Le kimchi est depuis quelques temps devenu un plat « tendance » à l’étranger. Nombreux sont les chefs étoilés qui commencent à s’intéresser à lui et à l’intégrer dans leurs préparations culinaires. Le kimchi est une véritable institution en Corée à tel point qu’on ne peut pas concevoir un repas sans lui. Le kimchi est au même rang que le pain en France.
Ce plat coréen est par ailleurs inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO. La préparation du kimchi « permet aux Coréens de montrer un esprit de partage entre voisins, promouvant ainsi la solidarité et leur procurant un sentiment d’identité et d’appartenance » selon l’UNESCO.
- Un plat incontournable de la cuisine coréenne
On dit qu’il existe plus de 200 variantes du kimchi. La préparation de ce mets est transmise de génération en génération, c’est pourquoi chaque famille a sa « façon » de le cuisiner. De ce fait, les ingrédients peuvent changer au vu du nombre de variantes possibles. L’ingrédient de base peut être un chou chinois, une carotte ou bien encore un radis. Les autres ingrédients qui composent le kimchi sont l’ail, le piment rouge, l’oignon blanc, des crevettes ou autres fruits de mer, du gingembre, du sel et afin du sucre (oui, oui vous avez bien lu, du sucre).
La variété de kimchi la plus populaire aujourd’hui (celle que l’on voit dans tous les dramas et autres émissions coréennes) est le « baechu » ou « paechu », qui celle avec le chou chinois fermenté qui a été mélangé avec du piment rouge, de l’ail, du gingembre et de la sauce de poisson salée.
Cette variante du kimchi est plutôt récente. Préparez-vous ça va être la minute histoire ! Les piments rouges ont été importés en Corée par les Japonais au début du XVIIe siècle. Leur utilisation dans le kimchi s’est fait seulement deux siècles plus tard. De plus, on suppose que le chou chinois n’a été pas introduit en Corée avant le XIXe siècle.
Le légume est ainsi plongé dans la saumure (mélange d’eau et de sel) et assaisonné de piment, ail, oignon, gingembre…La préparation est ensuite mise en bocal et entreposée pendant plusieurs mois, voire plusieurs années, contribuant à la fermentation des légumes. Cette pratique permet aux familles coréennes de conserver et manger le kimchi sur une longue période (notamment en hiver).
Le kimchi se consomme de préférence cru afin de préserver ses vertus médicinales. Il accompagne souvent d’autres plats tels que le riz, le tofu ou encore la viande. Le kimchi est certes un accompagnement omniprésent sur les tables coréennes, mais il est aussi utilisé comme ingrédient à part entière dans d’autres préparations : soupe de kimchi, riz frit au kimchi…
- Les bienfaits du kimchi
Il s’impose comme étant un des plats les plus sains du monde. C’est un plat idéal pour perdre du poids puisqu’il est riche en fibres et pauvre en calories. De plus, il contient des ferments lactiques (comme dans les yaourts), ce sont des bactéries qui se forment au cours de la fermentation, permettant de faciliter la digestion et renforçant le système immunitaire.
Il est également riche en vitamine A, B1, B2 mais aussi en calcium et en fer, du fait de sa diversité en légumes. Grâce à elles, le kimchi préviendrait les risques de cancer et de maladies cardiaques selon plusieurs études menées.
- Quelques idées de recettes à faire soi même
Vous salivez maintenant ? Vous rêvez de connaître le goût de ce mets coréen ? Et bien, vous aussi vous pouvez faire votre kimchi, tranquillement chez vous (ou aller dans les restaurants coréens hein, pour les plus paresseux d’entre nous !) :
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Le petit livre du kimchi qui a été publié au début de l’année de Byung Hi et Byung Soon Lim,
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Vous trouverez sur le site « Cours Coréen » une recette de kimchi très simple et facile à faire,
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Vous pouvez aussi dénicher des recettes via Youtube, qui propose des vidéos où vous pourrez suivre la préparation du kimchi.
Mettez votre tablier et prenez un couteau, c’est à vous de jouer maintenant !
Sources : Cours coréen, Biolaune, VisitKorea, Unesco