Page 1 : la maison hanté de Yeongdeok
Page 2 : l’hôpital psychiatrique abandonné de Gonjiam
Page 3 : Okpo Land, le parc d’attraction abandonné
L’hôpital psychiatrique abandonné de Gonjiam
Comment l’hôpital psychiatrique de Gonjiam est-il devenu abandonné ?
Avant de commencer, j’ai un petit conseil à vous donner. Dans un premier temps, fermez les fenêtres, vérifiez que vous êtes véritablement seuls puis lisez ce qui va suivre. Il ne faudrait pas qu’une personne malveillante sortant de l’article ci-dessous vienne hanter votre habitat !
Un dessin, juste un coup de crayon
Il était une fois, en Corée du Sud à Gonjiam, un directeur d’hôpital qui enfermait ses patients atteints de problèmes psychologiques dans leur cellule. Si au début l’établissement les soignait, ce ne fut plus le cas après qu’une malédiction se fut abattue sur le dirigeant. Les prisonniers ne sortaient jamais de leur chambre.
Mais, saviez-vous qu’il ne faut jamais dire jamais ? Non ? Oh, dommage, car les patients sortaient de leur cellule seulement et uniquement pour être tués, ou plutôt être sacrifiés.
Tout débuta l’année de l’ouverture de l’établissement hospitalier. Le directeur reçut un dessin de la part d’un de ses patients. Sur cette œuvre d’art contemporain figurait une sorte de personne. Celle-ci était entièrement cagoulée et son visage était caché par des bagages et ceintures de restriction. Bien que le dirigeant ait été pris d’inquiétude pour l’état de santé de l’expéditeur du cadeau, ce dernier fut seulement soigné avant d’être renvoyé chez lui.
L’année passa, le dirigeant ne pensait plus à cet étrange dessin jusqu’au jour où il fut en retard à une réunion avec son personnel. Les portes de l’ascenseur se fermaient tout juste quand il aperçut un dessin flotter dans les airs. Trop pressé, il n’en tint pas compte. Mais lorsqu’il arriva devant la salle de réunion, ses neurones se connectèrent. En effet, son regard venait d’entrer en contact avec le dessin qui, derrière un groupe de patients, se balançait d’avant en arrière. À ce moment-là, le directeur vit seulement la tête du personnage sur le dessin, enveloppée de tissu ; elle tremblotait.
Quand la réunion commença, le dirigeant opta pour l’oubli de cette vision.
Cependant, le vendredi suivant, alors qu’il tenait une conférence destinée aux parents des malades, il le vit encore, ou plutôt, il entendit un bruit en provenance de la porte au fond de la salle, soit celle qui donnait sur le couloir. Le son équivalait à celui d’un frottement contre du métal. Plus les secondes passaient, plus le bruit s’amplifiait au point qu’il devint vite assourdissant. Le dirigeant n’arrivait plus à distinguer les murmures des parents de ce boucan qu’il était le seul à entendre. Ce n’est que lorsque ses tympans furent sur le point d’exploser que tout redevint peu à peu à la normale. Enfin, le dirigeant entendit les murmures.
Peut-être devenait-il fou ?
La question resta en suspens, le dessin venait d’apparaître de l’autre côté de la porte. Ses mouvements convulsifs faisaient s’entrechoquer les chaînes et cadenas que le personnage portait. Quand ce dernier se tourna vers le directeur, celui-ci sursauta. La peur prit brusquement fin quand un docteur ramena son supérieur à la raison par un coup aux côtes.
Plus les jours passaient, plus le dirigeant l’entendait, le voyait, comme si le dessin le suivait. À chaque fois, il avait l’impression que cette chose s’approchait. Et un beau jour, épuisé, le directeur décida d’y faire face. Peut-être regretta-t-il quand il fut incapable de bouger face à ce dessin qui était à une dizaine de mètres. Enfin, après que les bandages au bras et au visage se furent enlevés, il le vit, lui et sa plaie infectée. Et au lieu de rester à le détailler, le directeur préféra fuir une nouvelle fois. La chose venait de le regarder.
Et elle continuait de le suivre alors qu’il courait dans les couloirs. Mais ce n’était plus un visage qui lui courait après, c’en étaient des dizaines.
Son visage était craquelé et une substance noire en dégoulinait. Soudain, ses yeux s’ouvrirent et se fixèrent sur le directeur. C’est à ce moment-là que ce dernier se mit à courir. Il courut aussi vite que possible, zigzaguant entre les patients du couloir. La chose gagnait du terrain et il pouvait entendre les chaînes céder. Il se tourna pour essayer de le voir. La camisole s’étiolait et il y avait plus de visages. Des dizaines. Tous le fixaient. Ce ne fut qu’une fois dans son bureau, la porte fermée à double tour, qu’il put se calmer.
Œil pour œil, dent pour dent
À la suite de plusieurs jours de recherches, le directeur trouva enfin cette chose qui lui voulait sûrement du mal. Ce dessin était un soldat momifié qui avait été enterré exactement au même endroit où l’hôpital avait été construit. Et comme il avait été ramené à la vie uniquement dans le but de tuer, son unique moyen de manger était de se nourrir d’âmes vivantes.
Jamais il n’abandonnait ses proies.
Alors le directeur décida de pactiser avec le diable, enfin, la momie. En échange de la vie, il lui ramènerait des âmes. En conséquence de ses actes, les patients disparaissaient sans raison valable. Ce ne fut qu’en 1996, quand l’hôpital fut obligé de fermer ses portes, que le directeur s’enfuit aux États-Unis après une visite de la police qui s’était déplacée suite à de nombreuses plaintes des familles.
Retour au présent à Gonjiam
En réalité, l’hôpital psychiatrique avait dû fermer ses portes à cause des difficultés financières et des problèmes d’évacuation des eaux usées. Le directeur aurait bel et bien migré aux États-Unis. Son équipe et ses patients auraient eux aussi quitté les lieux.
Bien que les deux versions soient différentes, la nature a bel et bien repris ses droits. Comme vous pouvez le voir sur les photos, les pièces sont meublées et des dossiers médicaux seraient accessibles.
Il est même possible d’entendre dans les couloirs des bruits de chaînes qui s’entrechoquent…
Halloween et l’hôpital psychiatrique de Gonjiam
Bien que des centaines de personnes s’aventurent dans l’hôpital abandonné de Gonjiam, il est bel et bien formellement interdit d’y mettre les pieds tout au long de l’année, sauf pour Halloween. En effet, la mairie de Gwangju a accepté d’ouvrir les portes de l’établissement abandonné aux allures glaçantes uniquement pour ce jour. Sous forme de groupes, les intéressés auront le droit à une visite de l’hôpital de Gonjiam.
Comment se rendre à l’hôpital abandonné de Gonjiam ?
L’hôpital est situé à moins d’une heure de Séoul. Pour y aller, deux solutions s’offrent à vous :
- Monter dans le bus 1113-1 depuis la station de métro Gangbyeon (Sortie 1)
- Grimper dans le bus 500-2 depuis la station de Gangnam (Sortie 7)
Quoi qu’il en soit, ils vont tous les deux à Gwangju, il suffit de descendre à Gonjiam.
Par la suite, rentrez les coordonnées GPS 37.362433, 127.33474 qui vous amèneront directement devant un portail. Mais avant ça, il faut marcher 20 minutes. Courage !
Lorsque vous arrivez devant le portail, au lieu de traverser la forêt (et de faire un peu d’escalade), vous pouvez passer par-derrière le bâtiment, le chemin indiqué par les flèches qui est sans encombre.
Quelques vidéos pour mieux connaître l’hôpital abandonné de Gonjiam
Courte visite de l’hôpital :
Découvrez l’hôpital avec Nunaya :
Sources : Tour du monde |Dark58
4 Comments
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Vraiment fascinant est captivant ce genre d’articles et d histoires bien qie tout ce qui fait parti du surnaturelle me fait très peur ça me fascine et m’intrigue beaucoup très bon article.
Vraiment fascinant est captivant ce genre d’articles et d histoires bien qie tout ce qui fait parti du surnaturelle me fait très peur ça me fascine et m’intrigue beaucoup très bon article.
Oh merci beaucoup et bonne année ! Tu m’étonnes, et encore, je penses qu’il y a d’autres lieux hantés, j’en tremblerais presque ! (D’ailleurs je flippais le soir en allant me coucher, je regardais partout dans mon appart’ au cas où qu’un mauvais esprit soit présent ← après va savoir ce que j’aurais fait si ça avait le cas.)
Oh merci beaucoup et bonne année ! Tu m’étonnes, et encore, je penses qu’il y a d’autres lieux hantés, j’en tremblerais presque ! (D’ailleurs je flippais le soir en allant me coucher, je regardais partout dans mon appart’ au cas où qu’un mauvais esprit soit présent ← après va savoir ce que j’aurais fait si ça avait le cas.)