces duels de qui froncera le plus les sourcils. Un film d’espionnage bien bourrin qui va ravir les fans du genre.
Section portrait – Gyeong Ah’s Daughter de Kim Jung Eun
L’avis de Charlieoeg : La réalisatrice Kim Jung Eun livre un film important, profondément féministe et d’une prégnante actualité. Victime de revenge porn, une jeune professeure essaie de se reconstruire dans une société qui n’a de cesse de la renvoyer dans la culpabilité. Ce film pudique évite admirablement un pathos qui lui aurait été fatal et restitue humblement, sans grandiloquence, les enjeux d’une situation terrible, mais malheureusement universelle. Le duo mère-fille avec Kim Jung Young et Ha Yoon Kyung fonctionne également admirablement bien.

Kim Jung Eun (au milieu), invitée de marque de la section portrait répond aux questions de la salle après la projection de Gyeong Ah’s Daughter / © Photo : CharlieOeg
Malgré son sujet difficile, Gyeong Ah’s Daughter a été ma plus belle découverte de cette 17e édition du FFCP. Kim Jung Eun est définitivement une réalisatrice à suivre, et j’attends ses prochains projets avec impatience.
Section paysage – Doom Doom de Jung Won Hee
L’avis de Charlieoeg : Ancienne DJ techno, Ina, merveilleusement interprétée par Kim Yong Ji, jongle désormais entre un boulot pénible, une mère instable psychologiquement et les visites à sa fille, placée dans une famille d’accueil. Mais Ina s’accroche et essaie de renouer avec ses rêves. Jung Won Hee livre ainsi dans ce premier long-métrage un beau portrait d’une mère célibataire battante, brillante dans son domaine, qui nous fait aimer la techno.

Projection de Doom Doom au FFCP / © Photo : CharlieOeg
L’avis de Jinri : Loin de l’image sombre et crasseuse que l’opinion populaire se fait du monde de la techno, Jung Won Hee le dépeint comme un univers inspirant où règne la passion de la musique avant tout. Rien que pour ça, merci ! Doom Doom, c’est l’anti Berlin Calling et pourtant la référence est présente. Ina, interprétée avec justesse par Kim Yong Ji, cherche à tout prix à remettre sa vie sur les rails, pour cela, elle va replonger dans la composition musicale, poumon pour sa réussite, et sortir la tête de l’eau. S’y mêle une histoire de conflit familial touchante, dont l’actrice Yoon Yoo Seon, campe brillamment le rôle de la mère paranoïaque. Une expérience plus immersive aurait été la bienvenue surtout avec une bande-son aussi planante. Là-dessus, on reste un peu sur notre faim.
Jour 5 – Dimanche 30 octobre
Section focus – Le vieux Jardin (2007) d’Im Sang Soo
L’avis de Charlieoeg : Quel plaisir de contempler le drame amoureux qui se joue entre Ji Jin Hee et Yum Jung Ah, tous les deux exceptionnels ! Heureusement ce film de la section focus me réconcilie avec Im Sang Soo, avant la projection du film de clôture, après le désastre d’Une femme coréenne. Adapté du roman éponyme de Hwang Sok Yong, Le vieux jardin m’a beaucoup plu pour le plongeon qu’il nous invite à faire dans le tumulte qu’était la Corée du Sud du début des années 1980.
Section événements – Confession de Yoon Jong Seok
L’avis de Charlieoeg : Porté par le trio So Ji Sub, Kim Yoo Jin et Nana, Confession est un huis-clos très bien mené, mais qui laisse un peu sur sa faim. L’intrigue se tient, de bout en bout, on adore aimer ou détester les personnages et suivre les différentes pistes qui nous sont mises devant les yeux. Pourtant, la fin qui promettait une apothéose m’a plutôt fait l’effet d’un pétard mouillé…
Jour 6 – Lundi 31 octobre
Section événements – Alienoid de Choi Dong Hoon
L’avis de Charlieoeg : Alienoid est le film le plus barré de 2022 et la vraie surprise de ce festival ! Mêlant science-fiction, historique, robotique et humour, il ravit par son ambition et par son casting dément, totalement à la hauteur de l’événement. On se régale devant ces 2 h 20 de gros divertissement et de délire à l’état pur.
Très hâte de découvrir la suite !
L’avis de Jinri : Si vous aimez la science-fiction, l’action, les arts martiaux, les aventures historiques, l’humour, etc. Bref, le cinéma fourre-tout ! Alienoid est fait pour vous ! Un blockbuster qui décoiffe, mêlant habilement les genres et saupoudré d’un humour bien dosé. Même si le film dévoile plusieurs points faibles, avec des chronologies qui se mélangent trop, une CGI un peu dépassée et Kim Tae Ri qui brille peu par son rôle, il n’en reste pas moins un bon divertissement. L’intrigue est prenante et il tarde à présent de découvrir la suite !
Jour 7 – Mardi 1er novembre
Section paysage – The Girl on a Bulldozer de Park Ri Woong
L’avis de Charlieoeg : Avec un scénario sans surprise, The Girl on a Bulldozer s’affirme comme un classique du genre. La jeune Hae Young remue ciel et terre pour réparer les injustices dont est victime sa famille, son tatouage de dragon bien accroché au bras. Kim Hye Yoon est parfaite dans le rôle de jeune fille en pétard, droite et forte.
Cérémonie de clôture
Meilleur court-métrage Fly Asiana : Remember our Sister de Jo Hayoung
L’avis de Charlieoeg : Un court métrage de 29 minutes sur des faits peu connus associés à la présence américaine en Corée du Dud et aux villages construits uniquement pour leur divertissement. L’équipe de Jo Hayoung a choisi la comédie musicale pour traiter du sujet, et ce parti pris paie si le genre vous parle. Mais au-delà du sujet traité, je n’ai pas tout à fait compris ce prix…
Heaven : To the Land of Happiness d’Im Sang-Soo
L’avis de Charlieoeg : L’excentrique Im Sang Soo se livre dans ce road trip existentialiste où deux hommes, confrontés à la mort, que rien ne lie, entament un bout de route ensemble. Un long métrage parfois drôle, parfois touchant, où on ne s’ennuie pas une seconde en suivant ces deux protagonistes qui cherchent à échapper à la police, à la mafia et à une funeste destinée.

Heaven : To the Land of Happiness était le film idéal pour clore cette magnifique 17e édition du Festival du Film Coréen à Paris. Beau et poétique, il laisse songeur et nous accompagne jusque chez nous en sortant de la salle du Publicis Cinemas. Un peu triste de se dire qu’on ne pourra peut-être revivre cette expérience que l’année prochaine, on rentre ainsi chez soi content d’avoir pu assister à toutes ces belles projections si diverses et variées.
Mot de la fin : Un grand merci au FFCP !
L’avis de Jinri : Ce n’est pas la première fois que je mettais les pieds au FFCP. Cependant, c’est la première fois que j’ai pu y assister quasiment tous les jours. Une dizaine de séances plus tard, je ressors plus comblé que jamais. La sélection de films, aussi variée qu’intéressante, nous rappelle la chance que nous offre le FFCP de découvrir autant de pépites venues du pays du Matin calme. Mais bien plus qu’un simple festival, je retiens que c’était un lieu de rencontres. On y retrouve des amis, des inconnus passionnés de cinéma comme nous, les réalisateurs et réalisatrices des films, ainsi que l’équipe organisatrice. Tout est fait pour passer un bon moment et voyager. Je tiens à remercier aussi l’équipe d’accueil, toujours de bonne humeur et prête à nous renseigner à tout moment. Merci à ceux qui ont participé à l’organisation de cette édition. Finalement, on s’y sent bien à ce festival et je n’ai qu’une hâte, revenir l’année prochaine !
L’avis de Charlieoeg : Des invités de marque et d’autres belles surprises étaient au rendez-vous. Mais cette année marquait surtout une ambition pour mes pupilles émerveillées : profiter un maximum de la semaine que j’attends avec impatience toute l’année. Et le festival a dépassé mes attentes ! Cela a été un grand plaisir pour moi d’assister à toutes ces séances, de découvrir d’anciens comme de nouveaux cinéastes, comme chaque année. Mes gros coups de cœur de cette édition vont à la réalisatrice Kim Jung Eun de la section Portrait et à son incroyable Gyeong Ah’s Daughter; à Mo Jimin alias More que j’ai eu la chance d’apercevoir tout au long du festival, mais également à Alienoid, film barré et intelligent, vrai plaisir coupable. Cette diversité et cette richesse font la particularité du FFCP et c’est une des raisons pour lesquelles j’y retourne tous les ans avec joie et enthousiasme.
Encore merci à l’ensemble des organisateurs, programmateurs et bénévoles du festival qui se surpassent chaque année davantage pour que l’expérience en soit d’autant plus exceptionnelle.
À l’année prochaine !
Source : Site du FFCP