Né en 1970 à Gimcheon, Kim Yeon Su est devenu traducteur après avoir étudié la langue anglaise. Il a ensuite commencé à écrire plusieurs ouvrages dont Je porte un masque (가면을 가리키며 걷기 en coréen) et le recueil de nouvelles 20 ans (스무살).
Kim Yeon Su a reçu plusieurs distinctions parmi lesquelles le prix Daesan en 2005 et le prix Yi Sang en 2009.
Retrouvez l’article -en anglais- sur le site korea.net à propos de l’auteur.
Résumé
« Un jour, Camilla reçoit six cartons de vingt-cinq kilos qui contiennent toute son enfance. Entre un ours en peluche et un globe terrestre, la photo d’une jeune fille, petite et menue : celle de sa vraie mère avec un bébé dans ses bras. Camilla a été adoptée peu après sa naissance par un couple d’Américains. Aujourd’hui elle a vingt et un ans et décide de partir en Corée à la recherche de sa mère.
Peu à peu, elle va remplir les blancs de son passé, les rumeurs, les secrets, les tragédies, et reconstituer l’histoire bouleversante de cette lycéenne de seize ans devenue mère. Et toute sa vie va s’en trouver changée.
Un roman riche en harmoniques, à l’imaginaire poétique et émouvant, enraciné dans la réalité sociale de la Corée d’aujourd’hui. »
Mon avis
Dès les premières pages, j’ai pu ressentir l’amour et la poésie que dégage ce livre. L’histoire est délicate, tragique, agrémentée de références littéraires et musicales. La quête d’identité de Camilla est longue et difficile, parsemée d’obstacles et de secrets. Jusqu’au bout, entre les malentendus et les non-dits, on doute. Et finalement, j’ai trouvé la fin mystérieuse, voire peut-être trop vague, trop floue.
J’ai adoré le style de cet auteur, sa manière de lier les dialogues, les faits, les références culturelles. Le roman, divisé en trois narrations, nous tire entre le passé et le présent. Le changement de narrateur est un peu perturbant et j’avoue m’être perdue au début, je ne comprenais pas vraiment ces permutations.
Les sujets-clés du livre, l’adoption et l’abandon, sont en Corée encore très fréquents. Cette histoire qui se situe à la fin des années 80 reflète bien les réactions de la société coréenne d’hier et d’aujourd’hui.
« Alors elle a ajouté, en caressant son ventre : « J’ai des ailes. Mes ailes, c’est cet enfant. » » p270
Si le rôle de la mer est de faire des vagues… – 파도가 바다의 일이라면 – ISBN : 2809710538, Éditions Picquier poche
J’avoue avoir été perturbée par ce roman. La première partie du point de vue de Camilla est cohérente, mais ce n’est pas le cas de la suite, car il est parfois difficile de comprendre qui est en train de s’exprimer. Et puis à ma grande honte, je n’ai pas compris la fin…
Bonjour, merci pour votre commentaire 🙂 En effet, les différents points de vue sont perturbants. Avant d’écrire cet article, j’ai lu le livre une deuxième fois pour bien comprendre ces changements et le déroulement de l’histoire. Concernant la fin, je l’ai trouvé floue et bizarre. Est-ce une sorte de flashback ? Peut-être le lecteur doit interpréter la fin comme il le sent, comme il le veut…
C’était pour moi une fin assez frustrante, pour une histoire qui était pourtant bien partie. J’aurais aimé retrouver le point de vue de Camilla pour boucler la boucle en quelque sorte.
J’avoue avoir été perturbée par ce roman. La première partie du point de vue de Camilla est cohérente, mais ce n’est pas le cas de la suite, car il est parfois difficile de comprendre qui est en train de s’exprimer. Et puis à ma grande honte, je n’ai pas compris la fin…
Bonjour, merci pour votre commentaire 🙂 En effet, les différents points de vue sont perturbants. Avant d’écrire cet article, j’ai lu le livre une deuxième fois pour bien comprendre ces changements et le déroulement de l’histoire. Concernant la fin, je l’ai trouvé floue et bizarre. Est-ce une sorte de flashback ? Peut-être le lecteur doit interpréter la fin comme il le sent, comme il le veut…
C’était pour moi une fin assez frustrante, pour une histoire qui était pourtant bien partie. J’aurais aimé retrouver le point de vue de Camilla pour boucler la boucle en quelque sorte.