Si vous espérez voyager en Corée du Sud dans un proche avenir, des masques vont probablement figurer dans votre liste des effets personnels à mettre dans votre valise. Explorons maintenant ce que vous devez savoir au sujet des masques avant de partir.
Quelles sont les règles ?
Avant d’arriver en Corée du Sud, il faut toujours vérifier les règles de l’ambassade ; les lois concernant le port des masques ont été modifiées quelques fois depuis le début de la pandémie. Dans sa forme actuelle (22 janvier 2022), le port des masques est obligatoire dans tous les espaces publiques.
Le port du masque est donc obligatoire dans de nombreux lieux publics, parmi lesquels :
- les restaurants
- les cafés
- les boîtes de nuit
- les cybercafés (PC Cafes)
- les supermarchés
- les bars
- les salles de cinéma
- les salles de karaoké
- les salles de mariage
- les hagwons (écoles privées)
- les universités
- les arènes sportives extérieures
- les hôpitaux
- les gymnases intérieurs
- les transports en commun.
En dehors, si une distance de deux mètres d’une autre personne ne peut pas être maintenue, les masques doivent être portés. Le non-respect de cette loi est passible d’une amende de 100 000 ₩ (vers 75 €).

La loi sur le port du masque dans le cadre de la société
L’adhérence à cette loi est élevée en Corée. Au restaurant, les clients gardent le masque quand ils ne mangent ou ne boivent pas. En faisant de la randonnée en pleine nature, les marcheurs qui ont retirés leurs masques les remettent dès que quelqu’un s’approche. Pendant des manifestations publiques contre des restrictions sanitaires, ceux qui viennent manifester portent leurs masques.
« Nous ne voulons causer aucun effet nuisible » dit Moon Tae Rim (29 ans), vidéographe née et élevée à Séoul, à propos du port des masques, « Tout le monde le fait, donc vous devez être respectueux et le faire aussi. »
Même avant l’éruption de la COVID-19, les Coréens étaient déjà assez réceptifs à l’idée de porter un masque :
« Certains d’entre nous portaient des masques avant la pandémie pour se protéger contre la pollution », explique Kim Na Hyun, une directrice de marketing de 26 ans de Jeong-ro, Séoul, « Tout le monde ne portait pas un masque dans la rue comme aujourd’hui, mais nous pouvions voir des gens masqués dans le bus au passage des saisons, lorsque la poussière jaune était particulièrement élevée. » En effet, avant la Covid-19, une règle « non-dite » voulait que le port du masque était un moyen de se cacher (si vous n’aviez pas l’air présentable), une façon de se protéger contre la pollution et un geste respectueux envers les autres lorsque vous étiez malade.
Il y a cette notion de respect tacite, ainsi que des obligations juridiques, qui encourage les Coréens à porter un masque partout. Le port du masque était déjà perçu comme un geste ancré dans les mœurs, aussi bien avant qu’après le pandémie.
Recommandations du masque

:
- masques de MDFS (ministère de la sécurité alimentaire et pharmaceutique) KF – 94 ou KF – 80
- masques anti-gouttelettes (KF – AD)
- masques dentaires
- masques en tissu ou les masques jetables qui couvrent complètement la bouche et le nez.
Les masques qui ne sont pas acceptés sont :
- les masques en maille
- les masques à valve
- les masques partiels (avec le nez ou la bouche exposés).
Bien que les masques en tissu sont autorisés, la grande majorité de la population choisit des masques chirurgicaux en noir ou blanc marqués « KF – 94 ». Ils se trouvent facilement en ligne, dans des pharmacies, des supermarchés et des dépanneurs. Aussi mauvais qu’ils soient pour l’environnement, ces masques jetables offrent une protection de haut niveau contre la Covid-19.
Dépendance aux masques à l’avenir :
Depuis novembre 2021, le gouvernement coréen a entré en vigueur un programme nommé 위드 코로나 ou « avec Covid ». Les responsables gouvernementaux ont déclaré que le pays commence à revenir à la normale, sans que leurs lois sur le port des masques soit modifiées. Reste à voir si le port des masques fera partie de cette « normalité ».
Sources : Site officiel de la ville de Séoul | Agence coréenne de contrôle et de prévention des maladies | Ambassade de France à Séoul
Article de Grace Healy