En cette fin d’année, la rubrique culture de K.Owls se regroupe et vous propose de revenir sur les articles qui nous ont plu. Quels sont nos coups de cœur et pourquoi ? Une rétrospective pour marquer le coup, en valorisant le travail de chacun !
Le choix de Nabi
En grande curieuse et lectrice, j’ai été ravie de lire l’article du hibou Haroony sur le mythe de Shim Chong interprété en trois formats très différents. Mes connaissances sur les mythes et légendes coréennes étant particulièrement limitées, j’ai trouvé cela très intéressant de lire cet article qui m’a fait découvrir l’histoire de Shim Chong. Les interprétations choisies offrent à tous une opportunité de redécouvrir celle-ci selon le format préféré ou les sujets abordés. Grâce à l’analyse et comparaison poussées, il est facile de reconnaître les œuvres qui peuvent nous intéresser personnellement. Pour ma part, le livre jeunesse et le manhwa se retrouvent dans ma pile-à-lire pour l’aspect fantastique. Si vous souhaitez en apprendre davantage sur le mythe ou vous cherchez un livre à lire, n’hésitez pas à aller dévorer cet article !
Dans son article, le hibou Liz nous présente trois bandes dessinées qui font découvrir la Corée du Nord du point de vue d’étrangers et d’un Nord-Coréen. Pour moi, comme pour beaucoup de personnes, la Corée du Nord est encore un endroit mystérieux. Ce qui m’a le plus attiré dans cet article, c’est le format bande dessinée parce que cela offre un moyen supplémentaire pour comprendre et vivre l’histoire. Liz révèle des points forts et d’autres un peu plus difficiles à surpasser, afin de pouvoir choisir la bande dessinée qui nous convient le mieux maintenant. Si j’arrive à la trouver, la 3e contant l’histoire du jeune nord-coréen de son point de vue me tente bien. En quête d’une nouvelle histoire sur la Corée du Nord ? Peut-être que cet article vous donnera des idées !
Le choix de WaterMoon
Si vous êtes adepte comme moi d’art martial, je vous recommande vivement l’article du hibou Oriana ! J’ai pu découvrir l’existence du Haidong Gumdo, un art martial coréen autour du sabre dont la pratique se veut diverse, que ce soit à travers la maîtrise de différents types de sabre, ou à travers son approche plurielle autour de la méditation, du combat et de la coupe. L’enjeu, basé sur la recherche d’une communion, d’une harmonie entre son sabre et sa pratique, est l’aspect que je trouve le plus intéressant, au-delà d’une simple appréciation esthétique de cet art. Il est apparemment possible de participer à des stages d’initiation, donc n’hésitez pas à vous renseigner si vous souhaitez vous aussi découvrir cet art martial ; en tout cas, je pense m’y essayer si possible !
Changement de sujet ici, avec un de mes articles que je souhaitais mettre en avant autour de l’art Minjung. J’ai particulièrement apprécié travailler sur ce sujet, afin de faire découvrir un pan de l’histoire de l’art coréen et les enjeux du monde artistique dans la société. En effet, il s’agit ici d’un mouvement qui a failli passer aux oubliettes, car intrinsèquement lié à une période précise, mais qui a pourtant participé aux intentions de démocratisation à une époque décisive dans l’histoire du pays. Ce mouvement artistique s’est construit en opposition avec le climat politique des années 1980 et a cherché à montrer « la vérité », en positionnant la perspective sur les souffrances et difficultés vécues par une grande partie de la population. Au travers des sujets représentés, mais également des médias utilisés, les artistes de ce mouvement Minjung ont ainsi cherché à redonner une voix « au peuple ».
Le choix d’Harroony
Grande amatrice de design et architecture traditionnelle coréenne, je vivrai sûrement, si je le pouvais, dans une maison hanok entourée de mobilier en bois laqué et de vaisselle en céramique couleur de jade. C’est sans surprise avec un grand « YES » que j’ai cliqué sur l’article présentant le jeu vidéo Suhoshin dès sa publication. J’ai tout de suite été charmée par l’ambiance que dégagent les décors de ce roman visuel. Bien que largement exploité dans les k-dramas et les webtoons, l’environnement médiéval coréen est quasiment absent des jeux vidéo… C’est une belle idée du hibou Oriana de l’avoir mis en avant, de plus qu’il est produit par le studio français No More 500 !
Ce n’est un secret pour personne, c’est même écrit dans ma bio, je suis une grande gourmande ! Cela fait longtemps que je voulais écrire pour la catégorie gastronomie de notre rubrique culture, sans toutefois trouver de sujet à exploiter, car déjà, de nombreux plats emblématiques y sont présentés. Heureusement, la Corée est novatrice, y compris pour ce qui concerne nos estomacs ! Plus tôt dans l’année, ma route a croisé celle d’un croffle et ce fut le coup de foudre : il fallait absolument que je vous parle de ce mélange de « viennoiserie cuite comme une gaufre surmontée des toppings d’un bingsu ». L’écriture de cet article m’a occupé une bonne partie de l’année, car il s’est passé un moment avant que je ne réussisse à subtiliser la machine à gaufre de mes parents… Pourtant, il est l’un de ceux que j’ai préféré préparer, avant tout parce qu’il sort de ce que j’ai l’habitude d’écrire, mais aussi pour la partie dégustation, vous vous en doutez... Alors pas d’excuses pour courir goûter le croffle : il est super facile à préparer à la maison (si vous avez la machine à gaufres évidemment…). Si vous n’avez pas l’âme d’un pâtissier, je vous propose dans l’article deux coffee shops à Paris et Busan où en déguster de délicieux !
Le choix d’Oriana
L’Histoire a toujours une place dans mon cœur. Mais cette année, je me suis intéressée à d’autres thématiques, que ce soit pour K.Owls, ou dans ma vie personnelle. Forcément, quand j’ai vu le portrait d’histoire sur Heo Jun, je l’ai lu aussitôt ! C’est toujours impressionnant de découvrir des personnes qui ont marqué leur époque avec cette intention de faire profiter son savoir au plus grand nombre. Le Donguibogam est aussi exceptionnel par sa densité et son influence dans la médecine traditionnelle coréenne. Un régal à lire !
De mon côté, j’avais envie de parler « artisanat » depuis un bon moment. Chose faite avec les éventails coréens pour cette première étape ! J’en ai toujours possédé et j’étais curieuse de voir ceux de Corée du Sud. J’ai été agréablement surprise de découvrir autant de variétés et de couleurs. Sans oublier l’utilisation aussi bien décorative qu’artistique. Un ravissement pour les yeux. Ce fut un véritable plaisir de travailler sur cet article. Au point de vouloir tout quitter sur-le-champ et partir apprendre à fabriquer des éventails de cette qualité. Lors d’un futur voyage, je pense très fortement à aller au Centre culturel et/ou de me procurer un éventail coréen.
Sources images : Twitter de Lumen Éditions | Éditions Delcourt | Le Carreau du Temple | Phaidon | No More 500 | Harroony | Encyves | Centre culturel des éventails de Jeonju