Après la sortie de son premier mini-album solo riBBon en juin 2021, BamBam (GOT7) revient au côté de Seulgi (Red Velvet) avec le pré-single Who Are You, collaboration aussi merveilleuse qu’ensorcelante.
Une promotion envoûtante pour Who Are You
Tout commence le 13 décembre 2021, lorsque BamBam poste une vidéo courte et intrigante annonçant son comeback. On y voit deux visages se dessiner conjointement en miroir pour finir par former « BamBam ». Le teaser est bref, simpliste, monochrome et le fond musical presque imperceptible.
Les publications s’enchainent durant le mois de décembre : on découvre d’abord différentes photos concept de BamBam seul, puis accompagné par une présence énigmatique dont le visage n’est pas révélé.
Le chanteur entretient le mystère jusqu’au 19 décembre, date à laquelle la participation de Seulgi (Red Velvet) est finalement dévoilée par de nouvelles photos concept présentant les deux stars enlacées.
La promotion aux visuels monochromes et sensuels qui semblent tout droit sortis d’un tableau clair-obscur laisse présager un univers sombre, élégant et plus sérieux.
BamBam nous offre un univers très différent
C’est en juin 2021 que BamBam faisait ses débuts solo avec le titre riBBon, morceau principal de l’album éponyme. On y découvrait un nouveau visage de la star, un sourire enjoué, et des MV aux couleurs éclatantes, tranchant avec les ambiances plutôt sombres, caractéristiques de ses précédents solos au sein de GOT7. Who Are You sortie le 28 décembre dernier, co-produite et écrite par la star de GOT7, est ainsi très différente et se défait de l’ambiance estivale présente dans riBBon.
Un MV aux sonorités et aux visuels épurés
Tout semble ici rimer avec simplicité, la palette de couleurs se restreint après l’explosion chamarrée des précédentes sorties du chanteur. Dans Who Are You, on pénètre des décors très épurés, presque vides, qui laissent pleinement la place aux artistes. Le prisme colorimétrique est réduit, on y voit majoritairement du noir, du blanc, et quelques nuances de bleu foncé. L’univers presque monochrome qui pourrait induire une atmosphère froide est vite contrebalancé par la voix douce et suave de Bambam. Les jeux d’ombre et de lumière sont nombreux et soulignent la beauté simple des décors et des personnages. On découvre une esthétique gothique relayée par les grands décors architecturaux aux statues brisées et par les vastes paysages naturels, plaine ou forêt, au centre desquels le chanteur évolue.
Les costumes sont sobres, simplistes, au point qu’ils se fondent complètement dans le décor. On redécouvre une élégance brute, pure, par exemple lorsque les pieds nus des artistes effleurent le sol ou les miroirs. L’œil se focalise alors entièrement sur les personnages, les mouvements, et la musique.
L’instru sonne, elle aussi, claire, classique et dépouillée. Elle repose parfois sur le simple rythme d’une guitare sèche, laissant régulièrement la place au silence. La voix cristalline de Seulgi s’accorde parfaitement avec le timbre lisse et chaud de Bambam.
Who Are You ?
Les mouvements de danse des deux artistes, synchrones et face à face, les laissent apparaître comme des reflets, des ombres. La chorégraphie, construite en miroir, soulève bien des questions. Sont-ils deux personnes distinctes mais parfaitement accordées, ou sont-ils la réflexion d’un même être ?
La chanson aborde le sujet de la relation amoureuse, de la connaissance de l’autre, de la facilité avec laquelle on peut changer pour une personne, la tendance que l’on a à ne plus être nous-même lorsqu’il est question de l’être aimé. Mais elle évoque aussi les non-dits, la difficulté à comprendre l’autre et à communiquer. On perçoit les reproches au fil des paroles.
Le visage donné à l’amour est ici plutôt pessimiste, quelque chose d’incompréhensible, un « labyrinthe » qui nous perd, nous piège et nous change. Mais surtout une chose à laquelle on ne peut échapper. La chanson porte un message original : cette sensation d’être perdu en amour vient-elle vraiment de la méconnaissance de l’autre, ou de la méconnaissance de soi-même ? C’est ce que semble suggérer les nombreux miroirs présents dans le MV, qui rappellent ceux d’Uncover de Seulgi, et la façon avec laquelle les personnages y font face, plongeant alors leur regards à l’intérieur d’eux-mêmes, et prononçant finalement cette ultime question qui rythme le single : « Who are you ? ».
Enfin, fidèle au thème du miroir qui traverse le single, le MV, comme une boucle infinie, se termine exactement comme il a commencé, BamBam face à un immense miroir, puis Seulgi déplaçant délicatement le visage du garçon.
Le morceau n’apporte aucun élément de réponse et nous laisse pétris d’incertitudes. Cette sortie annonce-t-elle un prochain album ? Pour le moment, laissez-vous porter par la beauté des visuels et la douceur de la mélodie !
En amour, on ne cesse de se demander si l’on connaît l’autre, mais pour que tout fonctionne, ne faut-il pas d’abord bien se connaître soi-même ? Je vous laisse méditer cette question, suggérée par le single, et vous invite à nous donner votre avis en commentaire !
Sources : Twitter | YouTube | Genius
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Majorika