Alors que les dramas coréens sont de plus en plus nombreux et sont désormais répandus aussi largement à l’international, je vous propose de vous arrêter quelques instants. Pause. Il est temps de rembobiner.
Nous sommes en 2003, il y a presque vingt ans de ça, et un drama s’apprête à déferler sur les télévisions coréennes… et pas que ! Sortez vos plus beaux hanboks, révisez votre coréen ancien et faisons un détour au début du XVIe siècle. Retour sur le phénomène Jewel in the Palace, drama culte à bien des égards, qui a fait chavirer le cœur des téléspectateurs à travers l’Asie.
Jewel in the Palace : aux origines
Informations
- Titre original : 대장금
- Titre anglais : Jewel in the Palace, Dae Jang Geum
- Pays : Corée du Sud
- Réalisation : Lee Byung Hoon
- Scénario : Kim Young Hyun
- Diffusion : du 15/09/2003 au 23/03/2004 sur MBC
- Épisodes : 54 épisodes de 60 minutes
- Genres : historique, romance
- Plateforme : Viki
Synopsis
Jewel in the Palace (ou Dae Jang Geum comme il est plus connu en Asie) est un Daeha Drama, c’est-à-dire un drama-fleuve, comportant de nombreux épisodes et se déroulant à une période historique donnée (aussi bien ancienne que plus moderne).
Se déroulant au début du XVIe siècle, on y suit les aventures de Seo Jang Geum, une jeune fille qui, pour rétablir la vérité sur sa mère, injustement accusée et renvoyée du palais des années plus tôt, va tout faire pour atteindre le plus haut rang dans les cuisines royales. Elle devra alors faire face à Choi Keum Young et sa tante, toutes deux cuisinières royales, voyant d’un mauvais œil l’arrivée de Jang Geum, entre rivalité, jalousie et complots. Mais notre héroïne pourra compter sur l’aide précieuse de Madame Han, une cuisinière qui l’a pris sous son aile, et le noble Min Jung Ho, jeune officier militaire.


Affiche promotionnelle et DVD pour Jewel in the Palace
Jang Geum : de la réalité à la fiction
Si le contexte historique de Jewel in the Palace est bien réel, entre le règne tyrannique de Yeonsangun (1494-1506) et le long règne du roi Junjong (1506-1544), il faut savoir que notre héroïne l’est tout autant ! Dae Jang Geum (ndlr : son nom de famille est inconnu, Dae est ici un titre honorifique très important signifiant « grande ») est une femme qui apparaît à plusieurs reprises dans les Annales de la Dynastie Joseon, entre 1515 et 1544.
Les traces écrites de son existence nous apprennent peu de choses sur elle, si ce n’est qu’elle est devenue docteure attitrée du roi. Un poste qu’aucune femme n’avait jamais occupé auparavant et qu’elle était décrite comme très vertueuse et appréciée du roi.
Avec peu d’informations et pourtant un statut si important, il est assez facile de comprendre pourquoi cette femme a fait l’objet d’un drama où tout reste à faire sur son parcours tout en apportant une dose d’authenticité, toute proportion gardée, à ce drama-fleuve annuel.
Symbole de la Hallyu 1.0
Terminologie
Si certains d’entre vous sont sans doute familiers avec le terme de Hallyu (mot désignant la vague de pop-culture coréenne qui déferle sur le globe), les termes 1, 2, 3 ou bien encore 4.0 ne vous disent peut-être pas grand chose. Il s’agit d’un découpage du Hallyu en plusieurs phases (deux, trois ou quatre selon les universitaires), que certains rapprochent des différentes ères du web. Dans l’article de Kim Bok Rae, professeure à l’université de Andong, Past, Present and Future of Hallyu (2016), le Hallyu 1.0 correspondrait aux débuts de la vague coréenne, entre 1995 et 2005, dont la cible principale était les pays asiatiques voisins (et notamment la Chine) à travers l’exportation de dramas et de films dans un but touristique.
Vers la Corée et au-delà
Le 13 septembre 2003 débute la diffusion de Jewel in the Palace sur la chaîne MBC et c’est tout un pays qui découvre les aventures de la jeune Jang Geum sous les traits d’une actrice bien connue, Lee Young Ae (Inspector Koo), épaulée par Min Jung Ho, incarné par la star montante d’alors, Ji Jin Hee (The Road: Tragedy of One). Même si les chaînes de télévision étaient moins nombreuses et que les plateformes de streaming étaient encore loin, le succès est immédiat et le drama enregistre une moyenne de près de 46 % de parts d’audience (le tout sur pas moins de cinquante-quatre épisodes) pour un pic à plus de 57 %. Ces scores placent ce récit historique parmi les dix séries les plus regardées de l’histoire de la télévision sud-coréenne.
Mais le succès n’est pas que domestique. Après sa diffusion, le drama s’exporte : d’abord à Taiwan, puis en Chine (où il enregistre près de 20 % de parts d’audience), au Cambodge, au Japon, en Thaïlande ou encore aux Philippines (où il a été rediffusé plusieurs fois). Le drama sera même disponible aux États-Unis sur une chaîne câblée en chinois avec près de cent mille téléspectateurs par épisode. En tout, Jewel in the Palace a été diffusé à la télévision dans plus de quarante pays à travers le monde entier, de l’Asie à l’Amérique du Sud en passant par l’Europe et le Moyen Orient.
La « Dae Jang Geum Mania »
Très vite après la diffusion du drama et son succès retentissant, aussi bien en Corée du Sud qu’à l’étranger, une véritable frénésie s’empare des fans.
Désireux de s’appuyer sur ce succès à des fins touristiques, le gouvernement coréen achète les décors que la MBC a utilisé par la plupart des scènes d’extérieurs du drama (et ayant servi pour le tournage de quelques autres dramas historiques antérieurs). C’est ainsi que naît le « Daejanggeum Theme Park » en décembre 2004 où les visiteurs coréens et étrangers se pressent sur plus de 6000m² pour découvrir la culture et les traditions coréennes, mais surtout les règles et les mœurs de la cour de l’ère Joseon à travers des animations et expositions ludiques (costumes, jeux traditionnels, balade en palanquin ou encore recettes de cuisine royale). Fermé en 2014 au public pour raisons de sécurité, le parc d’attractions est redevenu un décor pour des sageuks (ndlr: drama historique) et des émissions de télévision.


Détour par le Dae Jang Geum Theme Park
Les initiatives ne s’arrêtent pas là. Quand il ne s’agit pas de tournées à la rencontre des fans à Taïwan, à Hong Kong ou aux Philippines pour les acteurs, ce sont parfois les fans eux-mêmes qui viennent à la rencontre de la série. En 2007, soit quatre ans après la diffusion du drama, l’Organisme du Tourisme Coréen organise une Semaine Jewel in the Palace, notamment à destination des fans japonais, où environ trois cent visiteurs sont attendus chaque jour.
C’est également en 2007, face à la popularité toujours aussi forte du drama, qu’une comédie musicale adaptée de Jewel in the Palace voit le jour. Composée d’une quarantaine de chansons, elle allie les orchestrations occidentales typiques des spectacles du West End et de Broadway avec les instruments traditionnels coréens. Quant à son histoire, elle condense les cinquante-quatre épisodes en environ deux heures et trente minutes de représentation. Produit à plusieurs reprises, l’adaptation musicale sera même jouée dans une partie du palais Gyeonghuigung en 2008 pour retrouver l’atmosphère historique du drama.
Extraits de la comédie musicale Dae Jang Geum
Enfin, la série a également droit à ses œuvres dérivées comme une série d’animation en 2005, Jang Geum’s Dream. Elle a également inspiré le drama Dae Jang Geum is Watching (2018), récit de trois frères et sœurs supposés descendants de Jang Geum au XXIe siècle, et fait l’objet de nombreuses références dans d’autres dramas ou émissions (Princess Hours (2006), Yi San (2007), Where on Earth (2018), etc). Depuis sa diffusion, une suite a été annoncée plusieurs fois (sans aboutir toutefois), alimentant les spéculations des fans et des médias. Près de vingt ans après, les fans coréens et internationaux n’ont toujours pas oublié Jewel in the Palace.
Dis-moi K.OWLS, pourquoi c’est culte ?
Si l’on a vu que Jewel in the Palace a été un franc succès dès sa sortie et continue d’être une référence souvent cité dans des articles, listes de recommandations et autres écrits, de la part des médias comme des fans, la question logique pourrait être la suivante : pourquoi ? Comment se fait-il que ce drama, en particulier, ait atteint les sommets qu’on connaît quand d’autres ne sont qu’un titre parmi tant d’autres ou pire, oubliés avec le temps ? Plusieurs explications peuvent nous éclairer à ce sujet.
Jewel in the Palace : une ode à la cuisine traditionnelle
Si Jewel in the Palace nous raconte les aventures de Jang Geum et son histoire d’amour avec Min Jung Ho, la série nous offre également une fenêtre de choix sur la cuisine traditionnelle. Les scènes de cuisine sont détaillées et s’agrémentent de nombreux gros plans pour apprécier la dextérité avec laquelle les doublures mains (membres de l’Institut de Cuisine Royale Coréenne) manient couteaux, marmites et autres ustensiles. La philosophie d’une cuisine pour les bienfaits de celui qui la mange, qu’il s’agisse du roi, d’un ambassadeur ou d’une autre cuisinière est mise à l’honneur grâce aux conseils avisés de Han Bok Ryeo, chercheuse spécialiste de la cuisine royale.
Cette dernière ouvre d’ailleurs un restaurant spécialisé dans la cuisine de la cour en 2005, voulant mettre en avant et préserver ce patrimoine qui est désormais classé à l’UNESCO. Les Coréens redécouvrent les richesses et les bienfaits de leur cuisine à tel point que la presse étrangère lui consacre des articles entiers (comme Le Figaro entre autres). Et après tout, qui n’aurait pas faim en voyant les plats colorés et appétissants que la jeune Jang Geum prépare ?

Jang Geum et Keum Young en pleine compétition de cuisine
Jang Geum, Min Jung Ho, confucianisme et archétypes
Une autre raison pouvant expliquer les raisons de l’immense popularité du drama peut tenir dans les valeurs et les qualités incarnées par son personnage principal, Jang Geum et, par extension, de son premier rôle masculin, Min Jung Ho.
La société de la dynastie Joseon (1392-1910) se construit autour du confucianisme en opposition au bouddhisme et au chamanisme qui étaient très importants lors de l’ère Goryeo (918-1392). Ce courant de pensée, emprunté à la Chine, suzerain de Joseon, place l’éthique et les valeurs humaines au centre de sa philosophie. S’en dégage alors des valeurs morales qui, respectées, font perdurer l’harmonie de la société confucéenne. Il est mis un point d’honneur à ce qu’on appelle la « piété filiale » (i.e. dévouement à la famille) pouvant prendre des formes diverses comme le culte des ancêtres ou l’obéissance inconditionnelle aux parents. De cette piété filiale doit alors découler naturellement l’altruisme et l’humilité, d’autres qualités chères au confucianisme. Enfin, les enseignements confucéens placent l’éducation comme le moyen pour tout citoyen de s’élever et vivre dans l’harmonie.
Si l’on regarde alors Jang Geum d’un peu plus près, elle est l’archétype même des vertus énumérées plus haut : orpheline, elle puise sa force et sa résilience dans les souvenirs de sa mère, la promesse qu’elle lui a faite. Il en est de même dans sa relation avec madame Han, figure maternelle pour l’héroïne. Malgré tous les obstacles et les injustices sur sa route, son dévouement à sa famille et à ses figures maternelles lui permettent toujours d’avancer et de faire front : Jewel in the Palace montre que la piété filiale est récompensée. Tout comme l’humilité et l’altruisme, autres qualités du personnage de Jang Geum, venant à la faire grandir et mûrir pour la placer sur le droit chemin. Quant à l’éducation, notre héroïne n’a de cesse de lire, d’apprendre les caractères chinois et d’étudier les classiques (instruction normalement réservée aux hommes) faisant d’elle un modèle pour ses camarades au palais. Il n’est pas anodin que des spectateurs, expatriés aux États-Unis, mentionnent dans une colonne du Sing Tao (journal local de San Francisco rédigé en chinois) le confucianisme pour expliquer leur appréciation pour la série et le personnage de Jang Geum :
« C’est une femme douce […] respectant ses principes et ses valeurs sans en impacter ses amis ou sa famille. Elle a toutes les qualités d’une femme élevée dans une société confucéenne. »
Sing Tao via The Asia Times – 2005


Si l’on ne retrouve pas autant cette notion de piété filiale dans le personnage de Min Jung Ho, il incarne tout autant un archétype : fils d’une famille noble, instruit et familier avec les enseignements de Jo Gwang Jo (ndlr : philosophe néo-confucéen ayant tenté de mettre en place des réformes pour une société plus égalitaire au XVIe siècle). Il est un citoyen loyal à son devoir et au roi, un guerrier et stratège émérite, entièrement dévoué à la cause de Jang Geum et tout aussi humble et altruiste qu’elle. Son amour sincère et fidèle pour Jang Geum tout au long de la série et ce, qu’importe les circonstances, font de lui un idéal masculin aux yeux des enseignements confucéens, mais également aux yeux des spectatrices qui le voient comme un idéal romantique.
Une romance intemporelle
Car oui, si elle n’est pas toujours au centre du récit, la romance entre Jang Geum et Min Jung Ho est un aspect important de l’histoire.
D’une rencontre fortuite découle une curiosité puis une amitié sincère entre les deux personnages, Min Jung Ho tombant rapidement sous le charme de Jang Geum. Mais sur leur route se dressent déjà d’innombrables obstacles qu’ils leur faudra surmonter au fil des épisodes : Jang Geum étant une cuisinière au palais, elle appartient de facto au roi et doit lui rester fidèle tout au long de sa vie au palais, ne pouvant entretenir une relation intime avec aucun autre homme. De plus, la société confucéenne est patriarcale (la femme doit obéissance d’abord à son père et/ou à son frère, puis à son mari et enfin à son fils si elle devient veuve) et très hiérarchisée entre les différentes classes sociales. Ainsi, comment aimer ou ne serait-ce que s’autoriser à aimer quand les codes de la société promettent une mort (sociale ou littérale) certaine pour Jang Geum ?
C’est de cet interdit, de cet amour tout en retenu et pourtant débordant que la magie opère. Min Jung Ho se révèle être un allié de tous les instants pour Jang Geum, parfois en secret, souvent en première ligne sous couvert d’effectuer son devoir de militaire et de fonctionnaire. Malgré les règles de la société confucéenne, il n’hésite pas à mettre sa position privilégiée en péril, ne serait-ce que pour rester aux côtés de Jang Geum et pouvoir continuer à l’aider de n’importe quel moyen que ce soit. Si ses actions parlent pour lui, il sait tout aussi bien manier les mots pour tantôt soutenir, tantôt réconforter et tout simplement aimer Jang Geum.


Images promotionnelles et stills de Jang Geum (Lee Young Ae) et Min Jung Ho (Ji Jin Hee)
Oubliez ici les récents dramas qui proposent des scène torrides dès les premiers épisodes, ou ne serait-ce que les dramas d’il y a une dizaine d’années qui offrent un développement dont l’un des points culminants est le baiser entre les deux personnages principaux après toute une suite de péripéties les ayant rapprochés, aussi bien physiquement qu’émotionnellement. La romance de Jewel in the Palace tient dans l’exacerbe des sentiments, les métaphores dans les mots, la rapprochant des romances que l’on peut retrouver dans plusieurs romans de l’autrice britannique Jane Austen. L’amour se cultive à l’abri des regards, dans les confins de l’être et du cœur, les regards sont langoureux et le moindre petit geste, deux mains qui s’effleurent ou se touchent, compte alors au centuple.
C’est cette romance façon slow burn (i.e. qui prend quasi l’entièreté du récit pour se concrétiser afin de faire grimper l’attente des spectateurs), mettant en avant la fidélité et la pureté des sentiments, qui a fait chavirer le cœur de nombre des spectateurs de Jewel in the Palace. Lee Young Ae et Ji Jin Hee incarnent avec justesse cet amour qui plie mais ne rompt jamais et leur très grande popularité qui fait suite au drama n’y est pas étrangère.
Jewel in the Palace : un drama féministe ?
Le dernier point qui pourrait expliquer la postérité de la série vient de sa distribution et du cœur de son récit : les femmes.
S’il est vrai que Jewel in the Palace nous présente plusieurs personnages masculins, leur impact sur le développement du scénario et leur présence à l’écran sont limités. Seuls trois ont un impact direct et une présence régulière, quand d’autres ont une importance bien plus réduite, se contentant des rôles qui leurs sont donnés.
Non, le véritable leitmotiv du drama réside, au-delà de l’épopée de Jang Geum, dans la diversité de ses personnages féminins, nombreux, et de leurs histoires, offrant un panel large de la vie des femmes de l’époque, et plus particulièrement des servantes de la cour. Qu’il s’agisse d’amitiés, de perpétuer l’honneur familial, de complots ou de secrets douloureux, les femmes se livrent tout au long des épisodes, qu’elles occupent un rôle majeur ou secondaire.



de gauche à droite: Madame Han, Madame Choi, Yeun Saeng, Jang Geum et Choi Keum Young
Jewel in the Palace en est-il féministe pour autant ?
Si l’on s’en tient au simple fait d’avoir de nombreux personnages féminins sur le devant de la scène, la réponse est alors non. Bien que l’idée soit la bienvenue, surtout en tant que spectatrice, dans un paysage télévisuel où les hommes sont souvent le point de focal des récits, elles ne constituent pas une preuve d’un quelconque féminisme. D’autant que les femmes ambitieuses visant pouvoir et statut sont toujours dépeintes de manière négative sans grande nuance.
En revanche, si la série ne se targue pas elle-même d’un quelconque but féministe, il est aisé d’en voir certaines caractéristiques à travers le personnage de Jang Geum. Malgré toutes ses valeurs confucéennes, elle n’en reste pas moins une femme qui dénote et transgresse les codes de la société patriarcale qui est la sienne, en atteignant des postes auxquels les femmes n’ont normalement pas accès. Par ses actions, elle inspire d’autres femmes à ne pas se cantonner aux rôles dictés par la société, à tenter de viser plus haut. Min Jung Ho lui-même milite pour que les compétences de sa bien-aimée soient reconnues au même titre que ses confrères masculins. Il n’est d’ailleurs pas anodin que les seules fois où nous entendons les pensées de Min Jung Ho, ce dernier insiste et se lamente sur la place de Jang Geum dans une époque fermée d’esprit dans laquelle elle devra toujours se battre pour faire valoir ses compétences pourtant indéniables.
Écrit par une femme, Kim Young Hyun, la série n’est pas forcément un étendard du féminisme comme d’autres œuvres peuvent l’être, mais les femmes s’y taillent une part de lion, faisant de plusieurs d’entre elles des inspiration et des modèles.
Conclusion
Jewel in the Palace de par ses thèmes, ses personnages et son histoire a donc marqué le paysage télévisuel coréen et asiatique, devenant l’un des premiers ambassadeurs de la Hallyu. Sans vouloir rappeler l’adage entendu mille fois sur la Corée du Sud, il est pourtant vrai que le drama s’articule entre tradition et modernité. Il offre une ouverture sur l’histoire coréenne et sa culture tout en laissant le spectateur avec des souvenirs plein la tête.
Notre voyage dans le temps s’achève donc ici… À moins que le vôtre ne fasse que commencer en regardant le premier épisode !
Sources : Han Cinema | Chosun Ilbo | Madame Le Figaro | iMBC (1) (2) (3) (4) | The Asia Times | Korea Times | American International Journal of Contemporary Research Vol. 5, No5 | National Geographic Society | The Annals of the Joseon Dynasty (1) (2) (3)
Sources Images : Han Cinema | MBC (1) (2) | IMDb
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