Après vous avoir présenté les dramas coréens romantiques, historiques et scolaires le mois dernier, je vous retrouve dans ce nouveau numéro de Dramas : mode d’emploi pour aborder avec vous trois nouveaux genres de séries coréennes et leurs archétypes.
Des médecins aux doubles carrières, des policiers au cœur d’un véritable bourbier et une exploration profonde des mythes coréens : voilà ce que vous réserve la suite de ma plongée dans l’univers des dramas. Il s’agit de genres populaires ces dernières années, notamment les séries policières où les coréens excellent très souvent, maniant suspense, intrigues et retournements de situation avec un style bien particulier.
Si l’article du mois dernier abordait des genres un peu plus généralistes qui peuvent parvenir à séduire un large public, nous rentrons ici dans des catégories de dramas un peu plus spécifiques. Bien que certains puissent avoir un public de fidèles, si les scénarios sont bien écrits et que la distribution est de qualité, ils peuvent parvenir à faire l’unanimité dans la communauté des dramavores.
Sans plus tarder, embarquons pour ce deuxième voyage au pays des dramas coréens. Je rappelle que les archétypes listés dans cet article ne sont qu’une sélection et qu’il en existe bien d’autres également.
Tout savoir des dramas coréens
Dramas policiers, maîtres du suspense
Si les critiques s’accordent souvent pour célébrer le cinéma coréen et plus particulièrement ses propositions dans le genre policier et thriller, les séries télévisées sont loin d’être en reste.
Dès 1971, la télévision coréenne, par l’intermédiaire de la chaîne MBC (Munhwa Broadcasting Station), diffuse l’une des premières séries policières et qui marquera toute une génération : Chief Detective (en coréen 수사반장). Pendant 18 ans, et près de 900 épisodes, l’équipe d’investigation spéciale du commissariat central se démène pour résoudre crimes et mystères tout en proposant des intrigues en accord avec l’instabilité politique que traverse le pays tout au long de sa diffusion. Le souvenir de cette série est tel qu’un préquel (histoire se déroulant avant l’intrigue d’origine) a été annoncé pour 2024 avec les acteurs Lee Je Hoon (Taxi Driver) et Lee Dong Hwi (Big Bet) parmi les rôles principaux.
Le générique de « Chief Detective » entrecoupé de dialogues à l’occasion du 45e anniversaire de la série.
Si les années 1990 et le début des années 2000 proposent majoritairement des mélodrames, des sageuk ou des comédies romantiques, telles que Jealousy (1992), West Palace (1995), Winter Sonata (2002) ou encore Lovers in Paris (2004), les séries policières reviennent ensuite sur le devant de la scène à la télévision publique mais surtout sur les nouvelles chaînes câblées. Certaines se spécialisent même, comme OCN. Entre 2010 et 2022, OCN produit plus d’une quarantaine de séries policières originales parmi lesquelles Quiz of God (2010), l’anthologie des Voice, Tunnel (2017) ou encore Tell Me What You Saw (2020).
Mais alors, à quoi reconnaît-on une série policière coréenne autrement qu’à son intrigue ?
Allier jeunesse et expérience
C’est bien connu, rien de tel qu’un duo mêlant un « bleu » avec un inspecteur plus expérimenté pour jouer avec les contrastes. Si nous avons souvent droit au jeune policier droit, calme et à cheval sur les règles face à un mentor beaucoup plus chien-fou et s’arrangeant de-ci, de-là avec le règlement, l’inverse est également possible avec une jeune recrue revancharde face à un(e) partenaire plus réfléchi(e). Et dans les quelques cas où les deux partenaires ont un âge similaire, leurs caractères et leurs visions de leur métier seront souvent diamétralement opposés. Mais quoiqu’il arrive, les séries policières regorgent de duos. On peut citer par exemple Beyond Evil (2021) ou The Good Detective (2019) qui s’appuient grandement sur cet archétype.
Petite amie ou femme de détective : prenez garde !
Vous êtes en couple, ou même mariée, avec un officier brillant, beaucoup trop pour certains ? Mesdames, prenez garde. Si vous serez parfois la cible des tueurs ou de commissaires peu scrupuleux, entre kidnapping et menace, vous courrez surtout le risque d’être déjà morte au début de la série, alimentant le passé tragique et trouble du héros, du policier expérimenté mais complètement désabusé après avoir tout perdu plusieurs années plus tôt. Le mieux c’est encore de ne pas s’en approcher avant la fin de l’enquête. À moins que vous aimiez le danger. Tell Me What You Saw ou Reset (2014) en sont de parfaits exemples.
Corruption, corruption, corruption
Tel le lait dans la purée, il n’y a pas de drama policier sans un minimum de corruption et ce, à tous les étages. Qu’il s’agisse de policiers peu regardants, acceptant quelques pots-de-vin pour arrondir les fins de mois ou qu’il s’agisse de dignitaires plus haut placés faisant partie d’un véritable complot jusque dans les sphères politiques, vous n’y échapperez pas (et vos personnages préférés non plus). Les exemples de ce ressort foisonnent : You’re All Surrounded (2014) et Stranger (2017), ne sont que des exemples parmi d’autres.
Des héros aux talents hors norme
Si les héros sont parfois de simples policiers ou détectives privés tout ce qu’il y a de plus normal, certains d’entre eux sont beaucoup plus atypiques, présentant des caractéristiques singulières dans leur travail. S’il s’agit parfois de personnages sur le spectre de l’autisme avec des capacités de concentration et de mémoire très élevées ou bien des héros surentrainés dans un domaine bien particulier, il arrive aussi de voir des héros présentant des talents beaucoup plus hors du commun comme le duo de Black (2017) : un faucheur d’âmes et une jeune femme capables de voir les faucheurs ; ou bien le héros de Memorist (2020), capable d’accéder aux souvenirs des personnes autour de lui. Si l’on peut regretter que ces capacités hors norme concernent souvent les personnages masculins, cet archétype n’en reste pas moins populaire dans le genre.
Enquête à travers le temps (et l’espace)
Un sous-genre populaire des séries policières : les voyages dans le temps et/ou les enquêtes entremêlées parmi plusieurs époques. Qu’il s’agisse d’une mission de la dernière chance pour plusieurs personnages comme dans God’s Gift: 14 Days (2014) ou bien un phénomène d’abord inexpliqué comme dans Life on Mars (2018), les dramas policiers se parent d’une touche de fantastique et de science-fiction, souvent pour montrer au héros ses héros passés et le faire souffrir avant de rebondir pour boucler l’affaire et, si possible, rentrer chez lui, à la bonne époque, ou bien changer le court du présent comme dans Signal (2016) par exemple.
La recommandation de Ceci
Je ne le redirai jamais assez : si vous cherchez une série avec un scénario diablement bien ficelé (à tel point qu’il se savoure encore mieux au deuxième visionnage), une distribution de qualité et des musiques d’ambiance absolument géniales, il n’y a qu’un seul drama à voir : Stranger (aussi connu sous le nom de Secret Forest). Si vous êtes passés à côté, c’est le moment de vous faire plaisir et de profiter des talents de Cho Seung Woo et Bae Doo Na qui forment un duo insolite mais extrêmement solide et même touchant.
Dramas fantastiques, genre hybride
Avis aux amateurs de créatures mythiques et folkloriques, apparitions fantasmagoriques et autres super-héros en devenir. Si les séries fantastiques coréennes sont arrivées un peu plus tard (principalement dû aux budgets limités de l’époque qui rendaient difficile la production de projets nécessitant des effets spéciaux lourds et nombreux), elles sont désormais bien ancrées dans le paysage télévisuel coréen et se montrent riches en thèmes. Si la mode récente est aux humains ayant des pouvoirs surhumains comme dans Strong Woman Do Bong Soon, Uncanny Counter (2020) ou plus récemment Moving (2023), les dramas fantastiques laissent également la part belle aux mythes coréens. Reprise des mythes ou relectures plus modernes, ils sont explorés et exposés pour tout un chacun, se faisant ainsi vitrine potentielle pour les spectateurs curieux.
Souvent complétés par un autre genre, les dramas fantastiques se font hybrides, attirant ainsi un public plus large : romance, série médicale ou historique, chacun de ces genres proposent plusieurs titres à la sauce fantastique pour toujours plus de titres à découvrir.
Créatures mythiques et malédictions
Regarder un drama fantastique c’est souvent (re)découvrir nombre de créatures mythiques, monstrueuses ou plus sympathiques. Très souvent au coeur de l’intrigue, ces personnages à l’apparence pourtant humaine, cachent en fait une forme moins plaisante aux yeux des humains et surtout de puissantes et douloureuses malédictions. Parmi les plus connus dans la communauté dramavore, difficile de passer à côté de Goblin (2016) où Gong Yoo incarne un gobelin (ou 도깨비 en coréen) condamné à l’immortalité s’il ne trouve celle qui sera capable de le libérer de cette malédiction. On peut aussi mentionner Bulgasal (2022) où la créature surnaturelle et malédiction d’immortalité sont au programme.
Mais la Corée n’explore pas seulement sa propre mythologie et s’attaque également à d’autres créatures surnaturelles. Si les zombies sont légion, entre films et séries, on peut aussi noter plusieurs relectures sur les vampires avec Vampire Prosecutor (2011), procureur buvant le sang des victimes des affaires sur lesquelles il enquête afin de découvrir ce qui leur est arrivé, ou bien Blood (2015) où les vampires sont en fait des humains infectés par un virus pour le moment incurable.
Mythologie et histoire en pagaille
Les dramas fantastiques font certes la part belle à plusieurs créatures mais c’est aussi l’occasion de découvrir plusieurs pans de la mythologie et de l’histoire coréenne entremêlées dans ces séries. Il peut s’agir d’adaptation ou de proposition d’origine de certaines croyances et mythes comme les rêves de conception (ou 태몽) ou le concept de réincarnation dans Mystic Pop Up Bar (2018), mais parfois prendre beaucoup plus de place dans l’intrigue. A Korean Odyssey (2017) est, par exemple, une adaptation moderne du classique de la littérature chinoise et asiatique A Journey to the West où nombre de déités, malédictions et créatures mythologiques se succèdent à l’écran. Mais certains, à l’instar des fusion sageuk dont je vous ai parlé la dernière fois, intègrent un récit fantastique fictif, tout en faisant apparaître plusieurs personnages historiques : on peut noter Mirror of the Witch (2013), où apparaît le roi Seonjo, ou bien Gu Family Book (2013) dont une partie de l’histoire se déroule lors des guerres Imjin. Ce mélange entre réalité, histoire et fiction est toujours présent, ne serait-ce que le temps d’un épisode dans ce type de dramas fantastiques.
Des bandes de héros incongrus
Si les dramas fantastiques décident de s’attarder plutôt sur des humains hors du commun et possédant des pouvoirs, deux choses vont presque toujours arriver : l’histoire ne nous fera pas suivre un héros solitaire mais bien un groupe entier. Et deuxièmement, vous pouvez être sûrs que cette équipe n’aura d’équipe que le nom à ses débuts. Entre les personnalités drastiquement différentes et une maîtrise encore bancale de leurs pouvoirs, ces nouveaux héros auront d’abord l’air d’une bande de bras cassés incapables de travailler ensemble, avant de se rapprocher au cours des péripéties et à mesure que leur compréhension de leur nouveau statut augmente. Même si l’équipe des Uncanny Counter est déjà en partie formée au début de la série, l’arrivée de Seo Mun bouscule leur dynamique et les excentricités de chacun sont palpables.
L’équipe de choc de « Uncanny Counter ».
Réparer les erreurs du passé
Pour ceux qui préfèreraient des dramas fantastiques un peu moins intenses, vous êtes également servis avec les dramas « seconde chance ». C’est-à-dire que la part du fantastique repose sur le fait que le ou les personnages principaux vont pouvoir revenir dans le passé, revivre ou changer d’apparence pour leur offrir une seconde chance et parfois réparer leurs erreurs du passé. Ces dramas peuvent paraître légers en apparence mais sauront sans doute vous toucher avec leurs émotions et les thèmes du regret, des occasions manquées ou des efforts pour devenir meilleur. Parmi ces dramas, on peut parler de 18 Again (2020), remake du film américain 17 Ans Encore (2009), ou bien Go Back Couple (2017).
La recommandation de Ceci
Pour une vue d’ensemble de plusieurs mythes coréens avec un scénario rythmé, des personnages attachants et des histoires touchantes, je vous recommande Mystic Pop-Up Bar très chaudement. J’ai adoré découvrir les histoires des clients de ce pojangmacha (restaurant de rue sous forme de tente), ainsi que les différents liens qui unissent le trio principal. Mention spéciale à Hwang Jung Eum et Choi Won Young dont le duo était tout simplement parfait à bien des égards. Quant aux mythes et croyances, j’ai trouvé plusieurs de leurs modernisations intelligentes et très bien vues à plusieurs reprises.
Dramas médicaux, entre famille et génies
S’il est un genre que l’on peut bien retrouver un peu partout dans le paysage audiovisuel mondial, ce sont bien les séries médicales. Les années 1990 et 2000 ont par exemple vu plusieurs séries médicales américaines connaître un succès important au-delà des frontières. Mais qu’en est-il de la Corée ? Si j’ai trouvé peu d’informations sur les années 1980, on retrouve plusieurs dramas médicaux dans les années 1990, avec General Hospital (1994) qui suit les aventures de plusieurs médecins et infirmières, ou encore Medical Brothers (1997) où deux frères médecins rivalisent aussi bien à l’hôpital que dans leur vie privée en tentant de séduire la même femme.
Depuis, les dramas médicaux n’ont eu de cesse d’être explorés sous plusieurs angles, aussi bien à notre époque qu’à une période antérieure lors de la dynastie Joseon par exemple : entre série chorale, où chacun pourra trouver son ou sa préféré(e), et génies solitaires, les séries médicales coréennes nous proposent nombre d’archétypes afin de les identifier et de faire passer le spectateur par toute une palette d’émotions.
L’exécrable génie (que seule une femme obstinée peut amadouer)
Séries policières, légales et médicales se rejoignent sur plusieurs archétypes, bien que chacune propose souvent sa propre version. Si l’on peut voir des détectives de génies, parfois aux capacités surnaturelles, les séries médicales nous offrent leur lot de médecins (souvent chirurgiens) de grand talent mais au tempérament froid et tempétueux. Parfois une simple question d’ego, leur comportement peut aussi être le fruit d’un traumatisme passé ou d’un trouble mental les ayant esseulés. Mais, toujours (ou presque), une jeune femme obstinée sera l’heureuse élue, celle qui sera la seule à parvenir à faire fondre leur coeur de glace et à briser les barrières qu’ils avaient érigées entre eux et les autres. On peut voir cet archétype dans le drama A Beautiful Mind (2016) ou encore Brain (2011).
Le jeune médecin et son mentor
À l’instar des dramas policiers qui nous proposent souvent de suivre un duo composé d’un bleu et d’un inspecteur expérimenté, les séries médicales se reposent parfois sur cet archétype. Les dynamiques peuvent parfois varier par rapport aux séries policières, le rôle du mentor dans les séries médicales n’a pas toujours tout perdu. Il peut cependant se montrer plus pragmatique ou cynique que son jeune collègue dont la fougue et la rage de réussir le pousse à un humanisme parfois naïf. En prime, le jeune médecin a, en réalité, déjà rencontré son mentor (parfois sans se souvenir de son visage ou de son nom) des années auparavant et a voulu devenir médecin à cause de ce même mentor. On retrouve cet archétype dans Doctors (2016) ou bien dans Golden Time (2012).
Médecine moderne et médecine orientale : à l’épreuve du temps
Un sous-genre populaire des dramas médicaux : les dramas médicaux avec des voyages dans le temps, toujours dans le but d’opposer médecine moderne et médecine ancienne, aujourd’hui appelée médecine orientale. Ces dramas n’hésitent pas à mettre en scène des chirurgiens ou chirurgiennes arrogant(e)s, méprisant les acupuncteurs et autres praticiens traditionnels qu’ils considèrent comme des charlatans. Jusqu’à leur rencontre avec un médecin (talentueux bien sûr), venu tout droit du passé et vice versa. S’ajoute alors à cela un conflit pour le personnage du médecin moderne, pris entre son serment de sauver des vies et la nécessité de ne pas révéler des techniques médicinales qui ne seront découvertes que bien des centaines d’années plus tard, pour garder le présent intact. Live Up to Your Name (2017) est un de ces dramas qui en plus met en scène Heo Im, un autre médecin de grand talent ayant vécu plus ou moins à la même époque que Heo Jun. Mais il y a également le drama Faith (2012) où le général Choi Young, joué par Lee Min Ho, se mue en messager inter-temporel pour aller chercher une médecin de l’ère moderne afin de sauver la reine de l’empire Goryeo.
Humanisme contre Capitalisme
Les séries médicales coréennes, c’est aussi l’occasion de voir s’opposer deux systèmes, tôt ou tard. Les hôpitaux privés sont légion et la recherche de profits, quitte à rendre vulnérables nombre de patients alentour en fermant un service, est au coeur de toutes les discussions des personnages d’actionnaires et de directeurs. Des soins et des établissements tournés vers les riches et les ultra-riches pour maximiser les bénéfices de l’hôpital, vu comme une entreprise comme une autre. À cela s’opposent donc les médecins, pour la plupart, qui rappellent sans cesse leur serment d’Hippocrate et le devoir d’un médecin. Ces oppositions sont le point central de plusieurs intrigues dans la série Dr Romantic (depuis 2017). Parfois, les mêmes médecins criant à l’humanisme oublient la corruption et le piston qui règnent entre les médecins eux-mêmes quand ils sont confrontés à un « ennemi commun » comme dans l’excellent Life (2018).
La recommandation de Ceci
Je ne dirai jamais assez à qui veut bien l’entendre de regarder Life. Porté par une opposition entre Cho Seung Woo, le nouveau directeur pragmatique de l’hôpital, et Lee Dong Wook, le médecin urgentiste qui souhaite sauver les services jugés pas assez rentables, ce drama est à part dans les séries médicales tant on ne suit pas vraiment le quotidien des médecins mais plutôt ce qu’il se passe en coulisses, entre politiques, arrangements, corruption et deux visions opposées du service de santé coréen.
Si jamais ce drama ne correspond pas assez au genre à votre goût alors nul doute que Dr Romantic (ou Romantic Doctor Teacher Kim) saura vous plaire. Série chorale avec d’innombrables personnages auxquels on peut facilement s’attacher (ou détester), on suit également les excentricités et le génie du docteur Kim Sabu entouré de sa bande de jeunes pousses voulant tantôt apprendre de lui, tantôt s’enfuir.
Vous pourrez retrouver un nouveau numéro de Dramas : mode d’emploi très bientôt sur K.Owls afin d’explorer encore plus de genres et mieux comprendre l’univers et le fonctionnement des dramas coréens.
Sources : TV Tropes | Korean Cultural Centre | NamuWiki | Han Cinema
Source vidéo : MBC News
One Comment
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Merci pour cette 2e partie que j’attendais avec impatience ! Je pense avoir vu une très grande part des séries citées ici, même si je dois encore regarder la saison 2 de Uncanny Counter.
Il faut dire que j’ai fait mon entrée dans le monde des dramas coréens avec Gap Dong, un drama pas hyper-connu, fortement inspiré des meurtres de Hwaseong (ce qui m’avait motivée initialement), lesquels ont d’ailleurs fait l’objet de très nombreux films (dont Memories of Murder) et séries.
A l’époque il m’avait juste époustouflée, même si maintenant, je pense que si je le revoyais j’en repèrerais les “tics de drama coréen”. Depuis, le genre policier/thriller reste mon genre préféré, avec ou sans composante fantastique, avec ou sans comédie … et 100% d’accord avec vous pour dire que Stranger est un indispensable du genre !
Sinon, si je suis aussi d’accord pour dire que les pouvoirs hors normes sont souvent le lot des héros masculins, ce sont de plus en plus souvent des femmes qui en bénéficient – je pense par ex à la série (inégale) des Voice, ou à celle que je suis en ce moment : Behind your touch.
Enfin, si je regarde assez peu les séries médicales, je voudrais recommander les deux excellentes saisons d’une série médicalo-policière (puisqu’elle est centrée sur un médecin légiste, plutôt ronchon, et une jeune procureure) : Investigation Couple (alias Partners for Justice).
En tout cas, merci pour cet article bien documenté !