Après avoir changé de nom de scène il y a quelques mois pour garder tout simplement son prénom, Giuk de ONEWE sort enfin son premier mini-album nommé Psycho Xybernetics : TURN OVER et sa chanson-titre « Time Machine (2100) » ! Découvrons l’univers spécial de ce jeune artiste qui bourgeonne de créativité.
Page 1 : Giuk présente son premier mini-album solo [publié le 23/04/23]
Page 2 : Giuk dévoile le MV de « LOVE VIRUS❤ (Feat. SUNWOO) (2050) » [publié le 03/05/23]
Giuk se projette dans un univers dystopique
Cela fait maintenant un moment que Giuk, anciennement CyA, publie ses créations musicales sur Soundcloud. D’ailleurs, j’ai eu l’occasion de mettre en avant quelques-uns de ses titres dans les articles en commun sur les sorties mensuelles, comme Same Old et My Blue.
Sur un thème cyberpunk, Giuk présente les couleurs de son comeback dans une dystopie futuriste et solitaire. La science-fiction scelle donc le décor dans lequel Giuk est pris au milieu d’un environnement changeant. Tout comme la construction évolutive de son album, les photos teasers semblent raconter l’histoire d’un jeune homme survivant au milieu d’une ville grise et fantôme où celui-ci se fond.
La machine à voyager dans le temps de Giuk
Grâce à Time Machine (2100), Giuk arrive à nous projeter avec lui à travers l’univers qu’il a créé pour cet opus.
L’énergie de son rap glisse sur les cordes de sa basse et de la guitare qui l’accompagnent, mettant en contraste les instruments et l’effet électronique ressenti sur sa voix et les riffs de guitare. Finalement, ce titre représente bien le côté cyberpunk, comme si le message qu’il souhaite passer était filtré par les circuits électroniques d’un monde dominé par la technologie.
La construction de Time Machine (2100) ne nous laisse pas le temps de nous lasser de son instrumentale pop-rock avec beaucoup de relief emmené par les instruments, notamment la batterie, qui ponctuent le morceau à de nombreux endroits. Les couplets se suivent sans se ressembler, étant liés par un refrain entraînant. L’instrumentale de ce passage est intéressante, on l’entend notamment seule en fin de morceau, pouvant faire penser à une musique de jeu vidéo.
Pour le MV, Giuk cherche à revivre des souvenirs passés avec une personne qu’il a perdu de vue. Comme le disent les paroles du refrain, il augmente la fréquence au maximum pour la retrouver. La musique est jouée en tant que point de repère si jamais cette personne réapparaît puisque c’est cette discipline qui semble les lier. Le temps est symbolisé par un train à grande vitesse qui sépare les vies des deux protagonistes, là où l’un attend l’autre désespérément. En tous cas, le clip est bien réalisé et met en scène Giuk toujours accompagné de sa lumineuse basse qu’il surnomme Bluepard et que l’on est ravi d’aussi bien entendre dans ce morceau.
Psycho Xybernetics : TURN OVER, le premier album de Giuk
Je dois vous l’avouer, j’attendais la sortie de ce mini-album. Impatiente de découvrir ce qu’allait nous proposer Giuk, le résultat fut à la hauteur de mes espérances. Les huit morceaux qui composent cet opus sont variés, tout en restant dans une dynamique propre à Giuk, entre des instrumentales travaillées dans le détail et un côté hip-hop certain. On retrouve quelques collaborations avec Aden, Niihwa, Sunwoo ou encore Kami. À travers tout cela, on sent que Giuk n’a pas perdu son ADN et continue de développer sa créativité autour d’un univers qui lui est propre, tout en dispersant de nombreux clins d’œils à des paroles de ONEWE. Je voulais vous recommander des chansons en particulier, mais aucune n’est à mettre de côté.