Plongez-vous dans Les romans meurtriers afin de démasquer l’assassin qui terrifie le royaume de Joseon.
Titre : Les romans meurtriers Auteur : Kim Tak Hwan Date de parution : 2003 (Corée), 2010 (France) Maison d’édition : Picquier Poche
Kim Tak Hwan est un écrivain coréen né en 1968. Il est l’auteur de L’immortel Yi Sun Sin, une série historique publiée en 2004 qui a été adaptée à la télévision par KBS. Le dernier opus de la saga cinématographique Detective K se base sur Les romans meurtriers.
Résumé
« En 1778, le soleil de la prospérité brille sur le royaume coréen de Joseon, mais plus la lumière est vive et éclatante, plus l’obscurité est profonde. Une série de meurtres plonge la capitale dans l’angoisse. Au chevet de chaque victime, a été déposé un livre du romancier le plus populaire de l’époque. L’impétueux dosa Yi de la Haute Cour de Justice est chargé de l’enquête. Il n’a que vingt ans, c’est avant tout un guerrier, lui qui babilla ses premiers mots en imitant le sanglot de la flèche volant vers l’ennemi. Commence pour lui la période la plus fascinante et la plus déroutante de son existence, celle où il va se frotter aux complots, aux trahisons, aux guets-apens, frôler la mort et nouer une amitié qui va changer sa vie. C’est une plongée dans un monde où les mots tissent le piège des intrigues politiques et peuvent devenir des instruments de mort. Mais pour capturer un tigre, il faut pénétrer dans sa tanière… »
Mon avis
Tout au long du texte, l’auteur incorpore beaucoup de références culturelles et historiques comme des noms d’importantes figures politiques (Zhuge Liang, le roi Yeonsangun…) et littéraires ( Baekho, Pagok…). Il nous fait également découvrir des alcools comme le kamhongno, ainsi que les différentes heures du zodiaque chinois.
Les romans meurtriers soulève la question de l’imprimerie en Corée et de son impact sur le peuple. Cela m’a immédiatement fait pensé à la diffusion de la Bible, grâce à l’imprimerie, afin de rendre la foi accessible. Certains événements m’ont également rappelé l’autodafé de Berlin (1933) organisé afin de brûler les livres nuisibles. Lors de sa lecture, le lecteur peut se sentir impliqué dans l’histoire afin de débattre sur la place du roman et son utilité dans la société. Mais, en fin de compte, le point de vue du lecteur est déjà certainement biaisé par la lecture de ce roman.
Ce roman, très intéressant, mêle fiction et réalité. Au début, une note historique sur Joseon vous plonge dans le contexte de cette traque à l’assassin. Ensuite, une multitude de personnages vous sont présentés : l’auteur a ajouté cette liste qui s’avère très utile. Le roman est riche en rebondissements et en mystère. L’intrigue est bien structurée mais j’avoue que je n’ai pas été absorbée par ce roman. Selon moi, certains passages étaient trop longs et trop ennuyeux. Mais, j’avais le désir de terminer cette oeuvre afin de comprendre cette histoire complexe. Ce n’est pas le style de roman policier que j’affectionne mais je suis tout de même contente d’avoir ouvert ce livre qui m’a apporté beaucoup de connaissances.
Les romans meurtriers est enrichissant et agréable à lire dans l’ensemble.
« — Malgré l’exécution de Cheong Un-mong, les meurtres n’ont pas cessé et la terreur s’empare de nouveau de la capitale. » p222
Sources pour en savoir plus : Korea.net | Universalis | Hérodote | AsianWiki