Je vous ai déjà présenté le drama Twelve Nights dans une précédente actu TV/Ciné où toutes les informations essentielles ont été transmises. C’est à présent sa review que j’ai le plaisir de vous introduire, un mois après sa diffusion.
« Un drama aux allures de Before Sunrise et Before Midnight », disais-je… Certes. Mais le format d’un drama n’est peut-être pas le choix le plus pertinent, finalement. Avis mitigé, teinté de frustration.
Informations
Titre anglais : Twelve Nights• 12 Nights
Titre original : 열두밤
Pays : Corée du Sud
Réalisation : Jung Hyun Soo
Scénario : Hwang Sook Mi
Diffusion : du 12/11/2018 au 28/12/2018 sur Channel A
Épisodes : 12 épisodes de 1 h 15
Genres : comédie romantique, tranche de vie
Disponibilité : Viki
Sommaire
Synopsis et casting
Mon avis
Personnages et structure de Twelve Nights
Conclusion
Synopsis
Des rencontres répétées, un regard familier que l’on croise au détour d’un chemin, année après année… Simple coïncidence ou bien est-ce encore l’un des petits tours qu’aime nous jouer le destin ?
Han Yoo Kyung, photographe diplômée d’une université aux États-Unis, part en voyage en Corée. Après une dispute avec son petit ami, elle fait la rencontre de Cha Hyun Oh, jeune danseur venant tout droit du Japon. Les deux jeunes gens se rapprochent le temps de quelques jours dans une maison d’hôte, multipliant les rencontres hasardeuses au cours du séjour, puis se séparent.
Cependant, le destin semble s’acharner à les réunir. Yoo Kyung et Hyun Oh continuent de se croiser à travers trois voyages différents, passant ainsi douze nuits ensemble. Serait-ce un simple hasard ou le début de quelque chose de plus spécial ?
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Casting
►︎ Rôles principaux
► Seconds rôles
Avis
Le synopsis, tel que vous le lisez actuellement, c’est ainsi que se présentait le drama quelques jours encore avant sa diffusion. Et c’est ainsi effectivement que se déroule Twelve Nights. Exactement de cette manière-là. Un peu trop peut-être. L’intrigue s’étale littéralement sur ces trois périodes différentes pour une conclusion qui laisse sur sa faim. Avis subjectif par ailleurs, je suis certaine que d’autres personnes l’auront trouvé satisfaisante. Tout dépend de ce que l’on attend de Twelve Nights.
Les lignes suivantes pourront contenir des spoilers, bien que les informations données ne soient pas spécialement sensibles selon l’appréciation de chacun. Il n’en reste que ma critique pourrait potentiellement vous retirer le plaisir de la découverte: les événements seront ouvertement abordés, de manière générale, sans non plus rentrer dans les détails.
Personnages
Les personnages tout d’abord. Les premiers épisodes sont plutôt prometteurs bien qu’un peu lents. Mais ça reste prometteur. On s’attache facilement aux deux personnages principaux, Han Yoo Kyung et Cha Hyun Oh.
L’alchimie agit rapidement, l’air s’électrise, les deux jeunes gens semblent faits l’un pour l’autre. Pour les personnages secondaires, mon avis est plus réservé. Mais je relève une jolie prestation de la part des deux hôtes, Lee Baek Man et Ban Gu Wol, ainsi que l’intrigue familiale qui en découle avec les personnages de Yoon Chan et Yoon Hong Joo.
►︎ Rôles principaux
Han Yoo Kyung : notre héroïne, interprétée par Han Seung Yeon (Age of Youth, About Time), est une jeune femme plutôt réservée. Hésitante quant à ses désirs, instable sur ses décisions. Une personne simple. Certains la trouveront exaspérante, j’ai pour ma part, dans un premier temps, apprécié son personnage, aussi indécise soit-elle.
C’est plutôt sur l’écriture du drama en général que je trouverais à redire. Cependant il est vrai que les derniers épisodes sont décevants pour le personnage de Yoo Kyung. Avec le temps, elle s’affirme mais paradoxalement. Disons qu’on ne l’entend plus vraiment. Je me suis totalement détachée du personnage que j’ai fini par trouver terne.
Cha Hyun Oh : interprété par Shin Hyun Soo (Age of Youth, Welcome to Waikiki, My Golden Life). J’ai beaucoup aimé son personnage. Au début du drama, Hyun Oh est un jeune homme croquant la vie à pleines dents. Ce premier voyage au cours duquel il croise Yoo Kyung est l’occasion pour lui de se libérer, de s’enfuir de cette routine tokyoïte qui ne lui convient plus, de laisser enfin son rêve secret de devenir danseur s’exprimer.
Au fil du drama, sa personnalité s’assombrit et perd de sa couleur pour finalement n’être plus que l’ombre de lui-même dans les derniers épisodes. On pourrait qualifier cette évolution de « maturité », au vu du temps conséquent écoulé entre le premier et le dernier épisode. Les aléas de la vie l’ont changé, c’est naturel. Mais je n’ai pas apprécié la façon dont cette évolution a été traitée. Je trouve le personnage gâché, sur la fin, là où il devrait pourtant avoir encore un peu de cette fougue de la jeunesse.
Je tiens à souligner, encore une fois, que les deux acteurs principaux, bien qu’assez peu connus, ont signé une très belle prestation avec un jeu que j’ai trouvé vraiment bon. C’était un plaisir de les voir jouer tous deux dans Age of Youth et dans Twelve Nights. Shin Hyun Soo et Han Seung Yeon m’ont d’autant plus convaincue, faisant preuve d’une magnifique alchimie, bien plus que dans leurs précédents travaux. Leur complicité mettait réellement en valeur le personnage de l’un et de l’autre.
► Seconds rôles
Les hôtes, Lee Baek Man (Jang Hyun Sung : While You Were Sleeping, Where Stars Land) et Ba Gu Wol (Yoo Joon Hong : Weightlifting Fairy Kim Bok Joo). Deux personnages attachants, fonctionnant comme un duo comique dans un premier temps. Ba Gu Wol est sûrement le personnage dont j’ai le mieux apprécié l’évolution avec Yoon Chan. D’une vie terne et improductive, Gu Wol parvient à trouver, à la fin du drama, quelque chose qui lui convient vraiment.
Baek Man : j’ai aimé suivre l’évolution de sa relation avec son fils Yoon Chan. Il apprend à agir comme un père, à s’ouvrir, en laissant sa fierté de côté. Yoon Chan (Kim Do Wan : The Great Seducer), quant à lui, c’est véritablement toute son adolescence que le spectateur suit.
Du petit garçon d’une dizaine d’années, c’est un jeune homme accompli que l’on retrouve à la fin du drama. Au moins cette période d’attente de 8 à 10 ans dans la relation principale a eu quelque chose de positif. On a pu assister à la croissance du petit garçon qui a accompagné ces diverses rencontres.
La transition entre les deux acteurs, jeune et adulte, est cohérente. L’évolution du caractère du garçon également. Sa trame scénaristique familiale, avec Baek Man et Hong Joo (Cha Soo Yeon : Liar Game) est presque tout aussi importante que celle de Yoo Kyung et Hyun Oh. Et j’ai pris plaisir à la suivre bien que j’aurais apprécié qu’elle soit un peu plus effacée. Ce sont des personnages réussis et bien exploités.
Enfin la photographe Lee Ri (Ye Soo Jung : Suits, Mother), tout comme Baek Man, est un personnage récurrent dans chacune des rencontres de Yoo Kyung et Hyun Oh. Assez mystérieuse, son studio de photographie, ses paroles seront à l’origine de nombreux déclics et réflexions pour nos deux tourtereaux.
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En revanche, les prestations des deux « rivaux amoureux » Kwon Gi Tae (Kim Bum Jin) et Park Se Jeong (Hwang So Hee) m’ont déçue. Leur présence même dans le drama était superficielle. Un simple élément perturbateur, en fait, auquel l’on a accordé, à mon goût, bien trop d’importance. Surtout Gi Tae, ses scènes étaient pour moi une perte de temps. Se Jeong, encore, est une pièce importante dans la tournure du personnage de Hyun Oh mais j’avais la sensation de la voir arriver comme un cheveu sur la soupe. On s’attarde soudainement sur ses sentiments et ses manigances quand elle était inexistante les 3/4 du drama.
De même l’histoire de Pierre et Chae Won (Lee Ye Eun), l’amie de Yoo Kyung, était inutile. L’amourette avec Gu Wol, pourquoi pas même si son traitement ne m’a pas convaincue. Sans compter le passage avec les amis de Hyun Oh. Plus exactement c’est l’actrice qui interprétait le rôle de Chae Won qui ne m’a absolument pas convaincue.
Pour résumer la chose, ce sont tous des personnages qui ne sont là que pour faire avancer l’histoire, sans aucune substance. Et malheureusement il y en a trop, ça en devient agaçant car ils sont clairement visibles. Le degré d’importance est mal dosé.
J’ai trouvé la mère, et la famille de Yoo Kyung en général, ennuyeuse. La partie du scénario se concentrant sur ce sujet aurait pu être coupée. De même pour la petite histoire des trois adolescents, la photographe auprès de laquelle Yoo Kyung venait démarcher…
La structure du drama
Twelve Nights s’articule autour de trois grandes périodes, réparties sur 8 ans depuis 2010. Les personnages se rencontrent à trois reprises :
- en 2010, alors que tous deux logent dans la même maison d’hôte. Des jeunes gens perdus, à la recherche de ce qu’ils veulent vraiment faire.
- Cinq ans plus tard, en 2015, tous deux se recroisent, la maison d’hôte étant de nouveau le catalyseur des rencontres, par un concours de circonstances. Chacun a suivi le cours de sa vie, Yoo Kyung a renoncé à la photographie et Hyun Oh est entièrement dévoué à ses rêves de danseur.
- Trois ans plus tard, nous voilà en 2018. La situation s’est inversée, Yoo Kyung a repris la photographie tandis que Hyun Oh a renoncé à pratiquer pleinement sa propre passion.
À cela s’ajoutent les aléas de la vie, chacun a développé une relation amoureuse de son côté, vite soufflée par leur attirance mutuelle lors de ces courtes rencontres.
Autant j’ai vraiment aimé les quatre premiers épisodes, autant c’est allé de mal en pis sur les huit épisodes restants. Je m’attendais à quelque chose de frais et moins « lent » que d’autres dramas, et effectivement la relation avance vraiment rapidement en quatre épisodes, tout s’imbrique parfaitement.
L’attirance respective des personnages est palpable, un vrai coup de foudre. Puis vient la première séparation. Cinq ans. Et aucune communication durant ce laps de temps. Il y a de quoi refroidir. Cinq ans, ce n’est pas rien, Yoo Kyung a repris sa relation avec son ex-petit ami, ô combien détestable, et semble sur la bonne voie pour le mariage. Les événements s’enchaînent, le couple de Yoo Kyung et Hyun Oh semble se reformer…et bam encore une longue séparation.
Trois ans plus tard, c’est cette fois Hyun Oh qui a refait sa vie après un silence radio désespérant et difficilement compréhensible. Et, vous vous en doutez, il y a une énième (longue) séparation sur les dernières minutes du drama. Le classique « 2 ans plus tard » si récurrent dans les dramas coréens, Twelve Nights n’y échappe pas. Comment le pourrait-il alors que son écriture même est basée sur cette structure, étirée à l’infini ?
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Yoo Kyung lui envoie un email en 2015 après leur seconde séparation… et celui-ci ne lui répond pas pendant 3 ans ? C’est déconcertant en sachant à quel point tous deux étaient déterminés à se revoir. Difficile de croire qu’ils aient pu tourner la page si facilement en s’engageant dans une autre relation, sans même tenter de se contacter.[/su_spoiler]
Les trois rencontres étaient précisées dès le départ dans le synopsis, mais je m’attendais à ce que ces trois rencontres soient, comment dire… moins espacées ? Et surtout qu’elles débouchent vraiment sur une relation de longue durée. Le titre lui-même, « 12 nuits », littéralement, laisse présager l’évolution d’une relation sur une courte durée.
C’est comme si le spectateur était dans une perpétuelle attente, avec l’appât qui s’agite juste sous ses yeux et au moment de le saisir enfin… il nous est cruellement éloigné, relançant la roulette, après un bond dans le temps conséquent. Et cela jusqu’à la fin du drama. C’est lassant, agaçant, frustrant. Épuisant.
Là où dans la plupart des dramas un jeu de séduction s’installe sur près de la moitié du drama, si ce n’est plus, avant d’aboutir enfin sur un semblant de relation, créant inévitablement de nombreuses longueurs, ici c’est l’inverse. Le jeu de séduction ne dure que deux épisodes tout au plus, très vite le premier baiser est là. Mais l’attente pour concrétiser véritablement la relation est étirée sur plusieurs années. De vaines promesses, année après année.
Les personnages de Yoo Kyung et Hyun Oh perdent de leur saveur, c’est un peu comme mâcher indéfiniment un chewing-gum : il prend un goût âcre. Les dernières minutes sont un soulagement en quelque sorte, l’occasion d’enfin se débarrasser de l’aliment en trouvant une poubelle à proximité. La saveur, si exquise au départ, s’est totalement effacée. Malgré tout, on persiste jusqu’à la fin, dans l’espoir d’avoir, enfin, la conclusion espérée.
Autre élément ennuyeux, les intrigues secondaires pas si secondaires que ça. Plus exactement, elles ont la substance d’une intrigue secondaire tout en bénéficiant d’une surexposition à l’écran.
Ainsi, même l’intrigue mettant en vedette Baek Man, Hong Joo et Yoon Chan m’a lassée par moments. Tandis que l’on s’attardait sur certains, le spectateur a tendance à se demander : « Et le couple principal alors ? » Je n’ai pas calculé le temps d’exposition de chaque personnage, mais c’est à se demander si le temps d’apparition dédié à la relation de Yoo Kyung et Hyun Oh n’est pas inférieur comparé aux intrigues secondaires réunies.
Peut-être serais-je disposée à conseiller les quatre premiers épisodes… voire les six ou sept, avec un peu plus de réserve cependant. Mais le reste un peu moins. Au moins peut-on lui accorder un début de relation vraiment agréable à suivre. On pourrait même le couper à ce stade-là et s’imaginer sa propre fin. En y repensant, j’ai trouvé les scènes de baisers particulièrement marquantes, elles sonnent vrai… Ceux qui les ont vues comprendront.
Elles ont vraiment une jolie mise en scène, sans artifice mais magnifiquement réalisée. C’est vraiment un des gros points forts du drama. Leurs rapprochements, leurs interactions. Tout est très naturel. La romance, à ce moment-là, est vraiment belle et touchante.
Twelve Nights possède aussi de belles images, des scènes aux ambiances colorées séduisantes, quelques paysages dans une ambiance traditionnelle qui n’est pas pour me déplaire.
De même j’ai vraiment aimé les passages de danse de Hyun Oh dans les premiers épisodes. Il était alors tellement spontané dans ses gestes, plein de vitalité. Je comprends sans aucun mal comment Yoo Kyung a pu être séduite par Hyun Oh, hypnotisée par ses gestes au point que l’envie de capturer l’instant ne la démange. C’est un des plus beaux passages du drama, pour moi. Le temps est suspendu pour un moment de grâce, de légèreté sous les yeux fascinés de Yoo Kyung. En silence, chaque mouvement étant ponctué d’une douce musique.
Le drama étant perpétuellement dans la question de la recherche de soi et de ses rêves, il en devient un peu déprimant. Lors de la première période en 2010, tous deux sont pleins de rêves d’avenir, bien qu’encore hésitants. Mais sur la suite, c’est un éternel aller-retour : abandon de ses rêves, pour y revenir, pour finalement les laisser de nouveau de côté… C’est plus démotivant qu’autre chose.
Même si finalement c’est ainsi que va la vie réelle… On ne les voit même pas s’entraîner durement pour réussir, ou presque, simplement les décisions finales, les transitions… pleines de mollesse et d’incertitude. La photographie et la danse sont deux milieux artistiques demandant une certaine ténacité et de ce fait j’étais attirée par Twelve Nights dans l’idée que l’on les verrait, également, à l’oeuvre plus souvent.
Pour Hyun Oh en particulier, j’aurais aimé en voir davantage sur sa période d’entraînement en danse qui semble avoir été ardue, plutôt que de se perdre dans des histoires secondaires pas forcément nécessaires. Mais elle est passée sous silence dans les ellipses de 5 et 3 ans séparant les différentes rencontres, rappelée par quelques flash-back bien maigres. Finalement, sur la deuxième moitié du drama on s’ennuie clairement, attendant que quelque chose se passe.
Et pourtant, on aurait pu lui trouver une certaine poésie. Ces plans longs et chargés d’émotion, le laps de temps séparant leurs échanges de regard avant le déclic de l’appareil photo, ces regards expressifs, cette longue attente, ces retrouvailles hasardeuses, fruits d’un destin joueur… Cette trame pour le moins originale dans son traitement.
L’OST est au doux reflet de l’affiche promotionnelle de Twelve Nights que je décrivais ici. Si je n’avais pas été aussi ennuyée par le reste du drama j’aurais pu la qualifier de « belle ». C’est ainsi que je me la représentais alors, même aux alentours des épisodes 6/7.
Conclusion
Twelve Nights, c’est un drama difficile à qualifier. Je suis tentée d’écrire un avis négatif tant je me suis ennuyée sur les derniers épisodes mais je ne peux nier que j’étais vraiment emballée dans sa première moitié, la complicité du couple, leurs interactions alors qu’ils découvraient tout juste ce qu’ils ressentaient l’un pour l’autre…
J’ai réellement adoré ces petits passages. Et même sur la fin, malgré tout ce que j’ai pu écrire… je ne peux pas conclure de manière aussi tranchée. Twelve Nights a fait son petit bout de chemin et je n’ai simplement pas adhéré à la direction que les scénaristes ont choisi d’emprunter.
Pour autant je ne l’ai pas trouvé « mal fait » comme ce fut le cas pour d’autres dramas que je n’hésiterais pas à classer dans la catégorie « navet ». Simplement…Twelve Nights m’a fatiguée et n’était clairement pas le drama dont j’avais besoin en ce moment.
Si vous voulez quelque chose de joyeux, de revigorant… passez votre chemin pour le moment ou alors contentez-vous de la première moitié ne serait-ce que pour le plaisir de ce début de romance. Les quatre premiers épisodes sont vraiment bons. Vu la fin ouverte du drama, vous gagneriez tout autant à vous arrêter en cours de route, pour ce que ça change.
Enfin le mieux est de se faire son propre avis, ce n’est ici que mon ressenti. Si vous appréciez les fins ouvertes, les tranches de vie qui poussent à réflexion, les réalisations légèrement contemplatives et qui laissent libre cours à l’interprétation… vous pouvez tenter votre chance.
De même si vous recherchez une belle alchimie entre les deux acteurs principaux. Leur romance a quand même quelque chose de notable : elle s’étire sur huit longues années et est toujours aussi vive lorsque les braises, qui couvent doucement, sont ravivées par le moindre regard. Peut-être que si l’intrigue avait été plus concentrée sur leur relation au lieu de s’égarer autant dans des trames secondaires… peut-être aurais-je pu m’accommoder davantage de ce dénouement. Il est vrai, aussi, que mon interruption d’un mois lors du visionnage du drama au huitième épisode ne l’a pas aidé dans mon appréciation. J’étais alors bien plus détachée et dubitative quant à la suite des événements.
Enfin toujours est-il que les longues ellipses ne sont pas ma tasse de thé et suscitent chez moi, presque toujours, un désagréable arrière-goût amer.
Mais peut-être que Twelve Nights n’est pas si éloigné de la réalité non plus…
Article fait par : Esmerald – Laura-Esméralda Salgon