C’est un comeback longuement et péniblement attendu que nous allons évoquer aujourd’hui. Si BLACKPINK n’avait pas fait de comeback depuis 2020, elles reviennent sur cette fin septembre avec l’album Born Pink. Mais peut-on vraiment parler d’un comeback ? Elles le soulignent parfaitement dans Shut Down, « Ce n’est pas un comeback puisque nous ne sommes jamais parties. »
Il y a quelques semaines, nous écoutions « Pink Venom», la pre-release annonçant la sortie future de Born Pink. Aujourd’hui nous y sommes enfin, l’album vient tout juste d’être dévoilé et les scores explosent. Dans la foulée, l’annonce d’une tournée mondiale pour Born Pink (les infos dans le lien) avait fait bondir les fans. Découvrons ensemble ce nouvel album !
Une courte promotion pour Born Pink
La promotion pour Born Pink aura été rapide et concise, BLACKPINK peut se permettre une promo moins exhaustive, les fans allaient, quoi qu’il arrive, être au rendez-vous.

J’ai particulièrement aimé les visuels des concepts photos, simples, mais très élégants.





Shut Down : « Heads turn, careful, you might break your neck »
Avec Shut Down, BLACKPINK mise cette fois sur un rythme beaucoup plus lascif et nonchalant. Là où les précédents morceaux du groupe jouaient généralement sur la rapidité avec un tempo marqué et vif, Shut Down caresse la cadence en proposant quelque chose de plus ancré, de plus posé et imposant.
L’esthétique baigne dans une ambiance Neon Miami, entrecoupée par des plans très épurés, aux décors blancs et immaculés, qui tranchent avec le rêve urbain déroulé dans les rues nocturnes. Ces deux esthétiques duelles soulignent la binarité d’un MV où s’affrontent un style street, rap et une ambiance chic aseptisée.
Les tenues s’accordent avec la dualité des esthétiques, elles oscillent entre hip-hop et chic habillé. L’instrumentale violon dissone délicieusement avec la cadence rap du morceau, et pare le tout d’un voile dramatique et grave. La chorégraphie joue avec la pesanteur, elle se fait très appuyée. Plus légers en quantité, les mouvements sont pourtant lourds et marqués, entourant les quatre chanteuses d’une aura de puissance et d’autorité. Si dans Pink Venom, elles s’amusaient de la dangerosité subtile et mordante qu’elles dégageaient, ici, c’est avec un regard écrasant et un ascendant certain que, souveraines, elles dominent le morceau. Du côté des paroles, même esprit, puissance et souveraineté enveloppent le texte, distillant parfaitement, au fil du morceau, une énergie dominatrice et asservissante.
Dans l’esprit d’un album bilan, qui jette un regard sur une carrière bien avancée, on remarque les titres d’anciens morceaux du groupe, se glissant parmi les enseignes des décors de la rue.
Concernant le reste de l’album, plusieurs titres sont entièrement en anglais et s’imprègnent de l’univers RnB connu de la musique US. Je les ai trouvés plus anecdotiques et moins intéressants mais Typa Girl vaut l’écoute !
BLACKPINK assoient, avec Born Pink, et « Shut Down » particulièrement, leur carrière sans failles, dont l’ascension exponentielle ne cesse de déborder. « Shut Down » se dévoile comme une réaffirmation de l’influence du groupe sur la scène Kpop, mais aussi sur la scène mondiale. Si les influences planant sur le reste des morceaux de l’album sonnent tant américaines, c’est parce que BLACKPINK souligne joliment à travers celles-ci, qu’elles sont toutes les quatre, en plus de morceaux Kpop, capables de produire un RnB US convaincant.
Source : Youtube BLACKPINK
Source images : Twitter BLACKPINK