Il a fallu attendre quatre ans pour le retour de Nam Joo en solo. Après le single BIRD, elle revient avec BAD. Va-t-elle poursuivre dans le même concept ou en profiter pour expérimenter autre chose ?
Une promotion simple et efficace pour BAD
C’est avec trois concepts différents composés de deux photos chacun que Nam Joo nous présente BAD. Pour l’occasion, la chanteuse redevient blonde, une couleur qu’elle n’avait pas portée depuis 2019. Cette longue et belle chevelure combinée à ses expressions faciales nous donne l’image d’une femme forte et sûre d’elle qui ne va pas se laisser marcher sur les pieds. Il y a une forme d’indépendance, de séduction aussi, qui se dégage de ces photos teasers. Nam Joo nous charme de par son regard et ses attitudes. Elle incarne à la perfection cette personne d’apparence lisse et gentille qui peut se transformer en lionne si la situation l’exige.
Personnellement, ces six photos font grimper mon impatience. BIRD avait été un réel coup de cœur et j’avais vraiment hâte de retrouver Nam Joo en solo car son univers musical n’est pas du tout le même que celui de son groupe, Apink. Et en quatre ans, la jeune femme a eu le temps de grandir, de mûrir et de s’affirmer. Est-ce que tout cela va se déceler dans BAD ? Découvrons-le sans attendre.
BAD, le nouveau visage de Nam Joo
Mais quel feu d’artifice nous présente Nam Joo ! Pendant les deux minutes quarante-cinq que dure BAD, il n’y a pas une seule minute où l’on ne s’en prend pas plein la vue. Impossible de s’ennuyer, tout est fluide et s’enchaîne sans accroc.
J’avoue que lorsque j’ai entendu les premières notes jazzy, j’ai eu peur que Nam Joo nous propose quelque chose de mignon et de bubblegum. Puis sa voix commence à se faire entendre et le jazz est mélangé à d’autres instruments comme le synthé, qui rend tout de suite la chanson plus mature tout en restant dans un registre fun. Puis les cuivres se font à nouveau entendre et laissent place au refrain, qui a un tempo plus lent que les couplets. C’est marquant, mais tellement bien assemblé que le tout se fond à merveille. La voix de Nam Joo, passant de l’aiguë a du plus grave, se marie et complète parfaitement l’instrumental de la chanson. BAD est un véritable coup de cœur.
Mais je n’ai pas seulement été happé par la chanson : le MV en vaut aussi le détour. Tout d’abord, on découvre une jeune femme d’apparence sage mais dont on décèle les accès de folies. Et puis la transition entre son apparence sage et son apparence BAD est intelligemment mise en parallèle avec le pont couplet-refrain. Ensuite, c’est l’explosion de la personnalité malicieuse et gentiment maléfique de Nam Joo qui se dévoile.
Avec un MV aux inspirations TXT, Red Velvet, Lee Hyo Ri mais aussi Beyoncé et peut-être même Rihanna, Nam Joo réussit malgré tout à se démarquer et à faire ressortir sa personnalité. Sa voix, sa danse et son charisme nous obligent à nous concentrer uniquement sur elle. L’artiste a plus d’une décennie d’expérience et ça se sent. Son univers musical lui est propre et c’est un vrai plaisir de la redécouvrir en solo. On ne va pas se mentir, quatre ans d’attente, c’est long !
Mais BAD n’est pas la seule chanson du single. Il y a aussi Mirror, Mirror, dont l’introduction à double voix est parlée par Nam Joo et l’acteur Daniel Henney et qui est aussi une chanson pop-jazzy, dynamique et parfaite pour avoir confiance en soi ! Le single se clôture par Ridin’ Out, une chanson plus mélancolique au premier abord mais qui se révèle également pop et sucrée. Elle met parfaitement en avant la voix douce de Nam Joo.
Nam Joo réalise un sans faute pour moi avec ce retour ! BAD est différent de BIRD sur tous les points, nous permettant de mieux connaître Nam Joo. Même si le point commun entre les deux chansons pourrait être la confiance en soi. Qu’en pensez-vous ?