[su_spoiler title= »SOMMAIRE » style= »fancy » icon= »arrow »]
Sommaire :
- page 1 : L’exposition Révélations
- page 2 : Chung Hae Cho, le maître de la laque
- page 3 : Les hanji de Lee Young Soon
- page 4 : Les Cailloux nacrés de Hwang Sam Yong
- page 5 : Lee Gee Jo, l’amoureux de la porcelaine blanche
- page 6 : Bae Se Jin, quand la porcelaine rencontre Beckett
- page 7 : Le céladon contemporain de Lee Ka Jin
- page 8 : Les jarres de fer de Cheon Woo Seon
- page 9 : La vaisselle en métal de Kim Seo Yoon
- page 10 : Kim Bo Yeon et son mobilier trompe-l’œil
- page 11 : Les bijoux de soie de Won Jae Sun
- page 12 : Park Ji Eun, lorsque le métal est organique
- page 13 : Kim Yong Joo, la reine du velcro
- page 14 : Les délicats bijoux de Chung Jeemin Jamie
- page 15 : Kang Mi Na, l’art du Hansan Moshi revisité
- page 16 : Les insectes en métal de Lim Jong Seok
[/su_spoiler]
Park Ji Eun, lorsque le métal est organique
Exemple d’une précédente œuvre de Park Ji Eun – Touts droits réservés
Park Ji Eun (박지은), tout comme Won Jae Sun, a étudié la métallurgie à l’université de Konkuk. Pourtant son art se traduit par des œuvres d’un tout autre registre. Davantage intéressée par la nature organique des choses, Park Ji Eun cherche à parler du corps vivant via des matériaux comme le métal ou la laque. Discret, mais sans détour, l’évocation des attributs masculins et féminins et l’anatomie humaine sont le cœur de son travail.
Sa technique repose sur l’enfilage d’unités métalliques préalablement peintes. Chaque pièce ronde est attachée les unes aux autres jusqu’à former une structure élancée qui se rattache à un ou plusieurs autres modules. La corde ainsi créée donne une impression de souplesse organique qui rompt avec la nature rigide du matériau. Park Ji Eun fait, depuis peu, varier son procédé artistique en vieillissant, par corrosion, ses pièces de métal avant de les recouvrir de laque. Ce processus atténue l’aspect trop luisant du métal tout en produisant des couleurs plus ternes, plus proche des couleurs organiques.
Photographie extraite du livre de l’exposition – tous droits réservés à KCDF
Source : Korea Craft & Design Foundation – 2017 Révélations