Sommaire
🇰🇷 Page 1 : La seconde édition de Quelque Chose de Corée du Sud(ouvre un nouvel onglet)
🇰🇷 Page 2 : Une seconde édition en cinq parties et sa conclusion
📚 Apprenons l’histoire et les traditions de la Corée
📚 Découvrons l’art et la culture coréenne
📚 Que retenir du kimchi et du soju ?
📚 Entre les religions et la croyance coréenne
📚 Avis et conclusion sur « Quelque chose de Corée du Sud»
Une seconde édition en 5 parties
1 – Apprenons l’histoire et les traditions de la Corée
En trente-sept items, allant de « Gojoseon, le royaume légendaire » à « je m’en frotte les mains » en passant par la question « Pourquoi croise-t-on des jeunes hommes en habits militaires ? », ce premier volet nous présente l’histoire et les traditions coréennes.
Pour nous mettre dans le bain, Élise nous amène au jour de l’an, en moins 2333, où Hwangun, le fils du Dieu Ciel, serait descendu sur Terre et aurait fait connaissance avec deux animaux, un ours et un tigre, dont le souhait le plus cher serait de devenir humain.
La longue période des Trois royaumes
Grâce aux explications de l’auteur, nous comprenons que quelque temps plus tard, l’un d’eux donna vie à Tangun, le fondateur du premier royaume de Gojoseon dit le « pays du matin calme » en XIXe siècle par Percival Lowell. Lorsque cet empire s’effondra, arriva la période des « Trois royaumes ». Nous apprenons que pendant sept siècles, cette dernière a forgé la culture coréenne.
Hangeul, l’alphabet coréen signé le roi Sejong
Si le roi Sejong a inventé en 1446 le Hangeul, cet alphabet que Élise énonce différent des autres, ce n’est pas par hasard. Elle explique que le roi Sejong était las d’utiliser les idéogrammes de « l’empire du milieu » qui ne conviennent pas au sons de la langue coréenne. Le Hangeul devait alors être :
Maîtrisable en une matinée par un homme intelligent et en moins de dix jours par un imbécile.
Roi Sejong
Puis-je apprendre à lire le coréen ?
Si vous souhaitez vous entraînez à apprendre à lire le coréen, Élise nous propose ses conseils en trois étapes dont vous trouverez la première juste au dessus. Les secondes sont à retrouver dans la seconde édition de « Quelque chose en Corée du Sud ».
2 – Découvrons l’art et la culture coréenne
Dans cette seconde édition, Élise Ducamp nous fait découvrir la culture coréenne en vingt-six points. Nous partons des palais coréens pour nous diriger vers le revers de la médaille en passant par une certaine question : comment devient-on une idol ?
L’architecture du palais Gyeongbokgun à Séoul
Nous commençons ce nouveau chapitre par l’apprentissage de l’architecture du palais Gyeongbokgun à Séoul présenté ci-dessus. Cet établissement, construit par le Roi Taejo, qui pour la petite histoire, est connu pour sa prise de pouvoir sanglante et fratricide, a accueilli tous les rois de la dynastie Joseon.
Malgré ça, comme vous pouvez le voir sur l’images ci-dessus, il avait construit ses quartiers ainsi que ceux sa femme, mais avait aussi pensé à sa mère.
3 – Que retenir du kimchi et du soju ?
Lorsque nous invitons quelqu’un à manger, généralement nous lui demandons s’il a bien mangé. C’est cette question qui nous fait l’honneur d’ouvrir ce troisième chapitre en vingt-deux volets.
Élise le clôture sur « les convenients stores : very intéressant », après un passage sur les pojangmachas.
Nous connaissons tous le kimchi, le choucou des coréens, ainsi que le soju, cet boisson qui a droit à ses jeux d’alcool populaires en Corée du Sud, c’est pourquoi nous allons sauter le début pour passer au dessert.
Et pour le dessert ?
Élise nous rappelle que les Coréens raffolent de nos pâtisseries, parfois plus pour le côté mignon et instagrammable, que pour son goût, qu’elle trouve être mis de côté lorsqu’elle en a acheté.
Côté traditionnel, nous apprenons que chaque saison ou moment de l’année a son plat ou son dessert. L’été, c’est le patbingsu retrouvé en photo ci-dessus. Élise nous le décrit comme une montagne de glace pilée au lait concentrée surmontée de pâtes de haricots rouges.
Elle continue en nous disant qu’aujourd’hui, il se décline en plusieurs saveurs, telles que la fraise, la mangue, le café…
Et vous, quel saveur choisirez-vous ?
Qu’est-ce que les pojangmachas ?
Nous l’avons tous certainement vus dans les dramas ou dans les rues coréennes.
Élise nous explique que le pojangmacha, ce pilier de la culture coréenne, est présenté avec des tables couvertes d’une tente de camping souvent rouge dans lequel est servi du soju et à manger.
L’auteur nous rassure cependant en nous disant que l’ambiance y est souvent décontractée.
4 – Entre les religions et la croyance coréenne
Concernant la religion et les croyances au pays du matin calme, Élise nous pose une question simple dès l’ouverture de ce quatrième volet développé en vingt items : Qui prie t-on en Corée ?
Après un passage sur les fantômes, une normalité, elle nous explique ensuite les « nouvelles spiritualités » du XXe siècle.
Je vous laisse réfléchir sur son interrogation concernant la religion des Coréens, la réponse est dans la seconde édition de Quelque chose en Corée.
Nous allons directement passer aux fantômes que nous croisons souvent dans les dramas, tels que Hotel de Luna.
Les fantômes ? Normal.
Élise nous explique que comme la tradition chamanique a toujours existé en Corée, il n’est pas très étonnant d’apprendre que, contrairement à nous occidentaux, les Coréens ont une vision bien différente des esprits et des fantômes.
Pourquoi ? C’est évident.
La majorité croient à cette éventualité. Elle continue en disant que chaque lieu abandonné a son histoire d’esprit frappeur, de même pour les lycées dans lesquels les esprits continuent de hanter. Il existe même des « mauvais jours » sur les calendriers. Alors, Élise vous donne un petit conseil :
Pour prendre un bon nouveau départ, mieux vaut attendre un « bon jour » où les esprits sont en congés.
Élise Ducamp
5 – La Corée dans son quotidien
La Corée dans son quotidien expliqué en vingt-six points, c’est tout d’abord la 5G, mais aussi le règne de la chirurgie esthétique, ainsi que le vivre à deux.
Nous finissons ce cinquième chapitre sur l’éloge de la lenteur, juste après avoir évoqué une interdiction, celle de ne pas jeter le papier dans les toilettes.
Etre à deux
Vous le savez certainement, mais la vie de couple en Corée est très différente de celle en Occident. Cela commence dès le moment où quelqu’un vous plait. Élise nous le démontre avec une comparaison avec la France.
Là-bas, après avoir obtenu son numéro, nous n’allons pas attendre des jours avant de lui envoyer un message, voir jamais. Oh non, nous allons plutôt lui transmettre plusieurs textos que ce soit autant pour savoir si cette personne a bien dormi, mangé, passé une bonne journée…
Vient ensuite les confessions, que Élise accentue comme étant un moment primordiale. La réponse peut se faire des semaines plus tard comme par exemple, nous pouvons le voir dans les dramas si vous en regardez.
Les moments à deux
Une fois la mise en couple, s’en suit des dates, dits des rendez-vous au restaurant, cinéma, parcs d’attractions, mais attention, sans contacts physiques, qui eux, n’arrivent que lorsque la relation est bien établie, nous dit Élise.
Cependant, bien qu’il est important de faire savoir que l’autre personne vous appartienne, les démonstrations d’affection sont très mal vues.
Alors les Coréens ont trouvé une solution : les tenues et accessoires assorties, ou bien, le cadenas accrochés sur la Namsan Tower comme affiché plus haut, pour par exemple, s’y rendre le jour de la Saint-Valentin, qui fait bien entendu parti des fêtes pour les couples en Corée.
Avis et conclusion sur « Quelque chose de Corée du Sud»
Nos hiboux Yeoreum et Anya se sont rendus le jeudi 5 septembre 2019 à la soirée de lancement de la seconde édition du guide Quelque chose de Corée du Sud par les éditions Nanika dans les locaux de Besides Kimchi.
Avis de Yeoreum
La deuxième édition touche à un plus grand nombre de thématiques, ce qui en fait un guide culturel très riche.
Des sujets d’actualités, comme le cas des molkas y sont traités, ce qui permet non seulement d’appréhender une Corée du Sud traditionnelle, mais aussi dans l’ère du temps, avec ses qualités ainsi que les problèmes auxquels le pays fait face actuellement.
La carte Mapstr permet non seulement de planifier son voyage en matière de cuisine, visite, shopping, mais notamment de découvrir des lieux anodins et touristiques, ainsi que de se situer en temps réel.
N’hésitez pas à lire ce guide culturel qui vous en apprendra énormément sur la Corée du Sud !
- Un dernier petit mot sur la soirée de lancement : Élise Duchamp est quelqu’un de très accessible et chaleureux, qui aime parler de son expérience et partager des anecdotes.
Avis de Jesse P Arthit
Pour ma part, le petit plus de cette seconde édition, c’est que, comme vous avez pu le remarquer dans l’article, le guide alterne entre photographies et illustrations.
L’auteur a notamment mis à jour des informations ainsi que les images et ajouté la carte mapstr, mais aussi des QR codes. Cela nous permet ainsi d’en apprendre davantage sur la société coréenne.
Mais ce n’est pas tout !
Nous pouvons aussi agrandir nos connaissances grâce aux fun fact, dont vous en retrouvez un ci-dessus, mais aussi avec les « voir », « à regarder », « à écouter » et « savoir. » tels que ci-dessous.
J’ai été surprise de voir à quel point la lecture est fluide, et plus ça allait, plus j’avais envie de connaître la Corée sous un nouvel œil. Son histoire est très intéressante, mais j’avoue que j’aurais aimé en savoir davantage sur ses rois ainsi que sur les palais, mais ce n’est bien entendu pas l’objectif d’un guide culturel.
Je suis aussi surprise qu’en 204 pages, Élise Ducamp accompagnée de Fanny Liger, son illustratrice, nous aient développé la Corée dans sa globalité. En tout cas, pour ma part, le pari est réussi.
J’ai pu, pendant de nombreuses heures me pencher sur cette seconde édition, m’immiscer en Corée du sud et observer la manière de penser des Coréens ainsi que la façon dont ils vivent dans cette société.
Où le retrouver ?
Si vous souhaitez en savoir davantage sur ce guide, vous pouvez vous le procurer chez notre partenaire, les éditions Nanika en cliquant sur le lien. Dites-nous ce que vous en avez pensez !
Source : Quelque chose de Corée du Sud, édition 2
Article de Morgane Perro.