It’s Okay That’s Love est un drama qui apparaît comme une comédie empreinte de légèreté mais qui se révèle être une belle histoire d’amour, d’amitié et de famille. Il s’agit là d’une série réelle et poignante, avec des leçons très profondes et une magnifique morale à ne pas oublier. Le public réapprend à aimer et à voir la vie d’un autre œil. Retour sur l’œuvre !
Cela vous amènera douleur, rancune, détresse, tristesse, désespoir et malheur. Mais cela vous donne aussi la force de supporter et surmonter toutes ces choses. Alors, cela s’appelle l’amour.
Informations
- Titre anglais : It’s Okay That’s Love
- Titre original : 괜찮아, 사랑이야
- Pays : Corée du Sud
- Réalisation : Kim Kyu Tae
- Année : 2014
- Format de diffusion : 16 épisodes d’une heure
- Genres : romance, mélodrame, psychiatrie
- Chaîne de diffusion : SBS
Synopsis
Jang Jae Yeol est un célèbre auteur de romans policiers, dragueur et arrogant. Ji Hae Soo est une psychiatre un peu psychorigide. D’abord comme chien et chat, les événements font que Jae Yeol devient inopinément le colocataire de Hae Soo, dans une maison également louée par Jo Dong Min, un autre psychiatre et collègue de Hae Soo, et Park Soo Gwang, un jeune homme atteint du syndrome de Gilles de la Tourette. S’ensuit une vie plus que mouvementée.
Bande-annonce
Les personnages de It’s Okay That’s Love
► Les personnages principaux
La magnifique Gong Hyo Jin interprète Ji Hae Soo, une psychiatre plus traumatisée qu’il n’y paraît. Têtue et dotée d’un caractère fort, c’est bien la personne qu’il fallait face à Jang Jae Yeol. Elle prend à cœur son travail et vit sa vie au maximum. Hae Soo est d’une loyauté à toute épreuve ; c’est un personnage impressionnant qui rayonne, non pas parce qu’il est parfait, mais parce qu’il est réel avec des imperfections qui en font ce qu’il est. C’est ainsi qu’elle est aimée, ou même détestée, mais sans faux-semblant.



Le personnage masculin principal est joué par Jo In Sung, un acteur dont les expressions faciales et la voix donnent un réalisme incroyable au personnage de Jang Jae Yeol. Un personnage de prime abord dragueur, arrogant, mais qui cache des couches et des couches de cicatrices. On apprend à le connaître et on le voit s’intégrer dans sa nouvelle maison, ce qui n’est pas chose facile quand on est un contre tous. Il devient de plus en plus attachant et, à la grande frustration de notre héroïne, ses conseils en matière de psychiatrie ne semblent pas si tirés pas les cheveux. C’est donc un personnage aux nombreuses facettes, toutes plus étonnantes les unes que les autres.



Un duo explosif !
Et ces deux-là ensemble… mais quelle tension ! S’ils ne vous ont pas convaincus individuellement, regardez-les ensemble. La chimie entre eux est palpable, voire même tangible ! Et ce qu’il se passe chez ce couple principal est magnifique. Chacun est la bouée de l’autre, ils se soignent mutuellement et, surtout, démontrent effectivement que l’amour peut faire mal mais aussi beaucoup, beaucoup de bien. C’est ce qui permet d’avancer envers et contre tout. La présence et le soutien de l’un permettent à l’autre de se relever, non pas en dépendant de l’être aimé, mais en se réconfortant de sa présence à ses côtés, de savoir que quoi qu’il arrive, on n’est pas seul au monde.




► Les personnages secondaires
La révélation de It’s Okay That’s Love, c’est D.O d’EXO !
Han Kang Woo, c’est son tout premier rôle dans un drama, et la simplicité de son jeu rend parfaitement le personnage qu’il joue. Celui-ci prend d’ailleurs en intensité, ce qu’il rend également très bien. Avec Han Kang Woo, c’est la belle bromance et la relation mentor/jeune qui nous est donnée. Lui et Jae Yeol se soutiennent l’un l’autre : le premier offre jeunesse et joie, le second donne soutien et réconfort. Et c’est beau à voir parce que ce jeune homme n’a pas une vie facile mais la croque à pleines dents.





La figure paternelle
Le vénérable acteur Sung Dong Il interprète ici Jo Dong Min, un collègue de Hae Soo. À l’image de son rôle dans les séries Reply, Dong Min semble être là pour ramener tout le monde à la raison et jouer le personnage neutre. Mais il sait autant rire de la situation que prendre son rôle de médecin très au sérieux. On perçoit qu’il est là pour canaliser toutes ces personnalités ô combien différentes qui cohabitent ensemble. Un mélange explosif qu’il manie avec ce que l’on devine beaucoup d’expérience. Son caractère jovial est très apprécié et il fait office de figure paternelle dans cette maisonnée au quotidien mouvementé.



Park Soo Kwang ou comment surpasser sa maladie
Enfin, Lee Kwang Soo est absolument extraordinaire dans le rôle de Park Soo Kwang, un jeune homme atteint du syndrome de Gilles de la Tourette. Il a su faire vivre un personnage fort et sensible, loyal et délicat, empreint de réalisme et de tourmentes ordinaires mais exacerbées pour un tel patient. On prend plaisir à voir ce personnage évoluer tel qu’il est, avec tout ce qui peut lui arriver de beau et de moins beau. Ce que beaucoup voient comme une faiblesse, lui y compris, peut en révéler bien plus sur la force d’une personne, et c’est joliment rendu ici car il ne vit pas reclus, cachant sa maladie, mais souhaite vivre malgré elle, ou peut-être avec elle autant que faire se peut. Heureusement que la vie réserve des hauts à ceux qui connaissent les bas !



Et voilà notre maisonnée pas comme les autres.






It’s Okay That’s Love, mon avis
Il convient de noter qu’aucun personnage secondaire n’est oublié dans It’s Okay That’s Love, chose souvent rare dans les dramas. Chacun a son propre arc, son passé et son futur. Rien n’est laissé au hasard. Le développement de chacune de ces personnalités toutes plus curieuses les unes que les autres est un régal pour les téléspectateurs. Outre les relations entre les colocataires, chacun a aussi sa propre vie, sa propre indépendance. C’est cela qui enrichit encore plus le drama et le point central (si l’on peut le dire au singulier) de l’histoire. Si on arrive aussi à s’immerger complètement dans toutes ces différentes histoires, c’est parce que les acteurs n’ont pas juste joué un rôle : ils ont incarné leurs personnages à la perfection. La musique est également au rendez-vous. Parfois entraînante, parfois troublante, elle est toujours appropriée sans être omniprésente.
Avec ce drama, le public rit, et ce à gorge déployée. Il pleure toutes les larmes de son corps, il saute de joie pour les personnages, il est touché. On est vraiment aspiré dans It’s Okay That’s Love. On n’en ressort pas indemne, mentalement parlant. La morale et le fond de l’histoire sont vraiment beaux. Même si ce drama n’est pas parfait (quel drama l’est, après tout ?), il n’est pas loin de l’être au vu de tout ce qu’il peut faire ressentir et de la réflexion qu’il amène.
Conclusion
En somme, It’s Okay That’s Love est un drama un peu excentrique qui présente une grande dose de dysfonctionnements et de psychiatrie avec des personnages auxquels on s’attache très rapidement. Il traite d’un sujet sérieux avec suffisamment de gravité pour que ce soit réel mais assez de légèreté pour ne pas tomber dans le surfait.