Le retour de LE SSERAFIM se fait en grand avec le premier album du groupe qui porte le nom de la chanson titre : UNFORGIVEN. Une fois encore le quintette de Source Music souhaite marquer les esprits d’une promo toujours éclatante avec des musiques prêtes à enflammer les streams !
Promotion d’Unforgiven
Une fois de plus, LE SSERAFIM propose des photos promotionnelles bluffantes. Surtout venant de la collaboration avec le photographe-designer Cho Gi Seok. Plongeant les membres dans un univers fantaisiste sombre où l’amour semble être au centre de l’attention de ces anges déchus.







Le groupe s’affiche aussi dans une série de photos qui renvoie au concept de leurs débuts : sportwear et crop top, tout ce qu’il y a de plus basique et classe à la fois.






Brûlantes de charisme, il suffit que le concept dévie vers quelque chose d’un peu excentrique pour que les membres de LE SSERAFIM surprennent encore. La série de photos à cheval dans des bureaux, qui me fait penser à Old Town Road de Lil Nas X, les dévoile en tant que justicières de la ville.







Et pour continuer dans leur esthétique vidéo très design, futuriste et sombre, une bande-annonce avec la chanson introductive du projet est dévoilée. Burn The Bridge succède à The World Is My Oyster et The Hydra. Une claque visuelle ! De quoi mettre l’eau à la bouche pour ce comeback.
UNFORGIVEN, pardonnez-leur, c’est trop bien !
La tête relevée, les épaules en arrière et le ventre rentré, LE SSERAFIM ne connaît pas l’échec. Avec des compositions musicales aussi solides que le roc, me fier à LE SSERAFIM, c’est avoir la certitude de proposer ce qu’il y a de plus efficace et de plus à contre-courant. UNFORGIVEN est le genre de tube qu’il manquait à cette année 2023.
Petite surprise, un sample de la bande sonore du film Le Bon, la Brute et le Truand, composé par Ennio Morricone est inséré habillement dans la composition. Il donne une réelle sensation de western spaghetti tarantinesque où LE SSERAFIM vient braquer la banque de la K-pop. S’ajoute à ça la participation d’une grande figure du funk et membre du groupe Chic, Nile Rodgers, et ses superbes accompagnements à la guitare pour une ambiance pop-rock du tonnerre.


Je suis juste un peu déçu du clip. Quelques scènes sortent du lot, comme Kazuha et ses ailes de draps blancs (une référence au film The Cell de Tarsem Singh ?) ou Eunchae dans ce couloir d’arcatures sous une pluie de plumes. Par contre, certaines séquences de danse manquent de mise en scène et déséquilibrent le clip. Et la coupure de vingt secondes qui casse l’arrivée du refrain, c’est un énorme non. Le plaisir de la première découverte m’a totalement été coupé.
UNFORGIVEN, un album oui, mais…
C’est avec un grand plaisir qu’on peut accueillir la venue d’un album. Pour ma part, venant d’un de mes groupes favoris du moment, ce plaisir ne peut être que décuplé. Sauf lorsqu’on se rend compte que Source Music a préféré choisir l’option repackage avec réarrangement pour compléter ce projet.
Au final, on retrouve quelques tubes, dont les chansons titres des deux précédents mini-albums. Bien entendu, qui dit « version 2023 », dit « bye bye Kim Garam ». Dommage aussi de voir que les anciennes chansons n’ont pas eu de modifications instrumentales. Il semble que ce soit en quelque sorte un prétexte pour Source Music d’effacer toutes traces de leur ancienne chanteuse…
Si l’on creuse un peu plus les musiques, les paroles, le clip d’UNFORGIVEN ou Burn The Bridge et les photos promotionnelles, on découvre un projet qui semble être une ode à l’émancipation féminine. Les cinq membres clament haut et fort qu’elles sont prêtes à braver l’interdit pour la liberté, quitte à être impardonnables. De nombreuses références sont dissimulées et leur lecture trépidante renforce encore plus le message que veut nous transmettre LE SSERAFIM.
En ce qui concerne les chansons inédites, on retrouve un peu de tout et n’importe quoi, à l’image du mini album ANTIFRAGILE. Mais chaque morceau apporte un peu de fraîcheur et d’énergie et le résultat est plus que convaincant. Notamment les deux excellentes Eve, Psyche & The Bluebeard’s Wife, discours féministe sur la volonté de transgression (à laquelle les trois femmes du titre sont liées) et Fire in the Belly (qui mérite son clip pour devenir un tube de l’été !).