En début de semaine, le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a effectué sa première visite officielle à Paris, lors de laquelle il a pu s’entretenir avec son homologue français et promouvoir la candidature de Busan pour l’exposition universelle de 2030.
Yoon Suk Yeol au soutien de l’exposition universelle de 2030 à Busan
Le 20 juin, le président sud-coréen a appuyé la candidature de la ville coréenne de Busan pour l’exposition universelle de 2030. La ville portuaire est en concurrence avec Riyadh (Arabie Saoudite), Odesa (Ukraine) et Rome (Italie).
Yoon Suk Yeol s’est ainsi exprimé lors de la 172ème assemblée générale du Bureau International des Expositions, accompagné du chanteur PSY, d’académiciens et de dix-neuf dirigeants de conglomérats et créateurs de startups. Le soft-power sud-coréen était également illustré par une vidéo de promotion, dans laquelle apparaissaient la leader du groupe féminin æspa et la soprano Jo Su Mi.
Le lendemain, le président coréen a assisté à une réception organisée par la Corée du Sud dans le but d’obtenir le soutien des délégations étrangères. Yoon Suk Yeol y a rappelé que Busan était une ville portuaire de premier plan en Corée, mais aussi dans le monde, et que si la ville était sélectionnée, elle « héritera de l’esprit d’innovation et de coopération et fournira une plateforme d’échanges qui créera de nouvelles activités entre les entreprises mondiales ».
La sélection finale sera connue en novembre 2023, après un vote à bulletin secret.
Rencontre bilatérale entre Yoon Suk Yeol et Emmanuel Macron
En amont du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial, les présidents français et sud-coréen ont échangé à l’occasion d’un déjeuner de travail au Palais de l’Élysée.
Les deux homologues ont appelé à l’intensification des échanges entre la Corée du Sud et la France, notamment sur le plan culturel avec le partenariat entre la Fondation Hanoi et le Centre Pompidou.
Sur le plan économique, la Corée du Sud et la France devraient intensifier leur coopération dans les secteurs des semi-conducteurs, des batteries, du numérique, de la défense et l’aérospatial. Les échanges concernant le nucléaire et les énergies renouvelables répondront dans le même temps aux objectifs de développement durable et de transition énergétique des deux pays.
Enfin, sur le plan sécuritaire, Yoon Suk Yeol et Emmanuel Macron ont abordé le cas de la menace nucléaire nord-coréenne, de la guerre en Ukraine et de l’Indopacifique. La Corée du Sud, qui vient d’être élue pour cinq ans membre du Conseil de Sécurité de l’ONU, s’est dit prête à coopérer avec la France et l’OTAN, « alors que la confrontation entre les démocraties libérales et les forces autoritaires s’intensifie » et que « l’ordre international fondé sur des règles et la paix sont menacés ».
Sources : Korea JoongAng Daily (1)(2) | Elysée
Source image : The Korea Herald